Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/03/2023

Un vote du parlement entaché d'illégitimé

 

referendum.jpg

La commission mixte a rendu son verdict sur le texte de retraites… l’âge de départ sera 64 ans. Il est possible, voire probable qu’Elisabeth Borne trouvera d’une manière ou d’une autre une majorité pour le faire voter dès demain. Elle va menacer les frondeurs affichés, d’exclusion et pour les autres elle va agiter la menace d’une dissolution de l’assemblée.  Les temps étant ce qu’ils sont, peu de députés auront envie de se retrouver face au suffrage universel. In fine, si elle sent sa majorité trop incertaine, c’est le 49,3 qui fera le boulot. Peut-on dans ces conditions parler de démocratie ? je ne discute pas de légalité mais simplement de légitimité. Tous les sondages d’opinion le démontrent, les Français sont largement contre cette réforme, le passage en force peut donc être vécu comme une violation de la volonté du peuple. Certains diront que les sondages ne sont que des sondages et ne disent pas la volonté du peuple, certes, alors il est encore assez tôt pour le gouvernement qui défend ce texte et c’est son droit de proposer un référendum. A une question simple êtes-vous pour ou contre ce projet de réforme, une réponse simple oui, non. La somme des oui et des non nous dira clairement si la décision est légitime. Si ce référendum avait été réalisé avant le passage à l’assemblée, il suffisait soit de poursuivre soit de retirer le texte. Aujourd’hui c’est un peu différent, le gouvernement ayant acté et s’étant engagé pour ce projet, si la réponse du peuple était non, il devrait en tirer les conséquences. Idem pour le Président qui y a été de tout son autorité pour le faire passer.

07/03/2023

Faire payer les robots!

Capture1.JPG« À partir du moment où on a une population active qui va être moins nombreuse et à qui on fait supporter l’entier financement des retraites, je trouve ça con », a lancé Michel-Edouard Leclerc ce vendredi au micro de France Info.
Une fois n’est pas coutûme, mais je pense que sur cette question des retraites Michel Édouard Leclerc a raison. Dans les années 50 il y avait 5 personnes qui cotisaient pour une personne à la retraite..il n’y avait donc pas de soucis pour jouer la répartition. A l’époque le financement pour assurer les retraites était à 90 % issu des cotisations sociales. A ce jour, on considère que l’équilibre devrait se faire à partir de 1 salarié pour 1 retraité. La part des cotisations sociales (salariées et patronales) ne représente déjà plus que 65% du financement. 11,5% proviennent des taxes et impôts divers. Sachant que dans le même temps la rentabilité financière du travail d’un salarié a été multipliée par 4 ou 5. Il me semble donc parfaitement normal que ce soit la rentabilité de ce travail qui soit sollicitée pour financer les retraites et non plus les seules cotisations sociales. On pourrait s’appuyer sur le dispositif de la CSG où plus simplement créer un nouvel impôt assis sur les plus-values réalisées par les systèmes automatisés, par les robots. A titre indicatif le budget aujourd hui nécessaire pour assurer la couverture des retraites est de l ordre de 280 milliards d’euros. Sur les bases actuelles du financement, le déficit de la caisse retraite serait en 2030 de l ordre de 8,5 milliards d’euros. La CSG rapporte 120 milliards d’euros dans caisses de l État. Il suffirait donc de 6% de cet impôts pour équilibrer le budget sans avoir recours à un recul de l’âge de la retraite. Arrêtons dans ces conditions, de nous faire croire que la situation serait dramatique et que seul le recul de l’âge de la retraite à 64 ans serait la solution.

10/02/2023

la Maire En mode projet.

Une cérémonie des vœux en mode projet cette année à Quimper. Isabelle ASSIH a laissé paraître en toute simplicité, le plaisir qu’elle trouvait à imaginer la ville, à donner une dynamique au territoire de Quimper Bretagne Occidentale. Dans la foulée elle a, sans fausse pudeur,  dit clairement qu’elle souhaitait poursuivre son action au-delà de l’ actuel mandat. La droite locale, l’ancien maire en tête,  semble s’en offusquer. Comme si les futurs candidats de cette droite étaient pris de court.

Franchement, au-delà des jeux de scène dont nous a habitué l’ancien Maire, qui pouvait douter de cette volonté sereine d’Isabelle ASSIH  de continuer son action. Elle a su rassembler, au-delà des partis politique, des personnes de gauche investies dans la cité qui peinaient à se retrouver.  Apres  3 années de mandat, elle a su garder la cohésion d’un groupe qui pour une bonne  partie découvrait la vie municipale. 

On peut comprendre que l’annonce de ce désir affiché et assumé de poursuivre l’action puisse perturber la droite Quimpéroise. Car cette petite phrase lance effectivement dans ses rangs la course à la candidature. Entre l’ancien Maire  qui sans l’avouer  ne cache pas son intention d’en découdre et ses «  amis » qui au fil des conseils municipaux ne cessent de lui disputer  le « leadership » de l’opposition, la bataille risque d être féroce. Et de cela, justement La Maire, portée par l’élan de son engagement, à montré qu’ elle n’en a  que faire. Elle trace sa route simplement, sans excès, sans provocation, sereinement et il y a fort à parier que cela plaise aux Quimpérois.