26/12/2007
C'est le moment!
Entre Noël et premier de l'an, pas de trêve. Le combat continue.
Vous trouverez à suivre le texte de la pétition que nous mettons en ligne.. et bien entendu l'adresse de la pétition.
Allez y, sans modération entre la dinde (bio) et le fromage (de pays) , faites signez vos beau-frères, belle-soeurs, copains, copines... de 7 à 77 ans on ne sera jamais de trop et c'est le moment.
Si la pétition ne suffit pas pour la prise en compte de ce chemin dont la mise en place est d'un évident bon sens, nous irons sur place pour manifester début janvier.
La ville de Quimper réalise actuellement un bassin de rétention de 20000m3 pour contenir les eaux pluviales route de Brest à l’emplacement des établissements Nicot. Ces travaux donnent l’occasion de mettre en place une piste cyclable et piétonne permettant aux uns et aux autres de circuler sans danger sur cet itinéraire qui va de la ville vers Gourvily et vers le Stangala. La route de Brest voit passer plus de 20000 véhicules par jour, les trottoirs, l’éclairage sont inexistants et le bord de la chaussée défoncé abrite de nombreuses flaques d’eau.
Nous demandons à la mairie de revoir le programme des travaux en cours afin d’y inclure cet itinéraire sécurisé
Pour signer:
http://kemperlecologieagauche.net/petition/
23:40 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)
25/12/2007
Julien Gracq le talent, la discrétion en plus.
Julien Gracq est décédé samedi dans sa petite ville de Saint Florent Le Vieil. Il était âgé de 97 ans. En guise de cadeau, j'ai envie de lui rendre hommage en ce jour de Noël parce que bien qu'inconnu du grand public, c'était un grand homme.
Il s'est installé à Quimper en 1937 pour y enseigner l'histoire au lycée de la Tour d'Auvergne. (Max Jacob, Per Jakes Hélias ont fréquenté le même établissement). En 1951, il reçoit le prix Goncourt de littérature. Mais fidèle à une éthique rigoureuse, il refusera de retirer ce prix qui lui aurait pourtant apporté reconnaissance et richesse. Extrêmement discret il publiera une vingtaine d’ouvrages chez José Corti, éditeur auquel il restera fidèle.
En 1996, étant adjoint au Maire de Quimper j’ai reçu la visite de madame Flétour qui avait rencontré et qui entretenait toujours une correspondance avec Julien Gracq. Elle suggérait que Quimper honore de son vivant cet homme exceptionnel. L’idée était de donner son nom à l’une des passerelles qui traversent l’Odet. Contacté par madame Flétour, Julien Gracq nous a fait savoir, qu’il souhaitait en toute simplicité garder cette discrétion qui le caractérise. Le projet est donc resté en l’état.
Aujourd’hui, l’écrivain a disparu, les choses ont changé et c’est sa mémoire et son œuvre qu’il s’agit maintenant de conserver. Je propose donc d’organiser sur Quimper, au printemps, à l’occasion de l’ouverture de la médiathèque, une rétrospective de la vie et des œuvres de cet écrivain plein de sagesse, peu connu ou du moins pas assez connu des quimpérois et peut être signifier par une plaque, un nom sur une salle de la médiathèque que les livres n’existent que parce que des hommes, des femmes les ont écrits.
20:10 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)
16/12/2007
faire et défaire...
Dans le cadre de la lutte contre les dégâts causés par les inondations, la ville de Quimper a décidé de réaliser un bassin de rétention route de Brest à la place des établissements Nicot. C’est sans doute bien car ce genre d’ouvrage devient indispensable pour compenser les surfaces imperméabilisées par l’urbanisation galopante. La question que je pose et que tout citoyen peut se poser c’est de savoir s’il n’y avait pas là une occasion de résoudre en même temps d’autres problèmes du secteur.
Tous les cyclistes vous le diront cette route de Brest entre le rond point de Tréquéffélec et celui Gourvilly est dangereuse. Il me paraissait simple et logique d’inclure dans les aménagements périphériques liés à la construction du bassin un cheminement protégé pour piétons et cyclistes. Je l’avais signalé au conseil municipal du 16 décembre 2005 et je m’aperçois que cette option n’a pas été retenue.
On peut même aller plus loin, il semble évident, vu l’urbanisation du secteur de Cuzon qu'il faudra trouver une sortie sécurisée pour le quartier. Le débouché sur le boulevard Salvadore Allende n'en est visiblement pas une. Il me semblait encore une fois logique d’inclure cette préoccupation dans le projet d’aménagement. On y viendra sans doute, dans deux trois années, il faudra alors reprendre les travaux et démolir ceux qui auront été réalisés cette années.
A l'heure ou le travailler plus pour gagner plus devient une doctrine, le vieille adage " faire et défaire c'est toujours travailler" reprend toute sa valeur.
21:25 | Lien permanent | Commentaires (2)