Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2014

Le Télégramme : Arbres des quais. « Le coup de semonce »

quimper« C'est un coup de semonce inquiétant ». Daniel Le Bigot ne cachait pas hier ses interrogations après la chute d'un marronnier rue du Parc, presque en face du restaurant de l'Épée. Il n'y a pas eu de dégât, mais la mauvaise santé de dizaines d'autres arbres sur les quais fait craindre le pire.

La chute du grand marronnier a eu lieu hier vers 7 h 30. L'arbre s'est cassé à environ 50 cm du sol, dévoilant un coeur quasiment pourri. Par chance, il est tombé entre deux voitures garées et il n'y avait ni piétons, ni automobile qui passait à ce moment-là. On n'ose imaginer les conséquences si l'arbre était tombé un jour d'affluence, rue du Parc.

Des arbres malades

Présent sur les lieux hier matin, Daniel Le Bigot, adjoint à l'urbanisme, ne cachait pas son inquiétude. « Dans le cadre du projet de bus à haut niveau de service, les marronniers actuels doivent être coupés, commente l'élu. Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il y a urgence ». Ces arbres, dont les plus anciens ont une soixantaine d'années sont en mauvais état : pollution, maladie. Nul besoin d'être expert pour constater les pourritures qui affectent l'écorce, les plaies dues aux agressions multiples dont sont victimes ces arbres coincés entre l'Odet et la chaussée remplie de réseaux. « Dès 1995, à mon arrivée en mairie, les services m'avaient averti du problème », se rappelle Daniel Le Bigot. « Tous les ans, les arbres les plus malades sont d'ailleurs coupés et aussitôt remplacés. À une époque, nous avions même choisi de tester des frênes à la place des marronniers mais cela n'a pas été probant ».

Le choix des marronniers

Cette fois, le schéma transport sera l'occasion de penser l'aménagement globalement. Tous les arbres, les plus anciens comme les plus récents seront enlevés. « Ils seront remplacés par d'autres marronniers d'une taille déjà respectable, mis en terre selon une nouvelle technique », explique Daniel Le Bigot. Une tranchée sera creusée, les réseaux déplacés pour laisser un espace plus important. Le substrat nourricier sera mis dans des caisses plastiques ce qui évitera le tassement actuel de la terre, préjudiciable au développement racinaire. Les arbres seront plantés plus espacés. « Nous tenons à conserver des marronniers et l'alignement qui fait partie du paysage de Quimper », précise Daniel Le Bigot.

Mail piétonnier accessible

Le but est aussi de faire un mail piétonnier accessible aux personnes à mobilité réduite. Actuellement le trottoir est défoncé à plusieurs endroits par des poussées de racine et impraticable par endroits pour les poussettes ou les fauteuils. Au total ce sont donc quelque 80 arbres, essentiellement des marronniers qui seront remplacés dans le cadre du chantier du Schéma Transports. À moins que la chute de l'arbre ce samedi matin, incite les services à accélérer l'abattage. Car il y a clairement péril en la demeure. « Même si le projet de Schéma Transports n'est pas réalisé, la collectivité devra quand même enlever les arbres malades », conclut Daniel Le Bigot.

06/02/2014

Débordement du Steïr

Ouest-France Quimper 6 février 2014 22h11


Le point sur les inondations à Quimper par OuestFranceFR

Dans le quartier du Moulin-Vert à Quimper les habitants ont les pieds dans l’eau depuis 21 heures Une dizaine de maisons sont inondées, rue du Moulin-Vert et rue Auguste Dupouy. Les sapeurs-pompiers sont présents pour aider les habitants à monter leurs meubles et à mettre leurs biens à l'abri.

Daniel Le Bigot, adjoint au maire chargé de l'urbanisme est venu constater les dégâts : " Il y a environ 50 cm d'eau pour l'instant mais ça va continuer à monter pendant au moins deux heures." Le quartier va rester sous surveillance une bonne partie de la nuit.

La circulation est coupée mais des voitures n’hésitent pas à forcer les barrières. Il y a de l’eau jusqu’au capot. De nombreuses voitures garées sont évacuées par une dépanneuse

23:45 Publié dans ville | Lien permanent | Commentaires (4)

05/02/2014

Seniors. Trois résidences dans le même esprit (Le Télégramme 5/2/14)

Vidéo du Télégramme

quimper,habitat,sénior

L'arrivée dans le paysage quimpérois de trois projets de résidences seniors illustre l'émergence d'une nouvelle génération désireuse de réinvestir la ville. Fini les maisons de périphérie avec un grand jardin, abandonnées par les enfants. Vive la proximité, les échanges culturels...

« Ce sont trois projets différents mais qui portent la même intention, explique Daniel Le Bigot, adjoint à l'urbanisme. Il s'agit de répondre à la demande d'une population entre 60 et 90 ans, qui n'a plus besoin de la maison ou du grand appartement qui accueillait la famille, les enfants et qui n'est pas disposée pour autant à aller en maison de retraite où la moyenne d'âge des nouveaux entrants est de 87 ans ».
« Cette population est aussi caractérisée par le fait qu'il s'agit majoritairement de personnes seules, souvent des femmes, qui cherchent des solutions d'habitat intermédiaires, continue l'élu. La demande porte sur des petits logements de qualité avec des services communs pour lutter contre l'isolement (salle de loisirs, bibliothèque, salon...), et donc situés au centre-ville ». La priorité n'est plus de cultiver son grand jardin mais de cultiver sa vie sociale.
Le temps est donc venu des nouvelles résidences « seniors », non pas des ghettos fermés, mais des espaces de vie mêlant l'esprit communautaire et le vécu individuel. « C'est un peu le chaînon manquant (de l'habitat) », illustre Thierry Prédignac, promoteur de Vivre en Béguinage.
Trois projets aboutiront cette année sur Quimper, sous des formes différentes, et qui répondent à ces besoins.

Trois projets simultanés

À l'ancienne école Saint-Corentin, route de Brest, la société Adim Ouest (Vinci Construction), a déposé un permis de construire pour 97 logements en accession à la propriété. « La typologie de ceux-ci (27 T1, 55 T2, 15 T3) illustre très bien le fait qu'ils s'adressent en priorité à des personnes seules », commente Daniel Le Bigot.
À l'ancienne caserne des pompiers, rue de Pont-l'Abbé, le projet se fait sous l'égide de la ville.
La Cirmad (Bouygues Construction) a prévu une « résidence intergénérationnelle » de 36 logements (dont huit logements sociaux et le reste en résidence seniors), en location. Le dépôt du permis aura lieu début mars après le déclassement de la caserne des pompiers.
Enfin, à la Terre Noire, c'est la société Vivre en Béguinage de Perpignan qui prépare un projet de résidence de 20 logements pour personnes âgées, d'esprit semi-communautaire et catholique. Ici, les espaces mutualisés vont jusqu'à inclure un studio d'accueil pour les visiteurs.
Le permis de construire en cours d'instruction devrait être accordé prochainement.
À Quimper, une autre résidence pour seniors, les Jardins d'Arcadie, fonctionne déjà dans le même esprit, mais elle dispose d'un service de soins infirmiers.
« Pour la collectivité, ces projets sont intéressants, estime Daniel Le Bigot. Car ces quelque 150 logements impliquent la mise sur le marché de l'occasion d'autant de maisons et d'appartements plus grands pour des familles ».
Les trois projets de résidence « seniors » devraient être mis en chantier dès cette année.