Daniel Le Bigot

Hier dans la presse locale... "menace sur le site EADS à Douarnez, 35 salariés pourraient être invités à rejoindre Elancourt (78) ". Vous imaginez les "pen sardine" à Elancourt , il n'y a même pas la mer là bas.
Dans la presse ce matin. Les grands patrons d'EADS, (non mais vous vous rendez compte, "grands patrons!!!" )auraient, forts des informations qu'ils détenaient, et pour cause ce sont ces mêmes "grands patrons" qui décidaient de la stratégie de l'entreprise, vendu leurs actions faisant ainsi une plus value de 90 millions d'euros. Plus qu'il n'en faut pour maintenir Douarn.
Il fut un temps ou un patron c'était quelqu'un, souvent de pénible pour le salarié mais, qui au moins s'engageait pour sa boite et qui mettait un point d'honneur à la maintenir à flot. Quitte même à y laisser sa fortune pour l'honneur. Aujourd'hui, ces patrons de pacotille ne sont que des flibustiers, l'honneur en moins, sans réelles connaissances techniques , juste la bosse des finances et encore...
Cri du coeur de Devedjan ce matin "Sarkosy ne pouvait pas être au courant"... C'est à rire ou à pleurer, suivant que l'on soit ou non salarié chez EADS. Ministre de l'intérieur les yeux et les oreilles partout, rien vu rien entendu, une vraie taupe ce Sarko...Pour ma part j'attends l'écran de fumée qui nous fera regarder ailleurs. Les infirmières roumaines étant libérée il ne reste que Ingrid... ou alors De Villepin. Vous vous souvenez EADS , De Villepin?
Je vous le dis, on vit une époque formidable.

Réaction suite à l’article de OF sur la hausse des impôts locaux.
L’impôt local est la contribution des familles à la marche de la collectivité. Il ne représente d’ailleurs qu’une partie de cette contribution. La facture d’eau, la carte de bus, la taxe sur les ordures ménagères y participent également. Ce qui est important, c’est bien le niveau et l’efficacité des services rendus en rapport avec l’ensemble des prélèvements. Il n’est donc pas choquant que Rennes ou Nantes qui proposent un service de transport public moderne, efficace de nature à réduire les dépenses personnelles pour l’automobile ait un taux de prélèvement plus élevé que celui de Quimper.
Ce qui m’étonne le plus c’est l’opacité qui règne autour de la fixation des bases. En effet sur notre feuille d’impôt apparait un chiffre dont personne ne peut dire a quoi il correspond exactement. Il y a là certainement une réforme à faire pour une plus grande équité.
L’autre point, qui à mon sens mérite une réforme, est la taxe pour ordure ménagère. Sur Quimper elle est fixée à 9%. Ce qui veut dire que, quelque soit votre investissement citoyen dans le tri sélectif, vous paierez toujours le même somme. La communauté d’agglomération serait bien inspirée de proposer un paiement à la pesée. Plus vous triez et moins vous payez, c’est aussi une manière d’inciter à des comportements plus vertueux.

Ce mois d'octobre sera incontestablement celui de l’environnement. Grenelle par ci Grenelle par là, on va en "bouffer" à toutes les sauces (surtout si les blacks ne font qu'une bouchée de nos petits bleus). Il y aura, invariablement d'un coté ceux qui sont contents '"enfin des mesures concrètes..." et de l'autre ceux qui ne le seront pas " de la poudre aux yeux, des mesurettes pas à la hauteur..."
Pour ma part, je pense que la boite est ouverte et que le diable n'est peut être pas prêt d'y retourner. On l'a vu il y a deux semaines, JL Borloo, (sans doute bien entouré par ses anciens potes, pas vu depuis 68 ) se lâche et annonce un gel des OGM. Du coup la FNSEA, pas très à l'aise dans ce genre de réunion ou il y plus bios que de céréaliers, prend la mouche et menace de bouder la suite du calendrier. Le chef Sarko a du rappeler à son ami Jean louis que s'il pouvait faire "mumuse" dans les salons, il n'était pas question de casser la vaisselle. Du coup le Borloo qui n'en est ni à sa première ni à sa dernière marche arrière s'est fendu d'un communiqué alambiqué qui en dit long sur sa marche de manoeuvre.
Il ne faut donc pas s’attendre à une révolution écolo, ni même à une inflexion de la société vers un développement soutenable mais politiquement impopulaire pour une droite qui attaque les municipales la peur au ventre. Mais allez savoir, sur le nombre, il y aura peut être quelques mesures qui iront dans le bon sens.

D’entrée de jeu, les Verts ont proposé 13 mesures "réalisables et réalistes" à prendre d'urgence dans le cadre du rendez-vous qui se tiendra à l'automne.
Ils proposent notamment une interdiction des cultures OGM de plein champ et une destruction des cultures illégales dans l'attente d'un débat public contradictoire et d'une loi sur les biotechnologies; l'interdiction d'ici 2009 de toutes les substances cancérigènes ainsi que l'instauration d'un taux de TVA réduit sur les produits propres et plus élevé sur les produits nocifs pour l'environnement. Ils jugent aussi "urgent de changer de cap, en sortant du nucléaire par une loi progressive".

"Les 13 mesures proposées par les Verts sont des mesures réalisables et réalistes", a souligné l'ex-secrétaire national des Verts Yann Wehrling lors d'une conférence de presse. "Il sera impossible pour nous de qualifier le Grenelle de succès si on est moins-disant par rapport à ces 13 mesures", qui "balaient avec cohérence l'ensemble des sujets sur lesquels il faut agir".

La sénatrice Dominique Voynet a observé qu'on jugerait "de l'intérêt du Grenelle sur les décisions qui seront prises". "Pas question de se satisfaire d'une décision sur les OGM si par exemple on ne fait rien sur des sujets aussi importants que les pesticides ou les agrocarburants", a-t-elle dit.

Présentées comme un "socle de départ" pour "changer de cap", les 13 propositions sont, selon un communiqué des Verts, "applicables très vite, si la volonté est au rendez-vous".

En voici la liste:
2oct-13prop grenelle.doc

et en guise de conclusion:
"Il est urgent de changer de cap, en sortant du nucléaire par une loi progressive comme l'Allemagne, la Belgique ou l'Espagne", jugent les Verts.