Daniel Le Bigot

Ca y est, le voilà qui vient faire le coup de poing avec les pêcheurs maintenant! Lui c'est Sarko. Sur les quais du Guilvinec mardi dernier dans le genre fête foraine "viens le dire ici que je suis un encu..."
Apres Johnny qui dans le Ouest France de samedi nous déclare "je voudrais être con..." ben, vous allez être servis les gars...
En fait c'est peut être ça, la rupture. D'ici qu'on le retrouve , en bleu mercredi au volant d'un train pour briser la grève et pourquoi pas avec un tournevis EDF, venir réparer mon "chauffe-eau", il n'y a pas des kilomètres. Il est presque aussi « bon » que sa marionnette dans les guignols. C'est peu dire.
Toujours est il que maintenant c'est pas centaine que les marins bretons vont bosser au black. Car c'est bien la définition d'un travailleur au noir, un travailleur qui ne paie pas ses charges... Et qui va les payer ces charges sociales... personne? c'est donc ainsi que l'on creuse un peu plus le déficit de la sécu. L'Etat par ces exonérations (généreuses) est de loin le premier contributeur à ce fameux gouffre qui n'est en fait qu'une question d'écriture comptable.
On vit une époque formidable.

C'était aujourd'hui sur le port de Concarneau. Petit cliché , pour tous ceux et celles qui en ont rêvé la nuit. Pour tous les parents qui ont du lire et relire les aventures de l'équipe Cousteau tout en expliquant que le "carcharodon mégalodon" ancêtre de l'actuel requin blanc avait bien disparu il y a quelques milliers d'années. Et que la plage de Mousterlin était à ce jour parfaitement sécurisée.
Droite comme un I elle a fière allure.
Mais à y regarder de plus près, on mesure l'étendu du chantier. De la passerelle aux flancs, la rouille a accompli son oeuvre destructrice








Coulé à Singapour en 96 le navire mythique attendait depuis 9 ans dans le port de la Rochelle que l'imbroglio juridique prenne fin. La Calypso est maintenant hors d'eau et va entamer une toilette qui prendra plus d'une année.
Pour Francine Cousteau c'est sûr, La Calypso retapée retrouvera la mer en ambassadeur de l'environnement afin de continuer l'oeuvre du Commandant au bonnet rouge.

Ce samedi 3 novembre avait lieu en Charente le marathon de Cognac (hips!). Temps idéal, campagne en robe d'automne ... que du bonheur!
En fait, c'est ce que l'on dit après ... mais 42 kilomètres de course à pieds restent une épreuve particulière.
Je m'égare, ce n'est pas des 42 km que je voulais parler mais du village qui accueillait cette épreuve... Jarnac. ce nom vous dit quelque chose ? oui bien sûr, le coup de Jarnac. Ce fameux coup de sabre ou d'épée que les nobles amateurs de duels cherchaient à se donner derrière les mollets histoire de planter là l'adversaire, et pour cause.
Par extension, le coup fût ensuite porté aux jarrets des chevaux... ces pauvres bêtes, qui n'y étaient pour rien dans ces histoires de bonhomme.
Jarnac c’est aussi, et n’y voyez aucune relation (mais alors aucune) , le bled natal de Tonton. C’est là qu’il fût enterré en 1996. Depuis, celui qui, rose à la main a fait revivre le panthéon, qui aimait plus que tout la lumière mais vivait à contre jour, repose en paix.
Il y avait ce samedi brumeux de novembre , un je ne sais quoi de touchant à voir ces mangeurs de bitume venir faire un petit signe a celui qui les aura si souvent bernés mais qui leur a donné tant d’espérance.
Un petit quelque chose de « sans rancune vieille canaille », amical et apaisé.