03/02/2014
Un plan d'urgence pour lutter contre le réchauffement climatique.
La Bretagne vient de connaître un épisode climatique aux conséquences très impressionnantes. Les images de Douarnenez, de l’Ile de Sein resteront gravées longtemps dans la mémoire des habitants. Et pourtant la conjonction de la marée coefficient de 114 avec un vent de sud ouest, certes important mais pas comparable à une vraie tempête, n’avait rien d’exceptionnelle et n’aurait pas du nous inquiéter outre mesure. Alors comment expliquer l’importance des dégâts si ce n’est par une réalité que nous ne pouvons plus nier. Le changement climatique est en route et ses conséquences sur le niveau des mers deviennent difficilement contestables. Le volume de l’eau augmente et par conséquence, sa hauteur.Une élévation de moins de 0,1 mm par ans depuis plus de 2000 ans et de plus de 2mm par an depuis une trentaine d’années.
Il est par ailleurs certain que cette augmentation des températures, et donc du niveau des eaux,du fait des quantités de Gaz à Effet de Serre (GES) diffusé dans l’atmosphère, va se poursuivre tout au long de ce 21 siècle. Ce qui est réellement en jeu c’est donc la vitesse de ce réchauffement. Et cette vitesse ne dépend que de nous. Soitnous continuons sur le rythme actuel d’émissions de gaz à effet de serre et le coup sera rude pour la planète d’ici une cinquantaine d’années, soit nous acceptons de revoir à la baisse nos consommations d’énergies et nous pouvons encore espérer assurer un avenir à nos enfants.
Les deux grands secteurs sur lesquels il nous faut agir en urgence, parce qu’ils sont les plus gros diffuseurs de GES sont celui des transports et celui du chauffage des maisons. Il s’agit de priorités vitales pour la planète. Ces deux secteurs nécessitent un engagement exemplaire de la part de l’Etat mais aussi des collectivités locales.
16:40 | Lien permanent | Commentaires (4)
29/01/2014
Voici venu le temps des manifs attrape-tout..
Nous vivons une époque étrange, comme si ce tout qui nous dérange avait pris le pas sur ce qui nous rassemble. Les manifestations contre la possibilité de se marier pour ceux qui le souhaitent, les manifestations contre les taxes, l’écotaxe, les radars sur les routes… et dimanche dernier à Paris le rassemblement des manifestations contre tout mais surtout contre François Hollande. Un peu comme si le Président de la République concentrait à lui seul l’ensemble des haines. Dans la manifestation de dimanche se côtoyaient les anti islamistes, les anti sémites, les catholiques fondamentalistes avec un seul mot d’ordre de rassemblement… « Hollande dégage ». L’éditorialiste du Monde Françoise Fressoz titre d’ailleurs sur le retour des « ligues » en référence aux mouvements des années 30.
Le poison est profond, il se diffuse dans toutes les couches de la société et semble se propager dans l’Europe entière. Le droit à l’avortement même s’il se trouve conforté officiellement en France suscite aujourd’hui des débats qui semblaient révolus. En Espagne il recule et l’avortement ne serait autorisé qu’en cas de risque pour la santé et en cas de viol.
Nous assistons à une véritable crispation de la société et à un retour d’une morale envahissante et conservatrice. Je n’ai pas encore entendu de manifestants réclamer l’application de la peine de mort mais je pense que nous allons y avoir droit rapidement. Ce matin des parents d’élèves de maternelle, à l’appel de Farida Belghoul ont organisé le boycott de l’école sous le prétexte qu’y serait enseignéela « théorie du genre » dont l’une des applications serait, l’apprentissage de la masturbation à nos chères petites et petits. Lutter contre les discriminations, objectif noble de ces journées, n’a jamais signifié gommer les différences de sensibilités entre filles et garçons. Comment une femme de cette stature, cinéaste, ancienne actrice de « la marche pour l’égalité » peut elle cautionner de telles dérives allant même aujourd’hui prôner « la journée de la robe » comme marque de nos différences. Sa proximité avec Alain Soral essayiste d’extrême droite antisémite notoire et soutien de Dieudonné semble avoir complètement perverti son jugement.
Oui je suis inquiet, dans un précédent texte j’avais dit que « les digues de la connerie venaient de céder », je ne mesurais pas encore combien les vagues de cette connerie pouvaient faire de ravages.
00:59 | Lien permanent | Commentaires (8)
24/01/2014
Une « Assemblée de Bretagne » :
Communiqué: Kemper l'écologie à gauche
Un remède efficace pour éradiquer l’indigeste et coûteux mille-feuille français
En voilà une idée qui nous plaît ! Notre député Jean-Jacques Urvoas - répondant à l’invitation de François Hollande à réfléchir à la réduction du nombre de régions - propose la création d’une "Assemblée de Bretagne".
L’idée n’est pas nouvelle, puisque les écologistes, entre autres, évoquent depuis longtemps la suppression des départements. Mais elle a le mérite de s’exprimer avec vigueur à un moment où de nombreux Bretons (élus, acteurs économiques, sociaux, culturels...) demandent à mieux prendre en main leurs destinées.
En transcendant les différents courants de pensée, la construction de cette Assemblée peut réunir beaucoup de Bretons. Car sa proposition s’attaque vraiment au mille-feuille institutionnel. En effet, elle substitue aux cinq Conseils généraux de la Bretagne historique et à l’actuel Conseil régional, une seule et unique "Assemblée de Bretagne".
Elle est ambitieuse car elle s’inscrit dans un calendrier serré : si possible, avant les élections régionales de 2015. Elle est économique car elle envisage une réduction du nombre des élus locaux. Elle vise aussi l’efficacité en renforçant les compétences régionales. Enfin, elle s’attaque à un blocage idéologique majeur en France, celui d’un État qui, au nom d’une supposée égalité, nie et interdit la diversité.
Les candidats de "Kemper l’Écologie à gauche" voient un dernier avantage à cette potentielle organisation : une grande Assemblée de la Bretagne historique sera plus proche des citoyens, de leurs besoins et de leurs aspirations, car elle s’appuiera naturellement sur les Pays ; ici, sur la Cornouaille. Et ceci, sans recréer une couche de mille-feuille, puisqu’elle existe déjà, et sans élus nouveaux, puisque ce sont essentiellement les élus communautaires qui animent les instances de la Cornouaille. Ceux-là même qui, pour la première fois les 23 et 30 mars prochains, seront élus au suffrage universel direct, en même temps que les conseillers municipaux.
Pour Kemper l’écologie à gauche,
Anne Gouerou & Daniel Le Bigot
22:59 | Lien permanent | Commentaires (1)