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26/04/2021

les halles: Une vision d'avenir pour Quimper.

 

Les Quimpérois n’ont pas envie de se laisser enfermer dans un duel, pour ou contre un déplacement des halles au centre-ville. Pour la bonne raison que si le bâtiment des halles St François garde pour eux une haute valeur symbolique, ils ne sont plus très nombreux à le pratiquer régulièrement. 

  A l'origine Les Halles publiques étaient constituées d'un toit faisant abri aux producteurs locaux qui venaient y vendre leur production. Si ce fonctionnement a encore lieu, en partie, le samedi matin sur le carreau central qui accueille les producteurs, le restant de la semaine l’espace fonctionne essentiellement avec des échoppes fixes. Ce modèle s’est d'ailleurs amplifié avec la montée en puissance du marché de la Providence qui capte une grande partie des chalands le samedi matin.

            Le véritable enjeu pour Quimper n’est donc pas le déplacement des halles mais bien l'articulation de deux projets parfaitement distincts. 

 

Un équipement dédié à l’alimentation qui conforte l’axe du Steir.

             Le premier projet, consiste à bâtir, à la Glacière une structure moderne et adaptée autour de l'alimentation. On y trouvera un restaurant traditionnel, à l’image de ceux qui existent déjà auprès des halles, mais aussi des lieux de restauration nouveaux, comme ceux qui s’installent dans toutes les grandes villes. La restauration du monde y prend sa place dans des échoppes avec un espace central de convivialité où vont se côtoyer les différents plats de la planète. Il sera également une vitrine pour la promotion et la vente du « savoir bien faire local » en matière d'alimentation. 

Au-delà de son aspect fonctionnel, lié à l’alimentation, ce projet à la Glacière se situe dans la continuité d’une vision de la ville. Quimper s’est construite au bord de deux rivières l ´Odet et le Steir. Longtemps seul l’Odet était "bien" considérée. On y a concentré les commerces, les structures publiques, Mairie, gare, Préfecture… quand les rives du Steir étaient, elles, réservées aux établissements indispensables mais aux fonctions moins nobles... l’abattoir, la glacière, les conserveries. Depuis quelques années, la ville s’est investie en matière d'urbanisme pour revaloriser l’axe du Steir, lui donnant des fonctions nouvelles dans le dessin de la ville. Il y eu, le réaménagement de la rue René Madec, la suppression de la dalle du Steir, l’aménagement de place Terre au Duc et en continuité le parc de la Providence avec un cinéma et un parking paysager. Tous ces projets ont suscité de la controverse et bien souvent de l'opposition. Les équipes municipales les ont menés à terme et aujourd’hui peu de Quimpérois en contestent la qualité.

Ce projet autour de l’alimentation à la Glacière vient confirmer et conforter cette vision de la ville. Il suscite lui aussi du débat et ceci est parfaitement légitime. 

 

Un espace dédié à l’animation au cœur de Quimper.

        L’autre projet, qui pour le moment interroge mais   qui sera peut-être encore plus   fédérateur pour le territoire, consiste à créer un espace public place st François, non pas à la place des halles mais à partir des halles. Pour des questions de patrimoine, une partie de l’architecture et tout particulièrement la charpente sera conservée et mise en valeur. L’espace sera aéré pour créer des transparences sur la place et inviter aux déplacements de traverse. Pour le reste c’est un véritable projet qui reste à élaborer. Il doit pouvoir donner aux jeunes et tous les acteurs de la ville, une place centrale. Il devra favoriser l’échange, la convivialité et développer un sens de la fête au centre d’une place entourée de terrasses. Il devra aussi répondre à une demande très forte des Quimpérois d'une végétalisation du cœur de ville. 

 

Une certaine vision de Quimper.

                   Les deux projets portés par la municipalité dépassent donc largement le simple toilettage des actuelles halles, ou leur déplacement.  Ils consistent, partant d'une réalité, au-delà d'un mythe, à redonner vie et attractivité à un cœur de ville qui peu à peu s’enferme dans son immobilisme. Nous le répétons le débat est parfaitement légitime. Les questions posées par le collectif des architectes au sujet de l'actuel bâtiment, doivent trouver des réponses. Les questions posées par les commerçants en ce qui concerne leur avenir le sont tout autant. Évitons cependant les conflits de postures qui voudraient simplement que :  puisque les uns (plutôt à gauche) seraient favorables à un projet, les autres (plutôt à droite) seraient forcément contre. La ville de Quimper par son patrimoine et par son histoire attend une vision audacieuse.  Il appartient aujourd’hui, à tous les acteurs, dans leur diversité, de s’attacher à poursuivre la construction d’une ville tournée vers l’avenir, respectueuse de son passé. 

05/04/2021

une explication serait la bienvenue.

Envie de revenir sur le vote du vœu présenté par Karim Ghachem lors du dernier conseil municipal jeudi soir.  Ce vœu était une réponse à la décision d’une centaine  de collectivités Polonaises de rendre la Pologne « zone sans idéologie Lesbienne, Gay… »

Sur le vœu lui-même pas de commentaires particuliers, Karim a bien expliqué le contexte et l’approbation générale du conseil, semblait acquise. C’est Georges Philippe Fontaine qui est venu troubler cette unanimité. Conscient que son intervention risquait de ne pas être comprise il a annoncé lui-même la couleur « je sais que ce que je vais dire va déplaire… ». Ceci dit ses propos liminaires n’avaient rien de particulièrement choquants tant qu’ils faisaient appel au sens de la République qui se devait d’être universaliste et de ne pas verser dans le communautarisme. Il a quand même dit… « Qu’ici nous n’étions pas ni en Somalie ni en Tchétchénie ni en Arabie Saoudite… ». L’allusion était parfaitement claire mais la décision ici contestée venait d’une terre très catholique et qui plus est Européenne, la Pologne. En fait sa sortie de route est arrivée subitement quand il a dit à propos des agressions homophobes, qu’il s’agissait « de faits divers… ». En gros un chien qui croque un passant et une bande de skins qui frappent deux hommes se tenant par la main, c’est du pareil au même. J’exagère un peu la formule mais c’était bien le sens de son intervention. J’ose espérer que son propos, emporté par son discours, a largement dépassé ses pensées. Je pense qu’il serait bien qu’il le précise. 

L’autre singularité de ce vote, passée en partie inaperçue, a été l’absence de Ludovic Jolivet au moment du débat.  L’ancien Maire a quitté la séance juste deux minutes avant la présentation du vœu.   Chacun peut avoir ses raisons pour s’absenter lors d’un conseil mais là, être resté jusqu’à 23h45, avoir participé à tous les autres débats pour quitter sa chaise lors du dernier dossier. C’est un peu troublant. Je trouverais transparent que Ludovic Jolivet s’exprime sur ce vœu et nous dise s’il l’aurait voté… ou s’il se serait abstenu comme son camarade GP Fontaine.   

04/02/2021

La voie verte Quimper-Pluguffan sortira-t-elle du tunnel ?

Les 9 km de voie verte entre Quimper et Pluguffan seront livrés en 2024 après deux décennies d’attente. Daniel Le Bigot veut engager les négociations sur les 1 200 m de liaison restants jusqu’à la gare.

 

Le Télégramme du 3 février 2021