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23/10/2018

ça branle du manche à QBO....

conseil co2.JPGLe conseil Communautaire de QBO du 18 octobre a effectivement été mouvementé. Il a mis en évidence un malaise à l’intérieur de l’assemblée.

 Le premier dossier chahuté concernait « le projet de pacte de solidarité fiscale et financière ». Sans entrer dans le détail, l’Etat va réévaluer  la dotation qu’il  verse aux communes de QBO. Les calculs du Ministère font que certaines  communes vont voir leur dotation augmenter  et d’autres, en particulier celles du Pays Glazic,  diminuer. On peut  facilement comprendre la grogne de celles-ci. La Communauté par son Président, a  proposé, pour calmer les esprits, de compenser sur quatre années et  de manière dégressive,  cette perte de recette par une « Attribution de compensation communautaire ». Le premier vice-président n’est pas d’accord et propose lui, que ce soient les communes bénéficiaires et non la communauté, qui fassent preuve de solidarité en reversant une compensation aux communes perdantes.

Le second dossier de friction porte sur la définition de l’intérêt communautaire et tout particulièrement sur le transfert de deux compétences actuellement municipales vers l’action sociale de la  communauté. Il s’agit de de la gestion des EHPAD (établissement pour personnes âgées) et de la petite enfance. Même scénario le Président propose ce transfert dès aujourd’hui et le premier vice-président souhaite dialoguer pour affiner la proposition actuelle qui laisse planer un doute sur l’avenir des emplois de ce secteur sur l’ancien Pays Glazic.

En fait, sur le fond, ces deux dossiers montrent la prédominance montante de la communauté d’agglomération par rapport aux communes. La loi NOTRE a fortement imprimé cette orientation  et à mon avis on n’y reviendra pas. Les communes sont progressivement vidées de leurs compétences au profit de la communauté. Il est alors naturel que les conseils municipaux des communes s’interrogent sur leur devenir. Cette mutation va profondément transformer les rapports entre citoyens et élus. Il est donc  essentiel de  prendre le  temps nécessaire à faire évoluer les esprits. Le problème est que Le Président de QBO, fort de sa légitimité de Maire de la commune centre,   fait le forcing et qu’agissant de la sorte il brutalise les Maires des autres communes qui ont l’impression de se faire dévorer par Quimper.

Je suis convaincu de la pertinence du regroupement communautaire à l’échelle du territoire. Je pense que les communes n’ont plus les moyens de mener les politiques indispensables à l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Il va donc falloir y aller mais la meilleure manière n’est certainement  « sabre au clair à la hussarde ». Le Président de la communauté doit être le rassembleur et pour se faire il doit écouter, dialoguer chercher le maximum de consensus. C’est tout cet  état d’esprit qui manque aujourd’hui à QBO. Alors on assiste, comme jeudi,  à des prises de position ponctuelles  souvent  justifiées par la crainte mais qui devront céder la place à un véritable échange politique sur un projet de territoire.   Ce projet n’aura d’ailleurs son sens que lorsqu’il sera porté par une équipe communautaire qui aura été élue par  les habitants du territoire et non plus par des conseillers municipaux élus actuellement sur des projets municipaux aussi différents qu’il y aura de communes. 

09/09/2018

Quel avenir pour Nicolas Hulot?

D1ED34BC-E728-46F2-941F-58BEC45D08B4.jpegLa  démission  de Nicolas Hulot restera sans doute le fait politique majeur de l’été pour le gouvernement et si la nomination de F De Rugy soulève à contrario si peu d’enthousiasme, c est bien que le symbole est très différent. N Hulot représentait pour les français une caution, tout en sachant qu’ il n aurait pas les coudées franches, il espérait pouvoir faire avancer les dossiers écologiques. Malheureusement après une année de mandat, le bilan reste maigre et N Hulot en est parfaitement conscient. Sa démission devenait donc inéluctable au risque, sinon de discréditer et son image et ses actions hors gouvernement. Par contraste, l acceptation par F De Rugy de reprendre cette délégation à l écologie apparaît comme une manœuvre du chef de l État afin d’avoir à ce poste une personnalité peu connue des Français, toute dévouée à son ambition d’être au gouvernement et par conséquence parfaitement maîtrisée par le pouvoir. Les plus pervers iront même jusqu’à imaginer que la nomination de F De Rugy n à que comme seul objectif de libérer le perchoir de l’assemblée pour y  accueillir Richard Ferrand lui aussi en quête d une place de choix.

Nicolas Hulot a certes subi des critiques. Son train de vie, les hélicoptères, les grosses voitures ont souvent été rappelés et pourtant sans l’ atteindre vraiment. Il reste et les sondages le montrent, une des personnalités préférées des Français. Il y a de la sincérité dans son engagement pour la planète et les gens le sentent. 

Sa démission, si elle a surpris tout le monde n’ a rien à voir avec un coup de tête. Cette fameuse réunion avec le lobby des chasseurs n’est que la goutte qui a fait déborder le vase. Il l’a dit lui même ensuite la différence de logique entre le système économique prôné par ce gouvernement et la nécessité de revoir notre croissance pour atteindre un équilibre écologique constitue un grand écart insurmontable. Les arbitrages se faisant systématiquement au profit du monde économique, il n avait d’autre solution que de quitter le gouvernement pour cesser d’en être la caution. 

La question qui va maintenant être posée à Nicolas Hulot, portera sur la place qu’il  compte occuper sur le terrain politique. Car il paraît invraisemblable qu’après cet épisode au gouvernement, et au vue de sa popularité, il disparaisse de la scène politique.

26/07/2018

Y aurait il trop de places de stationnement à Quimper ..?

                      locmaria.jpg Étonnant pour ne pas dire maladroit ce télescopage entre l’arrivée de la fête foraine sur les parkings allées de Locmaria et la semaine du festival de Cornouaille. Je ne suis, et loin ne s’en faut, pas un accroc des voitures au centre-ville. Je trouve d’ailleurs que la situation ne s’améliore pas malgré les propos du maire en ce qui concerne les stationnements et la circulation intempestive dans les espaces normalement réservés aux piétons du cœur de ville. Mais là je dois dire que je ne comprends vraiment  pas. Habituellement la fête foraine  arrive fin juillet voire début aout. Au moins une semaine après le festival  de Cornouaille. Cette année les deux manifestations se dérouleront simultanément sur des places publiques.

                       Normalement les deux parkings des allées Locmaria accueillent près de 230 places de stationnements. Dans le cadre d’une véritable politique d’aménagements urbains,  cet emplacement au cœur de la ville aujourd'hui entièrement dédié à la voiture, pourrait  être mieux utilisé. Il pourrait, au moins en partie,  mettre en valeur l’Odet et assurer une liaison avenante vers le quartier de Locmaria. Pour cela il faudrait mener une autre politique des déplacements et d’accueil des véhicules en ville, en favorisant le transport publique et les parkings en périphérie. Mais à ce jour cette politique ne semble pas être la préoccupation principale du Maire. Alors quel sens donner à la neutralisation de ces deux parkings pendant un événement festif qui se situe lui aussi place de la résistance?.

 

                       Je m’étonne par ailleurs   du silence de l’association "des vitrines",  qui n’hésitait pas à sortir le carton rouge quand il s’agissait de proposer  une nouvelle politique des déplacements lors du mandat de la précédente équipe municipale. La place st Corentin, la place terre au duc, la Providence autant de projets qui ont amené une amélioration qualitative du centre-ville,  ont vu l'association  « les vitrines » se soulever et le président des halles de l’époque, occuper le parvis  de la mairie pour crier leur opposition.    De là à dire que l’action et la motivation  de cette association dépend essentiellement de  la coloration politique de l’équipe municipale, il n’y a qu’un pas.