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25/10/2007

la question de la mobilité.




11:10 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

21/10/2007

Invitation.

Dans la presse de samedi dernier, Armelle Uruguen et Marc Andro en tandem pour tenter d'obtenir l'investiture du PS en prévision des municipales de mars 2008. A la lecture du blog de jean Jacques Urvoas (Député et secrétaire départemental PS) on imagine que les choses ne sont pas simples et que d'autres candidatures (B Poignant ?) seront sans doute présentées aux adhérents PS. L'inconnue reste le penchant de la vague des nouveaux arrivants recrutés "à la va vite" pour introniser Ségolène il y a 6 mois. Ces adhérents, pour la plupart ne sont pas des militants du coup les instances ne les ont pas vus depuis leur vote présidentiel. Pour qui vont ils pencher?... inconnue, et dans les instances du PS on n'aime pas les inconnues.
Ceci est l'affaire du PS et nous ne nous y mêlerons pas. Deux phrases dans la présentation du tandem me fait malgré tout réagir. La première dit qu'en cas de victoire, ils occuperont les postes de Maire et du premier adjoint. A leur place je serais plus prudent. Les places des uns et des autres seront directement issues du résultat du premier tour. L'ours est encore vivant, sa peau n'est pas à vendre.
La deuxième qu'ils inviteront toute la famille de la gauche à se réunir dès le premier tour. Pour avoir subi un chantage sur cette base lors des municipales de 2001 et en avoir mesurer les dégâts, je ne peux que leur conseiller une seconde fois sur ce point, la prudence. Nous avons en tant qu’écologistes un projet qui inévitablement diffère de celui du PS. Il nous semble nécessaire pour la clarté des débats de le présenter aux quimpérois. L'accord se fera au second tour, mais je le répète encore une fois, sur la base des résultats du premier tour.

16:40 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (3)

16/10/2007

Grenelle.

Tout chaud, rentré de Brest ou je viens d'assister à la grande messe du Grenelle décentralisé.
Premier constat, il y avait du monde et les services de la préfecture avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir tout ce beau monde.
J'ai pour ma part participé aux travaux du groupe 5 ou l'on a échangé (c'est bien le mot) sur la question de la "construction d'une démocratie écologique". Le titre est déjà à lui seul un véritable sujet de discussion. Quand on commence à sectoriser la démocratie... il est grand temps de s'inquiéter!
Premier échange, relativement plat: quels partenaires associatifs à impliquer dans le processus de consultation?.
Pas grand chose de nouveau, la prudence de l'Etat a été exprimée par la sous-Préfette de Morlaix qui craint que certaines associations ne soient pas à la hauteur des enjeux collectifs et ne se préoccupent que du fond de leur jardin. Du coté de la chambre d'agriculture, c'était un peu le même son de cloche " causer c'est bien, mais à un moment il faut décider et il faut des gens sérieux pour cela..."
On a parlé ensuite des enquêtes publiques et j'ai dit qu'elles n'étaient pas très démocratiques parce que trop compliquées à lire pour qui n'est pas spécialistes. Elles sont également souvent sources de frustrations parce que l'on ne sait pas ce qui retient l'attention du commissaire enquêteur. Du coup son avis parait purement arbitraire. D'ailleurs qui sont les commissaires? d'anciens fonctionnaires de la DDA, de la DDE, de l'armée... ont ils les compétences pour apprécier et donner un avis?
On assiste, presque par la force des choses, à une judiciarisation de la décision et c'est le tribunal administratif qui bien souvent est appelé à trancher.
Dernier point qui m'a semblé intéressant à noter c'est l'appel systématique aux experts, à la création de commissions ad hoc... bref tout un tas de "machins" qui en fait permettent aux élus de fuir leurs responsabilités.
J'ai proposé (un peu par provocation) que lors des campagnes électorales (on peut commencer par les municipales) une liste de questions portant sur les obligations des communes soient posées par l'Etat (et oui, c'est lui qui a en charge l'application des lois) à l'ensemble des candidats. Par exemple vos propositions pour éviter que 5000 camions chargés de déchets prennent chaque année la route vers Laval ou se trouve le centre d'enfouissement régional. On pourrait même soumettre le remboursement des frais de campagne au fait que les candidats aient répondu aux questions. Je sais bien que je rêve... mais c'est ainsi, je pense que la véritable consultation démocratique, c'est l'élection. La ou le politique doit reprendre sa place et le "dire ce que je ferai et faire ce que j'ai dit..." me semble être la base de cette consultation démocratique.

23:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)