03/11/2022
Taxer la spéculation: une évidence.
5 millions d’euros, c’est le coût supplémentaire que devra payer la ville de Quimper au titre de l’énergie pour l’année 2023. Cette situation est aujourd’hui vécue par l’ensemble de collectivités locales. L’épargne nette de ces villes a fondu en une année rendant hypothétique le recours à l’emprunt pour financer les investissements pourtant indispensables au quotidien des habitants. Et ceci est un comble car cela veut dire en fait que les villes ne pourront pas s’engager, comme elles le souhaitaient, dans des plans de rénovation de leurs bâtiments afin de les rendre moins gourmands en énergie. A titre d’exemple sur le territoire de Quimper Bretagne Occidentale nous avons prévu 5 millions d’euros pour rénover la piscine de Kerlan Vian qui perd son eau et dont la structure est très mal isolée d’un point de vue thermique. Cet engagement, pourtant nécessaire, pourrait être remis en cause du fait de la situation budgétaire de l’agglomération et par la disparition de son épargne nette.
Cette situation va également être ressentie très durement par les entreprises du secteur qui vivent, en partie, au rythme des investissements publics.
La ville de Quimper abrite 65 000 habitants contre 65 millions à peu près pour le pays soit Quimper le millième de la France. Ceci veut simplement dire qu’avec 5 milliards d’euros, l’Etat peut régler le surplus de facture généré par la flambée du prix des carburants. Dans le même temps, on apprend que le groupe "Total" a dégagé près de 6 milliards d’euro de bénéfice et ceci simplement sur le second trimestre de 2022. Ces bénéfices astronomiques, qui nourrissent l'appétit des actionnaires, n'ont pas été gagnés par une plus grande productivité ni par la découverte de nouvelles ressources. Ils sont le résultat d'une simple spéculation financière. Le gouvernement ne semble pas s’en offusquer puisque non seulement il ne propose pas de taxer ces bénéfices parfaitement scandaleux mais il refuse un amendement qui pourtant ne ferait que les égratigner. Ce comportement gouvernemental est parfaitement incompréhensibles pour les populations à qui on va demander un serrage de ceinture alors que actionnaires s’enrichissent sans limites.
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21/04/2022
Voter blanc n'est pas choisir!
Il nous restera, dimanche, à choisir le futur Président de la République. Au-delà des postures de campagne, au-delà même des personnalités présentes dans ce duel de second tour, au-delà du résultat du débat télévisé de hier soir, je pense qu’il faut vraiment avoir en tête que l’extrême droite est un courant politique singulier. Il fonde son idéologie sur la peur de l’autre, sur le rejet des différences qu’elles soient de couleur de peau, de religion… Son obsession pour un ordre sous uniforme est une entrave permanente à l’expression de nos libertés. Son repli identitaire et nationaliste est une insulte à l’ouverture aux autres… je pourrais ainsi continuer mais l’histoire doit nous suffire pour comprendre la singularité de cette idéologie qui arrive au pouvoir en utilisant l’arsenal démocratique mais dont on ne se sait jamais comment s’en débarrasser.
Le choix dimanche est bien entre un candidat dont nous sommes nombreux à ne pas approuver la politique mais que l’on pourra combattre avec les moyens de la démocratie et une candidate qui porte et traine avec ses amis sa famille, une idéologie extrême et mortifère pour nos libertés.
Certains électeurs sont tentés de voter blanc. Le vote blanc est un vote à la Ponce Pilate, « je m’en lave les mains ». Les suiveurs de Mélenchon qui prône ce type d’expression ne font pas preuve de responsabilité. Ils comptent sur les autres, les bons p’tits soldats démocrates, qui iront de toutes façons faire barrage à l’extrême droite. Mais si par malheur, et l’élection de Trump doit nous servir de leçon, l’extrême droite était majoritaire dimanche, les tenants du vote blanc en porteraient une lourde responsabilité.
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16/01/2022
Pourquoi une candidature unique à gauche n'a pas de sens aujourd'hui.

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