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02/10/2019

Acharnement pour une ligne sous perfusion

chalair.jpgQue ce soit la compagnie Chalair ou Air France qui remporte l’appel d’offre concernant l’Obligation de Service Public entre Quimper et Orly n’est pas la véritable question. C’est l’existence même de cette OSP qui interroge. Cela veut simplement dire que   les collectivités, Etat, Région, Département et QBO vont injecter 3 millions d’Euros par an et ceci pendant quatre ans, dans le fonctionnement de la compagnie qui sera retenue. Si l’on évalue la fréquentation de cette ligne à partir de Quimper à 80000 passagers par an, ce sont près de 40 euros par passage qui seront versés par les collectivités aux usagers de cette lignes.

Cette subvention est d’autant plus injustifiée par le fait que la plupart des usagers de cette ligne Pluguffan Orly  sont des acteurs économiques et qu’ils ont la possibilité soit de prendre l’avion à Guipavas soit,  ce qui me semble le plus logique de prendre le TGV en gare de Quimper pour arriver Gare Montparnasse.

 Il parait plus important que les collectivités se mobilisent pour que les tarifs des TGV en direction de Paris  soient plus facilement abordables et qu’il soit possible de faire un aller et retour dans la journée pour participer à une réunion de travail dans la capitale. Ce qui signifie qu’il y ait un train au départ de Quimper qui puisse déposer ses passagers à 8h30 en gare Montparnasse (actuellement le premier train arrive à 9h10) avec un retour  à 19h au départ de Paris.

Certains députés ont proposé que l’Etat cesse de subventionner les lignes intérieures dans la mesure ou il existe pour le même trajet une ligne TGV. Cela me semble une bonne proposition.     

26/09/2019

un financement participatif pour la centrale solaire de Kerjéquel.

centrale.jpgUne centrale solaire sur l’ancienne décharge de Kerjéquel, l’idée n’est pas nouvelle mais le projet cette fois semble tenir la route. 4,5 Méga Watts, c’est l’équivalent de trois   éoliennes du type de celles qui sont en bordure de voie express près de Chateaulin.  La communauté d’agglomération QBO a choisi de confier  à une société, la réalisation ainsi que la gestion du  fonctionnement de cette unité.

Dès la constitution de la société, QBO devrait posséder de l’ordre de 70 % des parts du capital. C'est la condition quasi incontournable pour que le dossier soit retenu par la Commission Régionale de l'Energie.  Il me semble important que dans le même temps les habitants du territoire soient invités à investir dans le projet dont le montant total sera de l'ordre de 3,5 M d'euros. L’investissement citoyen est un bon moyen  pour impliquer les populations dans la mise en place de mesures destinées à  lutter contre notre dépendance au pétrole. Le but dans cette opération ne doit pas être  pour la collectivité comme  pour les citoyens de gagner de l’argent mais bien de participer à une solution qui consiste à diminuer notre empreinte carbone. 

09/07/2019

« Il faut rassembler la gauche et les écologistes »

gauche ecolo.JPGLe Télégramme 7/7/2019 par Ronan Larvor


On la sentait venir. La prise de distance entre Daniel Le Bigot, seul élu d’opposition Europe Écologie Les Verts au conseil municipal, et les autres militants quimpérois du parti écologiste qui étaient à l’origine de la démarche Kemper 2020, semblait inéluctable. Depuis des mois, l’élu plaide pour un rassemblement à gauche au premier tour, seul à même, selon lui, de battre Ludovic Jolivet.
« Je reste convaincu qu’il y a une urgence écologique et que la municipale est un bon moyen de mettre en place un véritable projet écologique à l’échelle du territoire, commentait samedi Daniel Le Bigot. Pour y arriver il faut pouvoir constituer une majorité susceptible d’emporter la mairie. Je pense que pour cela il faut, dès le premier tour, face aux listes du maire et d’En Marche, présenter une liste qui rassemble la gauche et les écologistes. La stratégie choisie par la "coopérative" n’est pas celle-là. J’en prends acte. Je continue cependant à œuvrer pour un rassemblement dès le premier tour. Tout peut se passer, tout est possible jusqu’au dépôt des listes ».

Les stratégies sont donc pour l’instant irréconciliables. Reste que l’élu sortant ne dit pas avec qui il va repartir. Il avait clairement dit sa « sympathie » pour l’initiative de sa collègue de l’opposition Brigitte Le Cam, aujourd’hui dissidente d’En Marche, la démarche initiale autour des partis de la socialiste Isabelle Assih, ne lui semblant pas pertinente. Depuis, cette dernière a aussi mis son drapeau dans sa poche et plaide pour un rassemblement plus large. Il semble qu’un autre pôle à gauche puisse donc se constituer qui rassemblerait au moins le mouvement piloté par Isabelle Assih et le petit groupe fédéré par Brigitte Le Cam. Une rencontre entre les deux leaders est prévue cette semaine. Daniel Le Bigot pourrait donc rejoindre ce regroupement, s’il a lieu. Reste l’incertitude concernant le PC de Piero Rainero, autre élu d’opposition, qui ne s’est pas exprimé depuis longtemps sur ces mouvements de campagne.