20/06/2007
No comment!
et pour en voir plus sur cette soirée chaude... Ou notre tout nouveau Député Jean Jacques Urvoas laisse "exploser" est un bien grand mot mais quand même...
http://daniel.lebigot.free.fr/photos/
la page complète du télegramme.
UNESUD.2.pdf
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19/06/2007
On a gagné, on a ga... !
Comme quoi une lourde défaite, peut se transformer en victoire à l'arrache. Car la gauche a perdu ces deux élections et pendant 5 ans on va voir la même tête à l'Elysée et les mêmes tronches au parlement. Mais ce sursaut des électeurs pris de pitié pour une gauche qui risquait tout simplement l'implosion redonne du coeur au ventre du PS et le voilà reparti dans ses luttes internes et son autosuffisance ravageuse. "Apres le temps de éléphants voici venu le temps des jeunes lions"... on ne s'en sort pas de la jungle.
Allons, ne boudons pas notre plaisir, elle était quand même belle cette soirée, j'en ai encore les cheveux à l'envers. Mais qu'est ce qui s'est passé?
-Le coup de la TVA social. Sans doute en partie. Ils étaient tellement certains de la victoire qu'ils n'ont même pas pris la plus élémentaire des précautions pour annoncer une mesure qui mérite pourtant d'être regardée. Sur le fond je ne suis pas sûr que cette TVA, si elle s'applique sur certains produits, les voitures, les TV.... et laisse de coté l'alimentation soit une mauvaise chose. Faire porter le coût de notre politique sociale sur la consommation, en faisant ainsi participer les importations, au lieu de le faire porter exclusivement sur le travail me semble plutôt bien.
-Le basculement de l'électorat de Bayrou vers la gauche. Sans doute en partie et c'est une vraie surprise car j'ai toujours appris que le centre tombait systématiquement à droite, comme quoi? Si c'est le cas, je pense que les centristes de François peuvent encore gagner leur pari pour les consultations à venir.
-Troisième hypothèse, la remobilisation de l'électorat de gauche. Dans le bureau que je présidais à Quimper, sur 600 votants au premier comme au second tour, 50 ne sont pas venus au premier tour mais sont venus au second, et 50 sont venus au premier mais pas au second. Du coup se sont 100 voix qui ont pu changer sur 600, ce n'est pas mal.
En fait je crois que les trois éléments que je viens de citer ont joué, sans savoir dans quelle proportion. Et c'est un peu cela le charme d'une élection. On ne sait à priori pas ce qui peut en sortir.
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14/06/2007
Un bilan globalement ... pas tres positif.
Un petit 3,5% pour les Verts au niveau national. Il n'y a malheureusement pas de quoi pavoiser. 3% c'est le niveau de base, c'est à dire que dans toutes les circonscriptions, la simple présence d'un candidat Vert donne en gros 3%. C'est peu au regard de l'urgence qu'il y a à ce mobiliser pour la planète. C'est également peu au regard de l'intérêt que porte les français aux questions de l'environnement. Alors pourquoi? Pourquoi les Verts qui sont sur le terrain depuis bientôt 25 ans n'arrivent pas à dépasser les 10%, score que les français donnaient à Nicolas Hulot au premier tour de la Présidentielle. Il y a bien sûr le syndrome du 21 avril, il y a l'effet Sarko, il y a eu le coup du pacte écolo, mais je crains que ces causes ne suffisent pas comme explications. Il y a aussi certainement à regarder chez nous. Notre propre fonctionnement, notre positionnement politique ne correspondent pas à l'attente des électeurs et ils nous le font savoir.
Concernant notre fonctionnement, je pense que les français nous considèrent toujours comme des grands gosses, sympathiques mais pas très sérieux. C'est l'image qui est renvoyée par les médias à chaque congres ou AG. Ce n'est pas facile pour un parti politique qui prône la démocratie donc l'accès à la parole pour tous, de bloquer le passage à la tribune. Et pourtant, il y a des moments au dernier congres où je me suis dit qu'un filtre aurait été le bien venu. Evidemment ce sont ces interventions que la presse prend plaisir à retenir... contre nous.
Au niveau de notre positionnement politique également les choses compliquées. En gros les militants tirent le parti vers une gauche radicale... si si! Alors que cet électorat radical nous boude et préfère Besancenot. Notre électorat (si nous en avons Un électorat) se situe certes à gauche mais pas à gauche du PS comme nous le disons souvent.
Il n'est pas très fidèle et est toujours à gagner. En fait il navigue en fonction de l'enjeu de l'élection.
Je pense que nous pourrons gagner de vraies batailles lorsque nous aurons réussi à fixer cet électorat. Je n'ai pas de recette bien évidemment, mais je crois que si le PS va éclater pour des questions de divergences idéologiques profondes, nous les Verts avons à prouver notre capacité à travailler en même temps. En commençant par arrêter nos artificielles mais fratricides et ravageuses compétitions de courants qui n'intéressent personnes, à part nos quelques chefs de tentes et leurs fidèles supporters, mais qui brouillent une perception pourtant essentielle par la population.
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