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02/04/2015

Les moyens pour un projet communautaire.

 

         Baisse de l'épargne nette. 

Le Président de Quimper Communauté nous a indiqué jeudi dernier  lors de la présentation du budget 2015 que l’épargne de la communauté, à savoir la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement se détériorait. C’est cette épargne qui permet à la collectivité d’emprunter pour ses projets d’investissements. Ce qui veut dire en fait que sans épargne la collectivité ne peut emprunter et  est condamnée à se priver de projets.

 

          La communauté généreuse avec les communes.

 Le paradoxe est que Quimper Communauté reverse aux communes au titre de la Dotation Solidarité Communautaire près de 7 millions d’Euros par an dont 1 million, à titre exceptionnel inscrit pour  un an  en 2013 et reconduit en 2014 puis ,en 2015. Si nous voulons redonner de la dynamique à Quimper Communauté, il lui faut un projet qui lui soit propre et non pas la somme des projets de chaque commune. Il devient donc indispensable de lui garantir une marge d’épargne. Pour ce faire il n'y a que deux leviers... soit l'augmentation des impôts soit la baisse des dépenses. Le moyen le plus sage pour réduire  les dépenses  reste  donc de revoir à la baisse les dotations redistribuées  aux communes.

 

          Deux visions différentes et incompatibles.

  Les communes vont certainement réagir car elles ont pris l’habitude à ce droit de tirage et comptent maintenant sur cette dotation dite exceptionnelle  pour renforcer leur épargne et pouvoir elles aussi investir. Nous sommes donc bien à la croisée des chemins.  L’agglomération doit-elle  jouer un rôle de tiroir-caisse et reverser son épargne nette aux communes ou  doit - elle  privilégier une politique pour l’agglomération et réduire de fait le reversement aux communes. Ce sont là deux visions différentes qui s’affrontent.  L’une centrée sur la commune ,  l’autre sur le collectivité communautaire ,  les élus qui malheureusement sont l unique 'émanation des scrutins communaux devront se déterminer. 

 

En ce qui me concerne, le choix est fait. Les grands dossiers qui concernent la vie des habitants;  économie, déchets, lecture publique, eau, transports, assainissement, enseignement supérieur... dépassent  le cadre des communes. C'est donc bien au niveau de la communauté    que le territoire doit aujourd'hui se construire. 

24/03/2015

Dimanche... garder le Finistère à gauche !

 

           Les candidats écologistes quimpérois ont rassemblé respectivement 9,71% des voix dans le canton de Quimper-1 et 8,41% à Quimper-2. Contrairement au mode de scrutin proportionnel des élections municipales ou régionales, ces scores ne permettront pas une représentation des voix écologistes au sein de l’assemblée départementale. Et pourtant, le Finistère en aurait tant besoin : pour porter une transition énergétique ambitieuse et pourvoyeuse d’emplois, pour une politique de transport ferroviaire qui n’abandonne pas la population et l’économie de l’ouest breton, pour relancer une politique d’avenir en faveur de la langue bretonne, pour la nécessaire solidarité envers les anciens, mais aussi envers les plus démunis et en particulier les jeunes.

            Si sur ces points, la majorité  socialiste  du Conseil Général s'est montrée bien souvent en dessous de nos espérances,  les élus quimpérois écologistes que nous sommes n’assimilent pas les politiques de droite et celles de gauche. Depuis un an, nous sommes bien placés à Quimper pour le constater. Qui paie le plus fort tribut aux baisses budgétaires ? Les associations et les entreprises prestataires de service. Qui se permet de donner des « consignes » aux créateurs et programmateurs culturels ? Le maire UMP de Quimper. Qui considère le FN comme un "parti républicain" faisant  fi du fait qu’il s’agit d’une organisation politique entretenant  ouvertement la haine et la discrimination ? Le Maire UMP de Quimper, même si nous sommes bien conscients que cette  opinion n’est pas partagée par l’ensemble de sa majorité.

Alors, nous le disons clairement ,  la droite et la gauche ne déploient pas les mêmes politiques. C’est pourquoi nous voterons pour les candidat-e-s socialistes dimanche prochain. Nous espérons que les électeurs de sensibilité écologique contribueront à maintenir le Finistère à gauche. Et nous souhaitons que les socialistes entendent les voix nombreuses qui aspirent à de nouvelles politiques plus démocratiques, plus sociales et plus écologiques.

Les élus de Kemper Ecologie à Gauche (KEG)

Anne Gouérou  et Daniel Le Bigot

 

19/03/2015

Non Monsieur Jolivet....

 

      Non Monsieur Jolivet, le Front National n'est pas un parti politique  comme les autres. L'échéance  électorale coïncidant avec l'ouverture de la pêche,  ne vous autorise pas ce genre de raccourci.

 

       Madame le Pen sait y faire pour redonner un vernis de normalité au parti fondé par son père. Moins d'écarts de langage, un ton plus feutré et un look plus moderne ne suffisent pourtant pas à gommer l'idéologie prônée par ce parti. Le Front National reste ce qu'il a toujours été, ce qu'il a toujours revendiqué d'ailleurs à savoir un parti qui fonde son idéologie sur des différences entre les hommes, entre  blancs et noirs et affirme la supériorité des uns sur les autres.  C'est tout simplement de cette manière que le dictionnaire définit le racisme.  Le Front National peut donc être qualifié de parti raciste.

 

        Son créateur n'a jamais caché sa nostalgie pour un régime qui a enfermé et exterminé des millions de juifs. Allant même jusqu'à qualifier de " détail.."  la SHOA, mettant ainsi  en doute la réalité de ce génocide.  Le Front National  peut donc être considéré comme un parti antisémite.

 

       Le racisme et l'antisémitisme sont des théories abjectes,  contraires aux valeurs de la République. Elles sont considérées comme des délits et à ce titre elles disqualifient le Front National  d'être un parti comme les autres.

 

         Vouloir récupérer le réservoir de voix que représentent les électeurs du FN reste bien entendu une délicieuse et compréhensible tentation. Elle ne vous autorise cependant  pas à travestir la vérité et à offrir par vos propos en tant que  Maire de Quimper,    une innocence à un parti qui n'en a pas.  N'ayant  jamais remis en cause  les propos délictueux  de son fondateur, il  ne peut se targuer d'être un parti de la République.