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21/04/2022

Voter blanc n'est pas choisir!

carte.jpgIl nous restera, dimanche, à choisir le futur Président de la République.  Au-delà des postures de campagne, au-delà même des personnalités présentes dans ce duel de second tour, au-delà du résultat du débat télévisé de hier soir, je pense qu’il faut vraiment avoir en tête que l’extrême droite est un courant politique singulier. Il fonde son idéologie sur la peur de l’autre, sur le rejet des différences qu’elles soient de couleur de peau, de religion… Son obsession pour un ordre sous uniforme est une entrave permanente à l’expression de nos libertés.  Son repli identitaire et nationaliste est une insulte à l’ouverture aux autres… je pourrais ainsi continuer mais l’histoire doit nous suffire pour comprendre la singularité de cette idéologie qui arrive au pouvoir en utilisant l’arsenal démocratique mais dont on ne se sait jamais comment s’en débarrasser.

Le choix dimanche est bien entre un candidat dont nous sommes nombreux à ne pas approuver la politique mais que l’on pourra combattre avec les moyens de la démocratie et une candidate qui porte et traine avec ses amis sa famille, une idéologie extrême et mortifère pour nos libertés.

Certains électeurs sont tentés de voter blanc. Le vote blanc est un vote à la Ponce Pilate, « je m’en lave les mains ». Les suiveurs de Mélenchon qui prône ce type d’expression ne font pas preuve de responsabilité. Ils comptent sur les autres, les bons p’tits soldats démocrates, qui iront de toutes façons faire barrage à l’extrême droite. Mais si par malheur, et l’élection de Trump doit nous servir de leçon, l’extrême droite était majoritaire dimanche, les tenants du vote blanc en porteraient une lourde responsabilité.

16/01/2022

Pourquoi une candidature unique à gauche n'a pas de sens aujourd'hui.

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Le débat politique est depuis très longtemps organisé dans notre pays et de manière générale dans le monde autour du clivage droite gauche. En simplifiant, ce débat politique est alimenté par la scandaleuse et insoutenable répartition des richesses qui fait que les pauvres luttent contre les riches pour survivre, les opprimés contre les oppresseurs pour vivre, les exploités contre les exploiteurs…
Depuis les années 70 une autre ligne s’est glissée progressivement dans le débat politique. Il ‘agit de la préoccupation liée à l’environnement. Petit à petit cette préoccupation gagne du terrain et elle devient aujourd’hui une véritable ligne politique qui tend à réorganiser le classique débat droite gauche. Les enjeux liés à la fin du monde ne s’opposent pas aux enjeux de la fin du mois mais ils deviennent prioritaires tout simplement parce qu’ils conditionnent la vie de l’homme sur la planète. Le débat autour de la taxe carbone qui a été à l’origine des gilets jaunes est très significatif de cette situation et montre la difficulté à faire bouger les choses. Il ne s’agit pas objectivement de sauver la planète, elle se débrouillera très bien sans nous mais de garder possible, à terme, la vie des hommes sur cette planète.
L’alternative aux droites libérales, conservatrices et radicales ne se trouvera donc plus dans la gauche classique, qu’elle soit extrême, socialiste ou communiste mais dans une écologie sociale portant la question des conditions d’une vie sur la planète, du maintien de la biodiversité, de la gestion raisonnée des ressources comme un préalable à toute autre forme de revendication.
Partant de ce constat, il était tout simplement impossible de trouver en quelques mois une candidature qui aurait permis de rassembler le gauche et les écologistes. Un exemple évident est aujourd’hui le fossé entre la position de l’écologiste Yannick Jadot et la défense du nucléaire revendiquée entre autre par le Parti Communiste. .
Le scrutin de la présidentielle ne laissera sans doute que peu de chances à un candidat de gauche, qu’il soit écologiste, socio-démocrate ou productiviste. L’enjeu est donc pour nous écologistes, de faire en sorte que Yannick Jadot soit en tête des candidats progressistes du premier tour et si cela ne suffit pas pout être présent au second tour, cette position lui permettra d’être l’architecte d’un projet qui nécessitera du temps pour aboutir mais qui sera la condition pour fédérer une alternative à la droite et à l’extrême droite. A défaut de ce projet à venir, un accord politique apparaitra aux yeux des Français comme ce qu’il est, à savoir une stratégie purement électorale afin d’obtenir le pouvoir avant de se déchirer dans la manière de l’exercer.

04/11/2021

Le nucléaire ne peut pas être une solution.