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01/02/2021

c'est quoi l'essentiel...?

essentiel.jpgEn fait c’est quoi un produit essentiel ?  On nous dit que les magasins qui commercialisent les produits essentiels resteront ouverts pendant ce confinement, que l’on nous prédit pour d’ici peu. C’est donc qu’il doit y avoir une définition pour ces produits. Alors chacun y va de son couplet, avec plus ou moins de bonne foi. Il y a quelques semaines des fidèles se réunissaient à genoux devant la cathédrale réclamant la réouverture des églises au titre que la pratique du culte relèverait de l’essentiel. Après tout, pourquoi pas ? Ce matin dans le télégramme, le patron d’un Love-shop de Concarneau prétend que ses objets, insolites pour certaines personnes mais visiblement usuels et pratiques pour d’autres, tels que « rabbit » pour madame et « poupée gonflable » pour monsieur, ont également une valeur essentielle.  Faut-il en douter ?

Ces deux revendications du qualificatif « produit essentiel » aussi contradictoires montrent bien l’élasticité de la définition. Et ceci sans évoquer les amateurs de musique, de lecture, de théâtre qui tous revendiquent le caractère essentiel   de leur passion. Alors quels magasins, quels lieux, peuvent rester ouverts dans cette période ou la préoccupation de nos instances semblent bien fluctuantes au-delà du bien fondé de tout faire pour que les hôpitaux ne soient débordés.  J’avoue que la réponse n’est pas simple. Si l’on considère que la situation sanitaire l’emporte sur toutes autres considérations, il y aurait lieu, sans doute, de s’interroger sur des produits non pas essentiels mais vitaux. Et même sur cette notion les points de vue risquent d’être divergents. Le fumeur va bien évidemment considérer que son paquet de cigarettes est vital pour lui, alors qu’au sens stricte de la définition il serait plutôt létal. C’est d’ailleurs écrit sur le paquet « fumer tue » comment dans ce cas considérer le paquet de cigarettes comme vital. On peut multiplier ainsi les exemples, manger de la viande 5 fois par semaine serait considéré  comme vital alors que de plus en plus de végétariens nous disent tout le bien qu’il y a, à sortir du régime carné.

A y réfléchir, ceux qui aujourd’hui sont amenés à prendre des décisions, sont condamnés à se fâcher avec une bonne partie de la population tant celle-ci est partagée. Du coup le pilotage démocratique devient particulièrement périlleux. Le gouvernement sera donc jugé, sans doute pas pour ces actions mais plutôt sur son bilan final de la crise et ceci en comparaison avec les pays voisins. Combien d’hospitalisés, combien de morts pour combien d’habitants. Les bureaux d’études de statistiques ont de beaux jours devant eux.

30/12/2020

Voie verte... il manque un bout.

lbd voie verte.jpgDans le cadre de l'enquête publique concernant le projet de voie verte entre Quimper et Pluguffan,  je souhaiterais faire les remarques suivantes.

Tout d'abord vous assurer de ma satisfaction de voir ce projet entrer en phase active.

Je regrette cependant qu’au projet présenté,  il manque un barreau essentiel. En effet le projet part de la rue de Bournazel. Aucune liaison avec la gare n'est prévue à ce jour.  Nous allons nous retrouver avec le même problème que sur la voie verte vers Douarnenez qui débute à Ti Planche. La liaison verte centre-ville Ti Planche n'est pas assurée. Nombre de Quimpérois nous disent ne pas utiliser cette voie verte, pourtant bien agréable, pour uniquement cette raison. Le manque de sécurité pour rejoindre Ti Planche.

 L’absence de ce barreau la gare/ Bournazel provoquera donc une rupture avec tous les quartiers Est de la ville et un vrai manque de visibilité pour les personnes arrivant au pôle multimodal de la gare. Ce barreau manquant  limitera de fait, en partie,   l’intérêt général de la voie verte. C'est vraiment dommage.    

Pour cette nouvelle voie verte vers Pluguffan la solution existe pourtant. Elle consiste, depuis la gare, à passer par le tunnel sous le Likes. Ce tunnel est sur une partie  déferraillé. Il n’y a ce jour dans l’édifice qu’une seule voie, celle allant à Brest. Il suffirait que la SNCF cède ou conventionne avec le département et QBO pour mettre en place une véritable liaison parfaitement sécurisée allant de la gare à la rue de Bournazel.  Les trains venant de Brest ou allant à Brest passent ce tunnel à vitesse réduite du fait de la proximité de la gare. Il suffit donc comme c’est déjà le cas pour le tronçon piéton/vélo,  allant de la rue de l’hippodrome à la route de Brest, d’une séparation sous forme de barrières rigides pour sécuriser les usagers.

Il n’y a objectivement pas de problème technique majeur pour assurer cette liaison complète qui constitue   un véritable enjeu urbain, c’est juste une question de volonté et de bon sens. 

faites savoir votre avis en expédiant un mail à: 

projetvoieverte.quimper-pluguffan@finistere.fr...

28/12/2020

Evidemment, m'enfin !

beurre.jpgIls se perdent en suppositions, fondées, pour certaines, sur le bon sens, le climat, ben oui évidemment le climat… (Et tant pis pour les climatosceptiques). Pour d’autres sur des bases scientifiques incontestables, le virus n’ayant pas de GPS ne trouverait pas la route de Rennes, alors imaginez aller jusqu’à Treffiagat... Bref tout ce petit monde de pseudo spécialistes qui encombre chaque journal télévisé, y va de sa théorie vérifiée fondée et bien entendu, rémunérée. Alors que, franchement cela saute aux yeux, et je m’étonne que personne n’y ait encore pensé.
Commençons par chercher ce qui de manière évidente diffère la Bretagne et les Bretons des autres régions. Pour certains c’est la mer. C’est Incontestable par rapport à l’Alsace qui a part, les riverains chanceux des : Lacs du Neuweiher. Oberbruck. Tourbière Masevaux ... Lac Vert. Soultzeren. Le Lac du Schiessrothried. (Rassurez-vous je ne les connaissais pas non plus, merci Wikipédia), ne voient jamais le soleil se coucher dans les eaux, la Bretagne se distingue. Mais alors comment expliquer que le virus circule pareillement du coté de Nice et du coté de Colmar. Bon d’accord à Nice ils ont Estrosi après avoir eu  Médecin et ne serait-ce que par curiosité, rapport aux derniers dinosaures, je comprends que le virus tienne absolument à visiter la côte d'Azure. Mais soyons sérieux la mer, ne suffit pas comme explication alors quoi d’autre ? Si, peut être le côté tête de mule des Bretons. Ca ne tient pas longtemps, le virus est aussi très présent en Corse, alors que coté tête de mule…y a pas photo dirait mon tonton qui a fait toute sa carrière dans les douanes dont il a toujours dit, et encore aujourd’hui que les consignes passaient par Ajaccio avant d’être éventuellement signées par Bercy..
Du coup moi aussi je me suis posé sérieusement La Question, qu’est ce qui nous différentie des autres. Et lorsque la réponse m’a sauté aux yeux, pire à la gorge j’en suis resté baba. Comment se fait il que personne n’y ait pensé plus tôt. Du quatre-quarts au kouign-amann en passant par la tartine, la crêpe blé noir, baraté ou en plaquette, Le Gall ou Président, vous l’avez, vous aussi deviné : c’est le beurre salé.
Remercions le roi de France qui du jour au lendemain vers les années 1400 et des poussières s’est mis à lever un impôt nouveau « la gabelle » fortement indexé sur la consommation de sel. Du coup les paysans français qui salaient à qui mieux mieux pour bien conserver leur pâte à tartiner, se sont mis à ôter le sel du beurre jusqu’ à barater du beurre doux. Autant dire de la Margarine. Lorsque la France par son roi Charles VII (dit l'affable) est venue cueillir le cœur de Anne et par là même son Duché, c’était trop tard pour la gabelle. Les paysans bretons ont accepté, sans trop rechiner, qu’on leur pique leur duchesse mais pas question de taxer le sel et d’adoucir le beurre. Autant mettre de l’eau dans le vin d’un Bourguignon.
Voilà donc comment les Bretons se singularisent depuis le XV siècle. Une consommation effrénée de beurre salé et ce faisant, ils se protègent du Covid19. Quand la grande Histoire vient au secours d’une théorie moderne qui avouez le, en vaut bien une autre, on ne va pas se priver. Allez-y donc, et sans retenue. Mangez du beurre, pourvu qu'il soit salé et du virus vous n’en verrez pas le bout du nez.