06/03/2020
Sur la liste Assih, les feux sont au Vert
Conférence de presse très « verte » ce mercredi pour la liste d’Isabelle Assih, dont la candidate avait d’ailleurs affirmé qu’elle voulait être « le premier maire écolo de l’Ouest breton » début février, lors de la présentation de son programme sur la transition écologique.
Cette fois-ci, ce sont ses colistiers issus d’Europe Écologie Les Verts, dont plusieurs membres se trouvent par ailleurs dans l’équipe de Martine Petit (Quimper écologie solidaire), qui tenaient à s’exprimer. Ils sont sept sur la liste de la candidate de Quimper ensemble, respectivement aux 3e (Françoise Dorval), 10e (Daniel Le Bigot), 15e (Véronique Chanterelle), 24e (René Bilien), 26e (Claude Le Brun), 31e Françoise Philippe Richard et 45e rangs (Céline Burgos).
Sept candidats qui se réjouissent du programme de la candidate, qu’ils estiment à la hauteur des enjeux écologiques. Ils citent le plan vélo, les transports décarbonés, la réduction des déchets, une ceinture verte autour de Quimper avec du maraîchage bio, l’alimentation des structures quimpéroises en produits locaux…
« Rien que la création d’un directeur chargé de la transition écologique, c’est un acte fort que l’on ne retrouve sur aucune liste, estime Françoise Dorval. Il n’y a pas de point de blocage entre nous. Nous ne regrettons pas notre choix et nous sommes là pour le réaffirmer ».
Claude Le Brun va même plus loin. « Nous pouvons nous exprimer, nous avons trouvé ici le bien vivre ensemble », lâche-t-il malicieusement, en référence aux derniers échanges un peu tendus entre sa candidate et la liste du maire sortant au sujet de l’intégration.
07:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2020
"Bénalla" coupable d'avoir mal inspiré le Président de QBO
C'est une affaire qui date depuis plus d'un an maintenant. En pièce jointe vous trouverez la question orale que j'ai posée lors du conseil communautaire du 20 septembre.
20set18 question ecrite eau.pdf
Une « crise grave »: 20 septembre conseil communautaire
« La délibération du conseil communautaire n’étant pas prise, il appartenait au président d’interrompre la procédure et de mener une enquête interne afin de cerner les responsabilités, déclare Daniel Le Bigot (Kemper écologie à gauche). Il n’y avait pas d’obligation de saisir le procureur. La dureté de cette décision n’est pas de nature à maintenir un climat de confiance et de sérénité au sein de la collectivité. »
Cette affaire est grave, il ne faut pas la minimiser. » Répliquait le Président de QBO. Daniel Le Bigot lève le doigt et reprend : « Vous êtes partis trop vite. Il s’agit d’une suspicion de conflit d’intérêts. Ce n’est pas un délit. » « Tu vas nous faire un cours de droit », crie Georges-Philippe Fontaine (Quimper). « Je m’en tiens à ce que j’ai dit, conclut le président. Le seul qui doit mesurer ses propos au millimètre, c’est moi ! »
------------------------------------------------------------------------------
Je vous livre in extenso (retranscrits par OF) les échanges tenus par Le Président de QBO, moi-même et Georges Philippe Fontaine lors du conseil communautaire du 20 septembre 2019. Les aveux de Alain Decourchelle ce jour viennent compléter cet échange qui de mon point de vue donnait déjà le ton de ce qu’il faut bien nommer aujourd’hui « l’affaire de l’eau ».
Des suspicions de conflit d’intérêt, il y en a eu d’autre durant ce mandat. Il appartient à l’autorité qui en a connaissance d’y mettre fin. Mais à défaut de prise illégal d’intérêt, cette suspicion n’est pas un délit. Elle ne justifie donc pas, référence faite par le Président à L'article 40 du code de procédure pénale, d’être portée à la connaissance du Procureur.
En fait pour bien comprendre cet épisode il faut revenir à l’affaire Bénalla et aux reproches faits alors à E Macron d’être resté flou quant au comportement de son collaborateur. Le Président de QBO a eu peur que lui soit reproché à lui aussi, un manque de rigueur. Du coup il n’a pris le temps ni de la réflexion ni de demander conseil. Et c’est vraiment là que se situe son erreur de comportement et de jugement. On attend plus de sang-froid d’un Président. Le résultat ne s’est pas fait attendre, se sentant exposés, les agents des services sont tétanisés par le sort incompréhensible réservé à leurs collègues.
Autres faits incompréhensibles: c’est le Directeur des ressources humaines de la ville qui plus d’un mois après la décision du procureur, annonce le non-lieu aux intéressés. Les avocats ne sont même pas informés. Là encore, on est en droit d’attendre de l’autorité qu’elle soit judiciaire ou administrative plus de respect et d'humanité vis-à-vis des agents incriminés.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2020
Une Histoire d'eau !
C’est bien qu’ Alain Decourchelle précise aujourd’hui, que dans l’Affaire de l’eau, à savoir la mise en concurrence pour la délégation de service public sur l’ancien Pays Gazik, il n’y aurait eu aucun délit. Il était alors, vice-président de QBO en charge des questions de l’eau donc parfaitement au courant de la procédure et responsable de la démarche. Ce qui par contre est étonnant c’est qu’il ait attendu cette date du 19 janvier pour le dire. L’affaire a éclaté par une déclaration tonitruante du Président de QBO disant, en substance, qu’il mettait fin à la procédure du fait d’une suspicion de conflit d’intérêt de la part d’un agent du service eau et environnement ainsi que de son directeur du service. Allant plus loin, Le Présidente transmettait alors au procureur le dossier et suspendait les agents concernés.
Cela fait maintenant près de 17 mois que cette affaire a débuté et malgré mes demandes d’explications réitérées lors de 4 conseils communautaires, nous en sommes toujours au même point. A savoir les réponses du Président de QBO, « l’affaire est dans les mains du procureur, je n’ai pas de commentaires à faire… ». Ce que le Président omet de dire c’est qu’il y a conjointement à cette procédure au tribunal, une enquête administrative en cours. Et concernant cette enquête c’est le Président de QBO qui en porte la responsabilité. Alors, je veux bien croire que les cadres de l’administration soient surchargés de travail mais de là à laisser deux agents reconnus pour la qualité de leur travail dans l’incertitude complète quant à leur avenir, ceci confine à de la maltraitance.
Il y a d’ailleurs de fortes chances que cette affaire ne se dégonfle qu’après l’épisode des élections municipales. L’actuel candidat L Jolivet n’a bien évidemment aucune envie de se voir désavouer et par le tribunal et par l’administration deux mois avant cette échéance. Moralité ce sont deux agents appréciés qui font les frais de cet intempestif coup de menton.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (1)