13/12/2007
L'arroseur arrosé!
Il pensait le rouler dans la farine. "Il" c'est Sarko et "le " c'est kadafhi. Pas de chance, la visite du dictateur Lybien est un triomphe pour l'un et tourne au ridicule, pitoyable pour l'autre.
Il, nous l'avait pourtant dit:
" vous allez voir ce que vous allez voir, je vais lui faire la leçon sur les droit de l'homme...".
Kadafhi devant la presse:
" nous n'avons pas aborder ce sujet."
la claque! il a fallu que le chef de cabinet de Sarko vienne devant la presse:
" si,si , je vous l'assure ils en ont parlé... "
euh, comme ça entre deux tasses de thé à la menthe.
Sarko, " dites donc Muammar, vous en pensez quoi vous des droits de l'homme..."
Kadaf " les droits de qui???? bon alors, nous disons 20 airbus, 2 réacteurs, et les 19 rafales en prime..."
Rouge de honte, le French doctor quittait la salle, sans bruit, sur la pointe des pieds, Rama Yade piquait la saine colère qui ne mange pas de pain mais qui au moins lui permet d'exister le temps d'une visite officielle.
Avouez , ce n'est pas glorieux tout ça!
Bon, OK on était prévenu, c'était le prix à payer pour la libération des infirmières bulgares. Je crains le pire quand nous allons voir réapparaitre Ingrid Betancourt. Avec une nuance de taille, les FARC n'ont pas de terrain d'aviation dans la jungle mais ils ont de la beuh à fourguer.
Par contre pour les six Français de l'arche de Zoé. Aucune inquiétude, on les fait passer pour des zozos, du coup y a plus un sou dans la caisse, les militaires français vont même jusqu'à leur faire payer les rations alimentaires.
PS. aux dernières nouvelles, le campeur de l'élysée n'aurait rien signé et se tord de rire dans son palais à Tripoli du joli tour qu'il a joué au trop vénal donneur de leçon.
On dirait une fable de La Fontaine.
23:20 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (1)
11/12/2007
vaisselle cassée....
Après l’annonce de la fermeture de la société ASSYSTEM et de la mise sur le marché du travail de 30 salariés, c’est au tour des faïenceries HB Henriot d’annoncer la suppression de 20 emplois .Décidemment la situation économique de la région Quimpéroise est loin de se trouver au mieux de sa forme en cette fin d’année 2007.
Quimper sans ses faïenceries ne serait plus tout à fait Quimper et je pense que l’entreprise fait partie du patrimoine local. Il appartient donc à la collectivité de faire le maximum pour que cette activité puisse durer. Il n’est bien entendu pas question pour la ville d’assurer seule le débouché pour les pièces HB Henriot. Elle le fait modestement à l’occasion des mariages en mairie. Elle peut sans doute faire mieux par la commande publique dans le cadre des projets soumis au 1% artistique.
Elle peut surtout aider par son image à la promotion de l’activité. Il y a 17 ans la ville avait organisé une grande manifestation à l’occasion du 300 em anniversaire des faïenceries. On en avait beaucoup parlé, l'Odet avait été décorée des sculptures de Paul Le Meur, la maison quimpéroise était à l’honneur et les ventes s’en étaient trouvées améliorées.
Il appartient aujourd’hui à la ville de proposer, en accord avec les faïenceries, une animation, une exposition autour de cet art qui évolue mais qui reste un élément fort de notre patrimoine et pourvoyeur d’emplois pour la région.
23:43 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (3)
09/12/2007
Toujours les déchets!
Je reviens sur cette question qui pour moi est très importante car elle met en lumière deux dysfonctionnements démocratiques.
le premier est structurel. Il s'agit du statut des structures intercommunales. En effet, ces structures sont amenées à prendre de plus en plus de poids dans la gouvernance du territoire. Elles gèrent en général, les transports, l'eau, les déchets.... Je pense que c'est une bonne chose car l'approche peut ainsi se faire à une échelle plus intéressante mais ou le bat blesse, c'est dans la désignation des responsables de ces structures. Je dis bien désignation et non pas élection car les représentants sont désignés par les conseils municipaux. Du coup l'électeur qui vote pour une liste aux municipales et donc pour un projet peut se trouver en face d'une réalité tout autre car c'est une autre collectivité qui va décider de la mise en place d'actions importantes pour sa vie de tous les jours.
De plus il y a pour moi un vice institutionnel car toutes les structures qui décident de l'impôt sont normalement responsables et redevables devant les électeurs. Toutes, sauf les structures intercommunales qui votent l'impôt mais ne sont qu'indirectement responsables devant l'électeur.
Le deuxième est illustré par la délibération prise vendredi dernier au conseil communautaire. Comment accepter qu'à moins de trois mois d'une consultation électorale le conseil communautaire signe un contrat de gestion des ordures ménagères dont le terme est fixé pour 2015, c'est à dire au delà de la fin du prochain mandat des conseillers municipaux qui seront élus en mars.
Il y a là manifestement un abus de pouvoir. Car si nous (Kemper l'écologie à gauche) sommes élus en mars, pour mettre en oeuvre une nouvelle politique des déchets, il nous faudra casser le contrat ou signer des avenants. Deux procédures qui se révèleront financièrement lourdes pour les finances locales.
22:00 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (3)