28/11/2009
mission impossible!
(en réponse au forum de Ouest france sur l'affaire de la terrasse à Faty)
Sidéré par tant d'inexactitudes, je me décide à tenter l'impossible: remettre un peu de mesure dans cette affaire de “la terrasse à faty”.
Tout d'abord cette terrasse a été autorisée et il n'a jamais été question pour la ville de la supprimer. Particulièrement attaché à l'animation de la ville, je me suis investi dès le début de ce mandat pour favoriser la création de ces terrasses qui mettent de la vie dans les rues de la ville. Alors de quoi s'agit il?
De deux choses très distinctes en fait. Tout d'abord d'une infraction concernant des travaux sans autorisation sur la voie publique. Il s'agit des deux trous effectués dans la route par Faty pour la fixation du store. Faty a eu beaucoup de chance qu'il n'y avait ni câble électrique ni tuyau de gaz a cet endroit.Chacun, avec un minimum de bon sens, peu comprendre qu'il est du devoir élémentaire du Maire de faire respecter cette loi. C'est ce que personnellement je me suis efforcé de faire, avec beaucoup de patience car cette affaire dure depuis près d'un an. Faty s'étant retournée contre l'installateur, celui ci a procédé vendredi matin à la réfection de la chaussée en enlevant au préalable la terrasse. Je dis ceci pour préciser qu'en aucun cas les services de la mairie ne sont intervenus dans ces travaux. L'affaire du Préfet Bonnet et des paillotes corse tient lieu de jurisprudence.
L'autre volet de l'affaire est le non respect du règlement municipal en ce qui concerne l'habillage de la terrasse. Pour des question d'homogénéité sur la ville il est prévu que les terrasses sur voirie outre le fait qu'elles doivent laisser un passage de 1,4m, ne comporteraient pas de paravent plexi mais simplement une rambarde de protection. Certains peuvent le regretter, d'autres trouvant que c'est heureux ainsi, qu'importe c'est un règlement et il est normal que le conseiller municipal en charge de ce dossier le fasse appliquer à tous de la même façon.
Les choses étant revenues dans l'ordre en ce qui concerne la chaussée, il appartient maintenant à Faty de remonter, ou de faire remonter sa terrasse si elle le souhaite.Elle peu si elle le désire faire poser un auvent a condition qu'il ne soit pas fixé sur l'espace public.
Je ne suis pas certain, par ces lignes, de m'être fait comprendre de tous, moment de grande solitude Je peux cependant vous assurer que mon souci d’élu n'a été que l'intérêt public et qu'à aucun moment je ne me suis acharné sur une personne chez qui je reconnais une palette de talents hors du commun et que par ailleurs, j'ai aidé en étant l'un des premiers contributeurs à la tontine Kerfaty.
20:40 | Lien permanent | Commentaires (5)
23/11/2009
nitrates... le combat continue!
Pour les élus de Kemper l’Ecologie à Gauche, la prise de conscience d’une bonne partie des agriculteurs en ce qui concerne la pollution par les nitrates est un fait. La baisse sensible des taux dans le Steir (rivière de quimper) mérite d’être soulignée. Elle est le fruit d’un engagement conjoint, profession agricole et collectivités. Il reste cependant que la bataille pour la qualité de l’eau ici et ailleurs est loin d’être gagnée. En effet on ne pourra pas faire croire un jour aux Finistériens que 36mg par litre à Quimper serait une victoire alors que le lendemain ces mêmes taux dans la région brestoise étaient tenus pour responsables de la prolifération des algues vertes.(deux articles consécutifs dans la presse finisterienne)
Tout les scientifiques s’accordent à dire que les concentrations d’azote en bord de mer seront très longues à être résorbées. Le ramassage des algues vertes sur nos plages souillées restera donc d’actualité pour encore longtemps. Raison de plus pour viser rapidement les 25 mg par litre d’eau dans nos rivières. C’est le taux préconisé par les directives européennes. Pour y arriver nous ne voyons pas d’autres solutions que de limiter les épandages d’azote qu’il soit organique (lisier) ou minéral (amonitrate) Ceci implique un changement dans le mode de produire et en particulier, pour les porcs, un retour massif à la production sur paille.
En tant qu’élus nous sommes parfaitement conscients des difficultés rencontrées par le monde agricole et nous souhaitons que s’installe un véritable contrat gagnant gagnant entre les producteurs et les consommateurs. Les producteurs ayant droit à une juste rémunération de leur travail, les consommateurs réclamant outre la qualité des produits, des résultats en ce qui concerne le respect de l’environnement et en particulier de la qualité de l’eau.
22:13 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (1)
17/11/2009
Pour une fiscalité plus juste
La taxe professionnelle représente pour notre agglomération quimpéroise près 25 millions Euros soit 30% du budget de la communauté d’agglomération. Le produit de cette taxe permet bien évidemment au territoire d’assurer son développement économique. Il permet aussi aux habitants de l’agglomération d’accéder à nombre de services publics. Les transports collectifs, l’aide au logement social, la lecture publique…. Autant dire que le projet de sa suppression interpelle au plus haut point les élus et pas seulement les élus de gauche.
Le Président de la République promet qu’elle sera entièrement compensée. C’est bien évidemment sur ce point que les élus, échaudés, attendent des éclaircissements. S’il s’agit pour l’Etat de prélever un impôt nouveau qu’il redistribuerait sous forme de dotation aux collectivités, c’en est bien fini du processus de décentralisation engagé dans la plupart des démocraties et particulièrement en France depuis plus de 20 ans. Nos collectivités ont besoin d’une part importante d’autonomie en matière fiscale, c’est le gage d’un dynamisme dans la créativité. Par contre, s’il s’agit de revoir la manière dont cette taxe peut être perçue par le collectivités, en s’appuyant particulièrement sur la valeur ajoutée pour préserver l’investissement tout en gardant une part liée à la valeur locative de l’entreprise qui garantira l’ancrage territorial avec un large dégrèvement pour celles qui s’engagent fortement dans des investissements au titre du développement durable, pourquoi pas.
En fait c’est l’ensemble des taxes locales qu’il faudrait réformer car le transfert de compétences directement liées à la vie des habitants vers les intercommunalités nécessite pour celles-ci des budgets que déjà la taxe professionnelle ne suffit plus à assurer. Il semble donc normal que l’impôt ménage soit également sollicité en complément de la fiscalité professionnelle. Ce qui amène a un transfert de recettes entre les communes et l'intercommunalité.
En fait, plutôt que de s’accrocher a une promesse électorale sans doute mal évaluée, Le Président de la République serait plus inspiré de lancer le grand chantier de la fiscalité en générale avec comme axes de travail l’autonomie des territoires et la progressivité des prélèvements en fonction des revenus réels des français.
23:05 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)