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27/12/2017

"les vitrines" contre une animation populaire du centre ville ?

xcorrida.JPG     Elle est  désolante  cette réaction "des vitrines".  l’association des commerçants du centre-ville  de Quimper  qui s’opposent à la tenue de la course « la corrida » dans la ville le soir du 30 décembre.  Cette course animera la ville entre 19h et 22h à l’heure ou les commerces seront  fermés.  Les participants qui viendront en voitures  arriveront vers 18h 19h. A cette heure là ,  les clients des commerces  auront pour une partie  quittés la ville et  ceux qui resteront sur place, le feront pour assister à la course.  A l’occasion, ils jetteront un œil sur les devantures des vitrines,  quitte à revenir dans la semaine y effectuer leurs achats.  Difficile dans ces conditions d’argumenter  sur le fait que les participants à la course seraient comme le disent "les vitrines" «  des consommateurs de places de stationnement ».

     Par ailleurs il est temps que les commerçants du centre   se rendent compte    que la ville n’est pas un centre commercial.  C’est aussi un lieu de rencontres  et d’animations. Que ces rencontres participent à l’activité commerciale est certes une bonne chose, personne ne s'en plaindra,  mais ce n’est pas leur objectif principal. Une ville vit aussi de ces moments forts qui rassemblent ses habitants et ceci bien au-delà les populations de Cornouaille. L’illumination de la façade de la cathédrale et des rues du centre est en ce sens un très bon exemple.

     Il est heureux que la municipalité n’ait pas cédé  à ce courrier pour le moins malvenu à l’initiative « des  vitrines » demandant le report de cette manifestation. Une association sportive comme  l’ULACQ faite de bénévoles se décarcasse pour animer,  avec ses moyens,  la ville et ainsi donner aux sportifs l’occasion de se rencontrer et  pour les plus rapides de se mesurer. Cette implication dans la vie de la cité mérite d‘être saluée  et encouragée.

 

 

22/12/2017

les yeux et les oreilles de la police

            Madame la directrice départementale de la sécurité publique s’indigne des propos suscités par la mise en place du dispositif « voisins solidaires ». Elle dit dans le journal de ce jour (22 décembre), concernant ces voisins particuliers,  « qu’ils ne sont pas les yeux et les oreilles de la police » contredisant mot pour mot ses propos tenus à la presse lors de la mise en place du dispositif (journal du 6 décembre)..À Kerfeunteun, Ergué-Armel, Penhars ou encore au centre-ville, « ils seront les yeux et les oreilles de la police », explique Nelly Jauneau-Poirier. ...
 Je tiens à lui rappeler que se sont justement ses propos qui ont suscité notre réaction indignée  au conseil municipal.Aidonsnosvoisinskemper2.jpg

          Il n’est pas question de remettre en cause le principe de solidarité qui fait qu’en tant que voisin, s’il se passe quelque chose d’anormal, chacun prend ses dispositions, éventuellement en le signalant à la police. Ce que nous dénonçons,  c’est la création d’un dispositif qui donnerait à certains citoyens un rôle particulier auprès de la police. Ce dispositif est justement de nature à démobiliser les autres habitants et en  ce sens,  il participe à la détérioration de la cohésion sociale pourtant indispensable à la vie en société.

          Le rôle de la police est parfaitement identifié et c’est pour cela que les agents portent un uniforme et qu’ils sont par  assermentés. Il ne s’agit pas de remettre en cause cette fonction mais simplement de s’interroger sur les missions que se verraient confier ces « voisins solidaires » voire sur les missions dont ils s’auto-saisiraient.

        Et je reprends ma question posée  au Maire lors du dernier conseil municipal. Sur quel constat se base la municipalité pour mettre en place un train de mesures exceptionnelles… caméra sur la voie publique, agent de la tranquillité publique  et voisins solidaires. Y aurait-il une détérioration de la sécurité dans Quimper, auquel cas il faudrait qu’elle nous le dise.

Le Télégramme 22 décembre 2017 Nelly Jauneau-Poirier, directrice départementale de la sécurité publique

18/12/2017

En réponse à la réaction de  Arnaud dans le télégramme de ce jour à propos des voisins "vigilants".

 voir la lettre d'Arnaud.. 

 

             Les faits que vous relatez sont des faits classiques, histoire habituelle  d’une forme de  délinquance : Intrusion dans le domicile… dégradation de biens privés ou public. Il a toujours été du rôle des  citoyens et réagir d’intervenir  et éventuellement  d’apporter les témoignages aux agents chargés de la sécurité publique. l'inverse serait de l'indifférence voire de la non assistance.  Nos interventions lors  du conseil municipal ne remettaient pas en cause ces pratiques normales qui régissent la vie en collectivité. Nous nous élevions simplement et  justement contre ce qui à nos yeux représente un danger quand a cette pratique normale.

            En effet, de mettre en place un « corps » de personnes qui auraient spécifiquement comme mission  d'etre à l'écoute et d’intervenir à la place de tous nous semble dangereux.  La solidarité c’est l’affaire de tous et non celle d’une partie des habitants qui auraient  ainsi,  par le simple fait de s’être déclarés et d’avoir été sélectionnés,  un rôle particulier dans la cité. Va t on aller jusqu'a les faire assermentés, en cas de conflit, auront ils une voix plus reconnue que les autres? 

            Par ailleurs, il appartient à chacun d’agir avec  mesure face à des situations particulières. De déclarer, comme cela a été fait,  « que ces habitants seront  les yeux et les oreilles de la police dans les quartiers » nous semble une fois de plus  préjudiciable à la cohérence des quartiers. Même pour ceux qui vivent dans la stricte légalité et qui n’ont rien à cacher, le fait de savoir que le voisin d’à côté fait parti « des yeux et des oreilles de la police » n’engage pas à entretenir avec lui des relations amicales basées sur l’ouverture et la convivialité. Il nous est tous arrivé, lors d’un anniversaire ou d’une fête familiale de faire un peu plus de bruit que de coutume. Je ne suis pas certain que « le voisin vigilant » à l’avenir sera  invité à partager ce moment festif.

 

          J’invite  la municipalité, par soucis de transparence, à faire connaitre officiellement la liste des « voisins vigilants » ainsi désignés et de nous dire sur quels critères ceux-ci auraient été sélectionnés. Cela peut se faire par courrier dans les boites à lettre ou plus simplement sur le site internet de la ville. Mais cette transparence me semble élémentaire.