Daniel Le Bigot

Une trentaine de noyés cette semaine, une quarantaine il y a 3 semaines. Et c'est ainsi toute l'année.
C'est le triste sort de ces candidats à l'immigration vers de Mayotte. Cette fois ci on en parle dans la presse, souvent c'est le silence.
Sur l'île de Mayotte, la police mène de plus en plus de rafles (et que l'on ne vienne pas me dire que le mot est excessif). C'est le cas sur le marché de Mamoudzou. Un coup de sifflet et tous les clandestins s'envolent comme des moineaux, laissant en vrac la table, le tabouret et les quelques bananes prévues pour assurer la survie de la journée. Et c'est presque tous les jours pareil.
Dans une foret au sud de l'île, ayant perdu notre chemin nous sommes récemment tombés sur un groupe de clandestins qui se cachaient . Ils nous ont expliqué que tous les soirs ils dorment au village mais que dès le levé du jour, ils s'en vont sur les sentiers, se nourissant de noix de coco, pour échapper aux CRS.
Qu'est donc qui pousse ainsi ces milliers d'hommes et de femmes à quitter les Comores ou Anjouan sur leurs fragile "kwassa-kwassa" laissant sur place la famille, leurs racines pour tenter cette périlleuse aventure.
Sans doute l'espérance d'une vie meilleure, l'espoir de gagner ainsi la métropole et ses mirages. Pour certaines, tout simplement l'espoir de mettre au monde en terre française un petit bébé qui bénéficiera ainsi d'une chance de pouvoir un jour être Français. Non pas que le fait de devenir Français soit un but en soi. Mais cette carte de nationalité leur donnera ainsi la possibilité de gagner en toute légalité l'Europe. Le rêve.
En attendant ils sont des milliers à vivre chichement dans les bidonvilles de Khoungou, sans eau, sans argent ou si peu. Côtoyant les "oreilles" qui bien souvent les ignorent et les Maorais qui pour une partie estiment que ces immigrés puisent une partie de la richesse de l'île et sont donc des concurrents directes dans la course au niveau de vie.
Mayotte, l'Eldorado a certainement un goût amer pour beaucoup d'entre eux, mais visiblement moins que la vie sur place car à peine expulsés, leur premier souci est de retrouver une embarcation, un passeur pour tenter une fois de plus, et à prix d'or, le dangereux voyage. Ils sont des centaines a périr tous les ans, ils sont des dizaine de milliers à vivoter sur l'ile avec la crainte permanente d'être arrêtés par la PAF.
Notre attention est plutôt attirée par le Maroc et le sud de l’Espagne, à qui nous faisons facilement la morale. La tragédie de ce jour doit nous rappelle que si l'île de Mayotte est notre porte avion avancé dans le canal du Mozambique, elle est aussi notre vitrine, véritable miroir aux alouettes pour un continent affamé

Tout va bien...
Sarko s'est tapé un hamburger avec W Bush, celui ci lui a dit que pour peu qu'il (Sarko) lui propose une balade VTT, il (W) accepterait de venir en France. A toutes fins utiles je signale qu'il n'y a aucun circuit VTT en Bretagne.
Pour le reste que des futilités estivales.A Amiens, un gamin saute du quatrième. Il est dans le coma. C'est un jeune Russe. c'est bien connu que les gamins Russes pratiquent le saut a la perche comme nous la marelle.
Cécilia n'a pu venir a son chevet, elle et ses enfants font une angine blanche. C'est bien qu'elle ne soit pas venue, l'angine blanche est contagieuse ...
En fait c'est le 15 aout et les cerveaux tournent au ralenti. Pour preuve, vous n'avez été que 40 à consulter mon blog hier. Alors que vous étiez 120 le 11 juillet...
Pour vous dire, d'écrire ces 10 lignes m'a totalement épuisé. Je le devais histoire d'annoncer que j'étais rentré de vacances... mais je n'irai pas plus loin.
a demain.

« Un projet pour Kemper et sa région»

En octobre 2006 nous avions pris l’initiative de réunir autour des Verts, tous ceux qui souhaitaient un renouveau pour Kemper et sa région. Le travail de réflexion fondé sur nos valeurs de gauche avec l’écologie, le développement durable et solidaire comme fil conducteur s’est poursuivi jusqu’au printemps.
Ce travail nous a montré qu’il était possible de proposer un projet cohérent, porté par des hommes et des femmes qui avaient envie de faire bouger les choses sur la région quimpéroise. Les Verts ont pris toute leur place dans cette étape. C’est véritablement autour de leur projet global que s’est articulé la réflexion.
Le très bon score obtenu aux élections législatives (10,3% sur la circonscription et 11,6% sur Quimper agglomération) qui a suivi, il faut bien l’avouer la déception due au score de Dominique Voynet à la présidentielle, nous confirme dans l’idée que le travail de terrain, au jour le jour, est payant.té et la légitimité de conduire ce rassemblement. L’objectif étant, et celui-ci nous diffère d’une partie de la gauche
Le résultat du candidat Vert et de sa suppléante UDB est certes le fruit de notre mobilisation militante mais également de celle de nos partenaires de l’UDB et aussi d’une gauche alternative composée d’éléments encartés ou non qui ont su se rassembler autour de nos propositions.
Il nous reste à poursuivre ce travail de rassemblement pour, lors des prochaines municipales, proposer à kemper et aux communes de la région une véritable alternative intégrant nos préoccupations sociales et environnementales.
Le résultat électoral des Verts aux législatives sur Quimper nous donne clairement la responsabili radicale, de nous donner les moyens de participer aux exécutifs municipaux en y assumant nos responsabilités. Sur certaines communes il se traduira par une participation dès le premier tour à une liste de rassemblement à gauche partageant nos valeurs.
Sur Kemper, conformément aux orientations du congrès de Bordeaux, il s’agira de proposer au premier tour de ces élections municipales, un véritable projet qui se définira comme porteur des préoccupations:

Écologiques: la question des énergies, la place de la voiture, la maîtrise des espaces et la valorisation respectueuse de nos ressources naturelles ...
Sociales : le logement social, les services publics, la petite enfance, les personnes âgées, le soutien aux personnes en difficulté ...
Citoyennes : la démocratie participative, l’éducation populaire…
À l’écoute des évolutions de la société : une proposition culturelle ouverte et accessible, un accompagnement sportif en phase avec une pratique populaire, un développement économique respectant les personnes et l’environnement.

Pour être en mesure de peser fortement dans un rassemblement de l’ensemble des forces de gauche lors du second tour.

Nous avons accepté, à la demande du national, d’organiser les journées d’été de Verts à Kemper cette année. C’est une formidable occasion de montrer notre capacité à mobiliser l’ensemble de nos adhérents et au-delà de nos adhérents tout un mouvement autour de l’écologie. Ces journées d’été des Verts auront comme objectif principal la rénovation de notre Parti afin qu’il s’ouvre, grandisse, pour « écologiser » la société et pour donner une dimension écologiste majeure à la reconstruction de la gauche.
Nous avons ici déjà posé les premières pierres de cette rénovation en nous ouvrant aux autres composantes de la société pour affirmer le sens de notre slogan électoral. « On ne fera pas d’écologie sans les écologistes ». Il s’agit aujourd’hui de confirmer cette orientation afin d’être en mesure de présenter un projet et une liste de personnes pour le porter devant les électeurs.