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09/01/2007

Perte de bon sens!

Alors que tous les spécialistes sont d'accord pour affirmer que le niveau des eaux de mer va monter dans les années à venir, que le rivage recule, et que la situation est déjà extrêmement préoccupante, la municipalité de Fouesnant (29) s'apprête à urbaniser un espace proche du rivage.

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La semaine avant Noël, une tempête (classique à cette époque) a déjà fortement entamé la dune qui peine à protéger le petit hôtel en contrebas. Le Maire s'est immédiatement exprimé pour dire qu'il était urgent de renforcer cet ultime rempart. Il a même été plus loin affirmant qu'il n'y aurait d'autres solutions que de poursuivre l'enrochement. Un coût financier énorme pour la commune et un coût écologique incalculable pour la collectivité. Qu'a cela ne tienne, il persiste dans sa volonté d'urbaniser l'espace naturel existant (le cercle sur la photo).
Du coup nous allons (une association de protection de l'environnement du pays fouesnantais , moi même )nous retrouver au tribunal administratif de de Rennes ce jeudi 11 janvier pour tenter de casser la décision de la Mairie.
Cet exemple illustre, une fois de plus, le double langage de nombre d'élus qui d'un coté mettent du développement durable dans tous les documents mais font exactement le contraire quand il s'agit de gérer les affaires de la commune.
Le recours au tribunal n'est certes pas la bonne solution, surtout qu'il s'agit bien souvent d'une intervention sur la forme mais que faire d'autre quand le bon sens manque à ce point?

22:40 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (3)

05/01/2007

valoriser le collectif!

La question du logement et du droit au logement occupe fort justement l’actualité politique de ce début d’année. La situation des sans abris est un détonateur et permet une prise de conscience. Même urgent, le problème, ne se résumera cependant pas à loger ceux qui aujourd’hui n’ont aucun toit, sans ironie, ce serait presque trop simple. De la même façon il ne suffira pas de rendre le « droit au logement » opposable pour venir a bout d’une ségrégation sociale qui va en s’amplifiant.
Sans une intervention énergique des collectivités, nous allons assister à un partage du territoire en fonction des revenus. Dans les villes, sur la façade maritime, ceux qui ont des moyens financiers importants et à l’extérieur souvent loin des lieux de travail tous les autres. La loi du marché est ainsi, une maison de qualité moyenne, hier encore accessible à un couple aux salaires moyens se négocie à 200 000 voire 300 000 euros dans les communes littorales ou au centre de Quimper.
L’instabilité professionnelle qui devient la règle doublée d’une instabilité affective souvent issue de ce manque de visibilité mais aussi d’une évolution plus globale de la société permet de moins en moins aux classes moyennes de se projeter. Comment dans ces conditions prendre le risque d’un crédit de plus de 30 années. Dans certaines régions les remboursements s’étalent même sur deux générations. L’accession à la propriété qui était le projet possible des générations d’après guerre va de plus en plus devenir un rêve inaccessible et générateur de frustrations.
Au-delà des lois existantes ou à venir sur les droits au logement ou sur la solidarité urbaine c’est donc à une réflexion de fond sur la fonction, la forme de l’habitat sur la propriété et sur l’occupation de l’espace que notre société doit engager.
La responsabilité incombe évidemment aux collectivités de mettre en œuvre des politiques foncières publiques permettant de répondre aux exigences de demain. Celles-ci seront certes sociales mais aussi environnementales et la question des déplacements sera forcément au centre des préoccupations. A Quimper comme ailleurs, nous ne pourrons plus supporter longtemps une augmentation de 3% par an du trafic automobile. De la même manière nous ne pourrons plus supporter longtemps la progression constante de nos consommations d’énergies dans l’habitat. C’est donc à un sursaut du sentiment de responsabilité et d’appartenance à un collectif et non une dévotion à l’individualisme que nous devons et que les candidats à des responsabilités doivent s’ attacher à promouvoir.

12:02 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (7)

03/01/2007

bonne année

bon vous n'allez pas y couper....
bonne année!
Vous faisiez quoi vous à 13h ce premier janvier 2007? Pour nous c'était bain et champagne. L'eau était bonne (heu 12° peut être) et le ciel a eu la bonté de se dégager l'espace d'une heure. C'était magique.

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je lève donc une coupe à cette année pleine de dangers mais aussi pleine d'espérance.

01:35 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (1)