20/07/2015
Un éco-fourneau pour la transition énergétique.
Le principe de l'éco-fourneau existe depuis un moment déjà. Il consiste, un peu à la manière des inserts dans les cheminées, à concentrer la chaleur dans un foyer. Une association Nantaise en a développé la fabrication en Colombie. Une autre le fabrique en série au Mali et à Madagascar.
L'association Dimbali (ce qui veut dire solidarité en Wolof) de Quimper a choisi d'en faire un projet de développement au Sénégal, en Casamance plus précisément. http://dimbali.fr/
le constat
Cette opération part d'un constat très simple: près de 80% de l'énergie utilisée au Sénégal pour la cuisson de la nourriture vient du bois. Le foyer traditionnel est constitué de trois pierres posées. Plus de la moitié de la chaleur s'en va donc directement dans l'atmosphère et ne sert pas à chauffer la "marmite". Réduire cette consommation de bois est donc un axe important de la transition énergétique.
Une réalisation simple
Le principe de l'éco-fourneau est de concentrer la chaleur à partir du foyer constitué d'un tube coudé posé dans une cuve. Une masse de cendre viendra réaliser une isolation entre le foyer et la cuve. .
l'éco-fourneau consomme en moyenne quatre fois moins de bois qu'un foyer trois pierres pour chauffer une égale quantité d'eau.
Quatre axes pour ce projet.
- Il réduit de manière significative "la corvée de bois" effectuée quotidiennement par les femmes et les enfants.
- Il réduit la consommation de bois et allège donc la pression sur cette ressource naturelle. C'est aussi une manière de participer à la protection de la mangrove trop souvent détruite par les ramassages intempestifs.
de bois.
- Il réduit le temps de chauffage de l'eau.
- Du fait de la température élevée dans le foyer, il réduit les émissions de fumée. Ce qui constitue un progrès important du point de vue de la santé des femmes qui passent souvent la journée à préparer la cuisine dans une ambiance emfumée.
Un projet de développement local.
Le projet mené actuellement par l'association Dimbali consiste à mettre en place sous forme d'un GIE local, une filière de fabrication des éco-fourneaux. Cette filière économique est créatrice d'emplois dans la fabrication mais aussi dans la diffusion des éco-fourneaux
Une première pré-série de 10 éléments , vient d'être réalisée. Le projet a été amélioré par rapport au plan initial. Quatre jeunes issus d'une formation à la menuiserie métallique ont assuré la fabrication des éco-fourneaux.
Pour chaque éco-fourneau
- le coût matière est de l'ordre de 6000 CFA soit 9 euros
- la main d'oeuvre de 5000 CFA soit 7 euros
- l'amortissement du matériel de 2000 CFA soit 3 euros
l'objectif, pour rester dans un prix jugé abordable pour les acheteuses est de le vendre:
10000 CFA soit 15 euros
l'association Dimbali se propose d'abonder le GIE de:
3000 CFA soit 4 euros par éco-fourneau vendu.
Ce projet d'éco-fourneau par la simplicité de sa mise en oeuvre et aussi par son efficacité, répond vraiment au défi que constitue la transition énergétique.
Vous trouverez sur le site de Dimbali les informations complémentaires sur l'association et ses projets. Vous y trouverez également la manière d'aider l'association à financer ce projet tres concret.
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04/07/2015
L'acrylique, ce n'est pas du p'tit lait.
Suite à la pollution constatée hier matin sur l'Odet et les explications rassurantes données par la ville, il est permis de s'interroger.
Tout d'abord quant l'effet de ces peintures acryliques sur le milieu aquatique. On ne peut en effet dire quel sera leur l’impact avant qu’il ne soit mesuré. Rappelons que si le remplacement des peintures glycéro par des peintures acryliques est un progrès (elles ne contiennent pas de COV - Composés Organiques Volatiles), ces peintures à l'eau contiennent aussi des substances dangereuses comme les éthers de glycol. De ce fait, elles présentent un élément de toxicité pour les milieux aquatiques. Nous en saurons plus quand les résultats des analyses seront publiées.
Par ailleurs, ce qui interroge aussi, c’est le circuit pris par cette peinture pour arriver dans l'Odet. Si, comme le dit la ville, le produit vient du lessivage d’un toit. Ce qui nous semble étonnant vu la coloration et le temps d'écoulement de la pollution. Cela voudrait dire que la gouttière du centre commercial de Gourvili va directement dans le milieu naturel et quil n'y a aucun tamponnage. Or les règlements actuels imposent que les eaux de toitures et de ruissellement des surfaces imperméabilisées soient stockées sur la propriété dans des bassins temporaires ou conduits dans un réseau séparatif. Ceci afin de permettre de recueillir les eaux pluviales lors des épisodes orageux, avec dans tous les cas, un traitement des eaux collectées avant le rejet dans le milieu naturel.
Qu'en est-il ici ? Nous demandons à la grande surface de Gourvily impliquée dans cette affaire d'apporter des réponses à ces questions.
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01/07/2015
Le « Contrat de ville » doit anticiper la croissance du collège Diwan à Kermoysan
17:09 | Lien permanent | Commentaires (6)