17/05/2006
Tonnerre de Brest.
Le fleuron de la marine française des années 60, va ainsi boucler son tour du monde. (blague, une vraie. l'autre jour à la télé chez Ruquier quelqu'un a parlé de Clemenceau et Steevy a demandé si "ce mec avait à voir avec le porte avion..." c'est ce que l'on appelle une inversion de valeur, ou tout simplement de la connerie ) Donc Clem... le retour. En fait ce qui est moche ce n'est pas tellement qu'il revienne (juste retour des choses, on pourrait dire ) c'est tout simplement qu'il ait été construit.
Toujours au port de Brest, le Tonga, premier vraquier chargé de 8000 tonnes soja OGM en provenance du Parana (région du Brésil) arrive chez Cargill...
Pour une région (Bretagne) qui se veut sans OGM, on ne peut pas dire que les élus s'en soient émus outre mesure.
Et pendant ce temps, la petite Patima et sa maman sont toujours menacées d'expulsion!
sur un air de.... Tout va tres bien, tout va tres bien!
A lire également
l'intervention du député Y cochet 15mai_eaucochet.doc
et le rapport sur les glyphosates15mai_glyphosate.htm
00:22 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2006
le multiplexe, une locomotive?
Le multiplexe, une locomotive pour le centre ville !
Sans doute mais pas à n’importe quel prix.
Le cinéma est indéniablement un élément important de l’animation du centre ville. Avec ses 400 000 entrées à l’année, Quimper ne manque pas de rappeler que la ville aime le cinéma. Pour autant le concept du multiplexe à 10 ou 12 salles interroge. A-t-il un avenir avec l’avènement du « home cinéma » (cinéma à la maison) qui permet aux familles de voir un film à coût très réduit ? L’arrivée du cinéma numérique va également bousculer la donne en matière de distribution. Il n’y aura plus de copie, et les utilisateurs pourront directement charger les films. L’envie d’aller au ciné sera donc essentiellement guidée par le besoin de convivialité, de partage d’une émotion pour un film de qualité ou par la présence d'un acteur lors de la projection. Les grandes structures du type multiplexes actuels seront-elles capables de répondre à cette demande. C’est incontestablement un défi qui est lancé au monde du cinéma en général.
En ce qui concerne les projets quimpérois, force est de constater que la municipalité a, jusqu’à ce jour, fait une croix sur la salle des fêtes du chapeau rouge. Les deux projets commerciaux actuellement en lice récupèrent le bâtiment pour lui donner une autre destination. Ce sont ainsi plus de 100 associations a qui cet équipement va manquer. Aucune solution de remplacement n’a été proposée. Apres le prieuré de locmaria c’est un nouvel élément du patrimoine public qui est ainsi cédé au privé. Il y a fort à penser qu'en absence de proposition de la part de la ville, les quimpérois attachés à cette salle des fêtes en centre ville se mobilisent, non pas contre le multiplexe, mais contre la disparition de cette salle publique, lieu de tant de souvenirs et d’émotions.
L’association « services publics » propose une réunion publique d’information et de mobilisation en direction des associations utilisatrices le 31 mai 18h à l’espace associatif.
13:12 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)
11/05/2006
touche pas la loi Littoral !
Les Verts ont effectivement lancé une campagne « touche pas à la loi littoral » tout simplement parce que nous considérons que cette loi, bien qu à nos yeux insuffisamment protectrice de l’environnement, nous a préservé du pire. Il est donc cocasse de lire aujourd’hui des Maires se plaindre d’un coté parce qu’ils ne peuvent plus construire du fait de cette loi et de l’autre se vanter d’avoir eu pour ces dix dernières années une progression de leurs permis de construire entre 5 et 10 % par an. Il suffit, pour se convaincre de ce double langage, de prendre la route de Quimper à Mousterlin et de constater l'évolution de l'urbanisme dans ce secteur.
La réalité est que pour de nombreuses communes, la proximité de la mer constitue une rente, qu’elles ont consommée sans se poser de question. Aujourd’hui, il ne leur reste plus suffisamment de disponibilités légales pour répondre à la demande du marché, du coup ces communes réclament un assouplissement de la loi. C’est de bonne guerre mais pas très responsable. Le cas de Plozévet avec son projet de construction d’une résidence de tourisme est symptomatique. Nous sommes là dans ce que l’on appelle l’économie résidentielle. C’est incontestablement une source de revenus pour la commune mais qu’est ce qui empêche le promoteur de construire son établissement en continuité avec le bourg et de bénéficier ainsi des services de la commune. La réponse est simple, c’est le marché. En effet la vue ou la proximité de la mer, l’isolement de la structure dans un cadre champêtre sont des arguments de vente. Le problème est qu’il s’agit dans ce cas d’une appropriation à des fins privées d’un bien public et gratuit dont tout le monde doit pouvoir profiter. Cette appropriation à la longue conduit d’ailleurs à banaliser ce qui était un espace remarquable. Le fait n’est pas nouveau, il suffit là encore de prendre la route de Pors Poulhan pour s’en rendre compte.
Reste la question des équipements tels que les stations d’épuration. Elles sont indispensables pour la qualité des rejets mais posent certains problèmes quand elles sont proches des habitations. Le bon sens doit prévaloir tant dans leur dimensionnement que dans leur localisation. Les cas de Combrit et Bénodet illustrent bien ce problème Il y a tout intérêt à moderniser les équipements existants pour les rendre plus efficaces plutôt que de chercher de nouvelles implantations, dans ou à la limite des espaces naturels sensibles. La modernisation de la station du Corniguel à Quimper, sans être parfaite, est un exemple de ce qui peut se faire en ce domaine.
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