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03/02/2007

on en cause, mais que fait on?

Nous avons voté en début d’année deux budgets importants : 100 million d’euros pour la ville de quimper et 80 millions d’euros pour qu’ Quimper communauté. Dans les deux cas les élus écologistes ont fait les mêmes observations. Ces budgets sont loin de prendre en compte les questions qui sont aujourd’hui essentielles pour l’avenir de l’humanité.
Il y a 5 ans, le Président de la République disait:" la maison brûle et tout le monde regarde ailleurs » aujourd’hui il devrait dire « la maison brûle, nous sommes dedans et nous la regardons brûler »
Nous savons que les décisions sont et seront de plus en plus dures à prendre, surtout à l’approche des échéances municipales. Nous savons également que tout citoyen électeur (y compris nous même) possède une part de schizophrénie. Il veut continuer à rouler en voiture, consommer de l’eau, de l’énergie et attend d'un superman genre Nicolas Hulot qu’il se débrouille pour sauver la planète.
Prenons la question des déplacements, c’est une compétence communautaire. Plus de 80% des 200 000 déplacements quotidiens de l’agglomération se font en voitures, avec une personne par véhicule. Le transport public n’en prend au mieux que 10% et ce pourcentage décroît d’année en année. A ce régime on n’arrivera jamais à baisser nos émissions de CO2.
L’incinération des déchets participe elle aussi activement à ces émissions. Il existe pourtant des solutions comme le compostage, la méthanisation et la réutilisation du gaz qui remplace ainsi la consommation d’énergie fossile.
Que dire de la politique de l’habitat. Que celui-ci soit public ou privé il n’y est peu fait cas de cette nécessité vitale d’économiser l’énergie (40% des émission de CO2 sont liées à l'habitat). La collectivité ne propose pas, ou trop peu d’alternatives à la construction traditionnelle. Pas d’incitation à la mise en place de panneaux solaires pour l’eau sanitaire….
La commande publique qui devrait être un véritable détonateur en ce qui concerne le développement durable n’est pas à la hauteur de situation. Qu’elle formidable occasion de manquer avec la médiathèque. Pendant que la ville de Lorient mettait en route une chaudière bois qui chauffe la salle de spectacle et les locaux de la mairie en utilisant le bois récupéré par les espaces verts et une partie des agriculteurs, Quimper reste à la chaudière gaz.
Le Développement Durable et Solidaire n’est n’y un luxe ni une fantaisie, il est devenu une nécessité absolue. Qui plus est il est créateur d’emplois. Combien faudra t’il encore d’années pour que les élus en soient convaincus.

09:50 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

01/02/2007

les fonds publics au secours du libéralisme.

Le libéralisme économique, c’est, selon ses partisans: le marché, rien que le marché et surtout pas de régulation pour entraver l’action de la main invisible du marché
Une lecture attentive du N°11 du magazine de Quimper Communauté nous apprend pourtant que des millions d’euros de fonds publics vont être utilisés au profit de sociétés privées.
En effet, constatant que les opérateurs téléphoniques concurrents de l’opérateur historique ne faisaient pas les investissements nécessaires pour installer leurs propres équipements « haut débit » sur l’ensemble de l’agglomération, Quimper Communauté a décidé de leur offrir des infrastructures à bas coût pour alléger leurs charges.
Pour être sûr que ces investissements génèrent de nombreux clients aux opérateurs pressentis, il est même expliqué aux lecteurs du magazine comment changer d’opérateur. En fait comment quitter France Télécom.
Pourtant, il ne s’agit pas d’un secteur économique en difficulté, loin s’en faut, on croit rêver quand on sait à qui ce « coup de pouce » va profiter.
Jean Pierre

Lors du débat sur les orientations budgétaires, le vice Président Yves Rohou l'a pourtant parfaitement pointé: "d'ici deux à trois ans, les finances de la communauté, limitées aux subventions et aux recettes de la Taxe Professionnelle Unique ne suffiront pas à assurer son fonctionnement" .
Conclusion, il faudra donc faire des choix, car tout ne pourra être financé. Dans ce contexte l'argent ainsi offert aux grands groupes de télécommunication prend encore une autre importance. Il aurait été certainement mieux utilisé dans des domaines créateurs d'emplois comme les énergies renouvelables ou dans des investissements en faveurs des transports publics. Ces deux secteurs ne pouvant se développer sans la commande publique.
Le Président de la communauté ne cesse de dire que cet investissement dans la haute technologie fera venir des entreprises dans la région. On en doute vraiment car avec ou sans ce réseau haut débit en délégation, toutes les enteprises qui en font aujourd'hui la demande peuvent être reliées au réseau 20 Méga bits.

00:10 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)