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19/04/2007

On ne fera pas d'écologie sans les écologistes!

Elle a raison Dominique, il n'y aura pas d'écologie sans les écologistes. medium_DSC01870.JPG
Oh bien sûr chaque candidat ira de sa petite couche "ripolin" vert pale. Un petit plus pour une collecte sélective des déchets... sans remettre en cause, évidemment, les incinérateurs. Un petit peu de développement durable dans les projets, là encore sans toucher à notre niveau de consommation d'énergie. Quant à la bagnole, il y a déjà plus de 10 ans, un élu suisse de la ville de Berne, qui me montrait ce que sa collectivité avait fait pour limiter la circulation automobile en ville, me disait, "en France avec 3 ou 4 constructeurs d'automobiles vous n'avez aucune chance de mettre en place un véritable alternative à la voiture". Renault éternue, et la France s'enrhume reste encore la règle en matière d'économie industrielle.
Ne nous trompons pas, le chemin pour un véritable développement durable sera difficile. Habitués à consommer sans trop compter, c'est à une véritable révolution que nous invite Dominique. On ne remplacera pas le pétrole par les bio carburants, l'ensemble des surfaces cultivables n'y suffirait pas. Il va donc bien falloir DIMINUER NOTRE CONSOMMATION D'ENERGIE. Moins de déplacements va de fait nécessiter une réorientation des politiques en matière d'urbanisme. Il faudra que les instances publiques s'impliquent pour que les gens aux revenus modestes trouvent à se loger sur le territoire ou ils travaillent. La politique foncière publique, régulatrice du marché de l'immobilier, doit devenir une cause nationale.
L'habitat consomme 40% de l'énergie en chauffage, éclairage... Dans le logement social par exemple, que se passe t'il? Pour construire avce les financements dont ils disposent, les offices HLM choisissent un système de chauffage ou une isolation thermique bon marché... à l'investissement. Par contre le fonctionnement de ces logements s’avère onéreux,... pour le locataire. Une démarche écolo aujourd'hui est donc une démarche de solidarité.
L'écologie va créer des emplois. Qui plus est des emplois localisés. On les chiffre à 500 000, particulièrement dans les domaines des énergies renouvelables, des transports collectifs... Alors que le modèle agricole actuel aura fait passer de 1 million à 500 000 le nombre des agriculteurs en moins de 30 ans, une agriculture à taille humaine sera elle créatrice d'exploitations...
Les exemples sont si nombreux et leur bon sens si évident, que l'on se demande pourquoi les écologistes sont quasiment les seuls à porter ces projets. Les raisons sont assez simples, le système actuel concentre les richesses autour de quelques fortunes et ces fortunes sont aux leviers de commande. Elles n'ont aucune envie que cela change.
La révolution écologique est devenue indispensable pour la planète, elle est évidemment sociale car elle impose une nouvelle répartition des richesses.
Dimanche vous voterez utile en votant pour la planète.

00:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2007

"bouffer de la m.. pour ch... des étoiles"

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Marc Morvan (marin pêcheur, soudeur, artiste breton ) a encore frappé.
Inclassable, indomptable celui a qui la ville par la voix de son Maire a interdit la déambulation de son mouton géant vient faire un pied de nez à cette cité qu’il trouve décidemment trop fermée, peu innovante pour ne pas dire endormie. Au delà du caractère esthétique qu’il appartient à chacun d’apprécier, ce que nous relevons dans cet acte revendicatif, c’est le besoin d’avoir de l’espace pour exprimer son art. Ce que dit Marc Morvan nous l’entendons également de nombreux musiciens… pas d’espace pour des musiques modernes. C’est aussi ce que Yan Dénécé a exprimé dans l’aventure du théâtre du miroir.
Il ne s’agit pas pour nous ici de dénigrer ce qui se fait, aux beaux arts, au quartier, à l’école de musique ou au théâtre de Cornouaille mais bien de signifier qu’a coté de la culture institutionnelle, et quelque soit son niveau de qualité il y la nécessité de favoriser une expression directe d’acteurs locaux. Cette expression a existé sur quimper, on se souvient des cafés cabarets « chez Paul » au « Népenthes » des formidables spectacles donnés à Penhars lors des « labels nocturnes ».
Nous avons l’impression depuis plusieurs années, d’un étouffement de la créativité. L’expression culturelle est devenue lisse, correcte. C’est la conséquence du choix politique, ou plutôt de l’absence de parti pris d’une équipe municipale que nous regrettons profondément.
Il est donc bon que des artistes par leur provocation nous rappellent que de tout temps l’art a choisi la résistance et c’est donné pour mission de déranger l’ordre convenu.

22:25 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)

09/04/2007

Contre l'indifférence.

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En hommage à Amina



L’ ILLUSION DES MURS !

L’Europe a connu le mur de Berlin.
Le Moyen Orient connaît un autre mur entre Israël et la Palestine.
Il est encore d’autres murs plus subtils et redoutables.
Des Murs à géométrie variable : ceux qui séparent le Nord et le Sud.
Ils s’élèvent au Mexique et au Maroc ou en Espagne,
En France ou en Italie.

Murs de béton ou de barbelés
Murs d’administration ou de papiers.

Ils sont illusion…. Ces murs si hauts soient-ils !
Il n’est pas de murailles ou de murs qui s’écroulent !
Il n’est pas de murs qui ne deviennent inutiles !

De tous temps, les hommes vont là où ils peuvent vivre.
Un jour, un sage ô combien clairvoyant, écrivait :
« Si l’argent ne va pas là où sont les gens
Les gens viendront là où est l’argent ! »

Ils viendront, et ils viennent par mer, par terre, par charter,
Confiant leur vie à des passeurs sans scrupule,
Jouant le tout pour le tout, dans des barques de fortune,
Cachés dans des wagons
Ou dans le train d’atterrissage des avions.
Avec la rage du désespoir, ils partent … .
Courent tous les risques,
Se jettent sur des murs de barbelés,
Tentent de franchir des murs électrifiés.
Plutôt mourir dans la dignité
Que de mourir de faim ou dans l’insécurité.

Fermons les portes et toutes les portes.
Ils passeront par les fenêtres.
Alors, pays du Nord, écoutons leurs cris,
Passons des accords de développement avec les pays du Sud.
Et nous, ici en France,
Tissons des liens qui passent les frontières
Avec les sans papiers et qui arrivent chez nous.
Oui, tissons des liens qui ne seront pas des murs, mais des ponts.
Car les murs, et tous les murs ne sont qu’illusion !

Jacques Lancelot

Amina nous a quittés pour franchir le mur de la vie.

00:40 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)