Daniel Le Bigot

Je ne sais pas si le confinement est la bonne solution… mais à défaut de bonne solution avérée, il semble bien que ce soit celle qui permette de gérer au mieux cette pandémie. Alors on y va pour le confinement. Les discours du chef et d’Etat et du premier Ministre sont d’ailleurs très clairs en la matière… Mais alors que vient faire Bruno Le Maire (Ministre de l'Economie) avec sa musique  qui se répète jusque dans la préfecture du Morbihan … « allez travailler, la France a besoin de vous, 1000 euros pour ceux qui reprennent le taf…. »

D’ un côté restez confinés de l’autre, sortez,  allez au boulot…  Le message du confinement  ne peut pas passer dans ces conditions. En gros vous sortez en short et tennis, la police vous demande de rentrer chez vous. Vous prenez une truelle ou un marteau,  vous allez ou vous voulez. Dans ma rue une camionnette et deux plâtriers côte à côte à tirer une cloison…  

Je le redis,  à défaut,  le confinement   semble être  la seule solution actuellement efficace,  alors allons y. La santé de toutes et tous prime sur tout,  donc sur l’économie.  C'est bien le discours que l’on nous fait entendre.  Le gouvernement a donc tout intérêt à s'accorder afin d'éviter les dissonances qui rendent le discours inaudibles. Bien entendu qu’il faudra sortir de cette crise et il faudra que l’économie reparte d’une manière ou d’un autre. On pourrait d’ailleurs profiter pour la relancer sur une base plus sensée que celle qui nous fait attendre que la Chine en ait terminé de son coronavirus pour qu’elle nous livre enfin les masques que nous avions oublié de fabriquer ici. On pourrait aussi se dire qu’il vaudrait  mieux avoir un hôpital qui fonctionne normalement,  avec du personnel en nombre suffisant prêt pour affronter une crise sanitaire plutôt qu’un système en crise de sous-effectif récurrent,  à qui on demande aujourd’hui l’impossible.

Après Pont-l’Abbé, Loctudy et Plobannalec-Lesconil (partenariat "Sur un Air de Terre), Kernavélo a animé une réunion publique de présentation des résultats du baromètre des villes cyclables le Jeudi 5 mars à Quimper

Kernavélo a détaillé les résultats du baromètre (classements et comparatifs avec d’autres communes, points noirs et tronçons dangereux identifiés par les contributeurs au baromètre).

La parole a été ensuite donnée aux représentant.e.s des listes aux élections municipales, qui ont présenté les grands axes de la politique cyclable qu’ils ou elles souhaiteraient mettre en oeuvre une fois élu.e.s.

Valérie Huet-Morinière et Patrick Troglia ont présenté les mesures de la liste "Quimper Ensemble" d'Isabelle Assih

Ouest-France 4/3/2020

Isabelle Assih, tête de liste de Quimper Ensemble pour les élections municipales de mars 2020, souhaite rappeler qu’une partie de ses colistiers, dont la n° 3, sont encartés Europe Écologie-Les Verts. Ils ont participé à la création du programme.

Quelle sera la liste la plus verte de ces municipales 2020, à Quimper (Finistère) ? La liste Quimper Ensemble d’Isabelle Assih, regroupant différentes personnalités de gauche, dit : « Moi ! » Ce mercredi 4 mars 2020, elle proposait aux journalistes un point presse, afin de faire parler six des sept encartés Europe Écologie-Les Verts (EELV) que compte sa liste (le plus connu d’entre eux, Daniel Le Bigot, actuel conseiller municipal d’opposition, était absent).

« Nous nous réjouissons que l’écologie soit aujourd’hui présente dans tous les programmes, indique Isabelle Assih. Mais nous nous sommes rendu compte, notamment lors des opérations de porte-à-porte, qu’il régnait une certaine confusion dans la ville sur la place des écologistes. »
« Nous avons uni nos forces »

En effet, les militants EELV se partagent entre la liste « de rassemblement de la gauche » d’Isabelle Assih, la liste Choisir l’écologie pour Kemper et son agglomération, créée par des encartés EELV et la Coopérative écologique et sociale, « liste citoyenne ».

« Il était important pour moi de rassembler des militants de l’écologie de longue date, avec un certain savoir et des propositions », indique Isabelle Assih. « Nous avons uni nos forces pour pouvoir gagner », argumente Françoise Dorval, membre d’EELV et n° 3 de la liste.

« Nous nous étions présentés sur la liste Quimper l’écologie à gauche, aux précédentes municipales, poursuit-elle. Nous avions déjà travaillé sur un projet. » Plan vélo, bus, bio dans la restauration collective, protection de la biodiversité… Selon les militants, les propositions écologistes se sont « parfaitement intégrées » dans le programme de la liste Quimper Ensemble. « Il n’y a eu aucun point de blocage », assure René Bilien, n° 24, autre EELV.
« Notre but, c’est que ça fonctionne »

« Nous avons aussi été contents de voir, dans le programme, le projet de création d’une direction générale en charge de la transition », poursuit Françoise Dorval, la n° 3. Isabelle Assih acquiesce. « Notre but, c’est que ça fonctionne et que cela soit transversal. »

Et comment se positionnent-ils face aux EELV des autres listes ? « Chacun fait ce qu’il veut. Moi, je crois en ce que je fais », répond René Bilien. « La liste EELV est née d’une scission avec la Coopérative, nous, on avait déjà fait le choix du rassemblement, on a continué notre route », dit Françoise Dorval. Tous vantent la « cohésion du groupe ». Aux électeurs de plonger le nez dans les programmes !