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16/11/2006

responsable mais pas coupable!

Réaction aux propos tenus ce jour dans Ouest France par Mm Coustans Adjointe au Maire de Quimper.

Concernant la distribution de l’eau sur la ville, il me semble bon de rappeler quelques principes.
Premier principe: Le Maire est responsable et seul responsable de la distribution, tant au niveau qualité que mise en œuvre. Si la ville choisit, et c’est le cas pour Quimper, un système de Délégation de Service Public il n’est reste pas moins que la responsabilité incombe à son premier magistrat. Si le délégataire ne respecte pas son contrat de délégation, c’est au Maire d’agir auprès de lui et non pas aux habitants.
Dans le cas des éclatements de tuyaux repérés dans le quartier du Braden, c’est évidemment la ville qui est responsable. Cela ne veut pas dire qu’il y ait eu faute (pas forcement coupable) mais simplement que pour des raisons techniques la pression dans le réseau de ce quartier a dépassé les valeurs habituelles, sans doute au-delà des 10 bars. Hors il ne devrait pas y avoir de secteurs ou les pressions dépassent les 6 à 8 bars. Il est donc anormal de rejeter la responsabilité sur les habitants ou sur les plombiers qui n’auraient pas fait correctement leur travail.
C’est donc à la ville de trouver un arrangement en évitant, cela va de soi, le recours au tribunal administratif.
Deuxième principe: plus la pression est haute et plus la consommation augmente. Un robinet ouvert 30 secondes sous une pression de 10 bars laisse couler plus d’eau que si la pression était de 4 bars. C’est un problème du niveau d’entrée en sixième.
Il est donc anormal que menant par ailleurs une campagne visant à réduire la consommation « plus ça coule et plus ça coûte » la collectivité laisse perdurer une situation ou certains secteurs de la ville seraient alimentés par un réseau supérieur à 10 bars. Si cette pression s’avère nécessaire dans le réseau pour « pousser » l’eau vers des quartiers "hauts perchés", il revient à la collectivité de réduire les pressions aux compteurs des habitations.
Cela à certainement un coût, et ce coût, comme celui de la pose des réseaux est normalement porté par l’ensemble de la collectivité.
C’est le principe même de la solidarité d’un service public.

15:12 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)

15/11/2006

Crêpes solidaires.

Les demandeurs d'asile ont besoin de moyens financiers pour faire valoir leur demande. Frais de dossier, d'avocats. Le collectif de Kemper aide dans la mesure du possible ces demandeurs mais ses moyens, comme nos ressources fossiles sont épuisables.
Le Collectif Droit d'Asile de Kemper organise donc, pour renflouer sa caisse commune, une soirée crêpes en musique le vendredi 1er décembre, au Chapeau Rouge.
L'animation musicale sera assurée par les Zingueur's Band medium_zings.jpg
Le ticket comprenant un repas crêpes (une complète plus deux crêpes au choix) et l'animation musicale est fixée à 12 euros pour un adulte, 6 euros pour un enfant. L'apéritif est offert.

Inscriptions au 06 85 58 14 07

15:50 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)

bravo Bilou!

Bon je sais on va me dire ... "mais tu te rends compte il balade la pub pour le groupe Sill, pire pour Véolia... "
Je réponds, que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre. (Je sais c’est un peu prétentieux et surtout, il y a des droits d’auteur).
Bon blague à part, je suis très heureux que Bilou (l'ex Bigouden devenu Glazik) termine en beauté cette course du rhum, parce que c'est un vrai marin et un type bien. medium_bilou1.JPG
Même que lorsqu'on lui parle de port Laforet pour les monocoques 60 pieds, il dit que Concarneau c'est mieux et plus pratique. C'est exactement ce que nous écologistes, disons également concernant l'agrandissement du port que prévoit la SEM et le conseil général. 11fev_port_la_foret.doc
Nous avons dans ce secteur deux ports Concarneau et Douarnenez, qui ont des capacités d'accueil importantes avec des ateliers de construction et de réparation qui demandent à être modernisés. Alors pourquoi aller creuser et bétonner le chenal de port Laforet???
Oui la plaisance peut dynamiser une activité économique dans la région, mais à condition de ne pas y sacrifier nos paysages côtiers et nos ressources halieutiques qui souffrent déjà suffisamment.
Ne laissons pas ce domaine d’activités aux promoteurs immobiliers et aux marchands de vedettes. Je suis pour que la Cornouaille en tant qu’institution politique au service d’un territoire se positionne clairement pour développer une plaisance écologiquement compatible (c’est un nouveau concept plus précis que, développement durable).
Nous avons dans un rayon de 20 km les meilleurs « skipper » au monde. Ils sont tous profondément préoccupés par la préservation de la planète. Ils peuvent être des ambassadeurs efficaces si nous savons les associer à un projet pour une plaisance respectueuse.

01:20 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (1)