Daniel Le Bigot

Dans le cadre de notre campagne pour les élctions législatives de juin 2007, nous avons rencontré les salariés de de l'hypermarché Carrefour. Nous leur apportons notre soutien dans leur lutte pour de meilleures conditions de travail.
Ils se sont mis en grève le samedi 2 juin, pour protester contre leurs conditions de travail. Celles-ci ne cessent de se dégrader : contrats précaires, temps partiel imposés, licenciements , périodes d'essai éprouvantes (80% non reconduits). L'évolution des salaires subit la même dégradation, surtout depuis la reprise du magasin par Carrefour, alors même que les dirigeants affichent des revenus insolents quand les salariés sont rémunérés au smic.
On ne peut à cet égard s'empêcher de penser au slogan provocateur de Nicolas Sarkosy : « travailler plus pour gagner plus », alors que l'immense majorité des salariés ne demandent qu'à travailler et gagner dignement leur vie, dans le respect des droits sociaux et humains.

Jean Pierre Connan est un ami. Vous l'avez peut être croisé dans les rues de Kemper. La démarche chaloupée, le bonnet sur la tête (même en plein été) il va ou plûtot, il débarque. Un look à la Anthony Quinn dans "also spracht Zarathoustra" il ne peut passer inaperçu. Grand voyageur, l'Egypte est une peu sa deuxième terre. Il y fait de superbes photos que je vous invite à découvrir dans l'album. En dire plus ferait souffrir sa modestie... profitez du voyage!
légende:
Petit désert calcaire(ancienne mer de thetis) situé dans le grand désert occidental d'égypte, une partie en zone protégée. les formes sont dues a l'érosion du vent et thermoclastie(différence de temperature entre jour et nuit)
entre l'oasis de farafra et l'oasis de baharihia
d'autres fotos de désert sur www.zarzora.com_gallery-jp connan in gilf kebir

Marc Morvan (marin pêcheur, soudeur, artiste breton ) a encore frappé.
Inclassable, indomptable celui a qui la ville par la voix de son Maire a interdit la déambulation de son mouton géant vient faire un pied de nez à cette cité qu’il trouve décidemment trop fermée, peu innovante pour ne pas dire endormie. Au delà du caractère esthétique qu’il appartient à chacun d’apprécier, ce que nous relevons dans cet acte revendicatif, c’est le besoin d’avoir de l’espace pour exprimer son art. Ce que dit Marc Morvan nous l’entendons également de nombreux musiciens… pas d’espace pour des musiques modernes. C’est aussi ce que Yan Dénécé a exprimé dans l’aventure du théâtre du miroir.
Il ne s’agit pas pour nous ici de dénigrer ce qui se fait, aux beaux arts, au quartier, à l’école de musique ou au théâtre de Cornouaille mais bien de signifier qu’a coté de la culture institutionnelle, et quelque soit son niveau de qualité il y la nécessité de favoriser une expression directe d’acteurs locaux. Cette expression a existé sur quimper, on se souvient des cafés cabarets « chez Paul » au « Népenthes » des formidables spectacles donnés à Penhars lors des « labels nocturnes ».
Nous avons l’impression depuis plusieurs années, d’un étouffement de la créativité. L’expression culturelle est devenue lisse, correcte. C’est la conséquence du choix politique, ou plutôt de l’absence de parti pris d’une équipe municipale que nous regrettons profondément.
Il est donc bon que des artistes par leur provocation nous rappellent que de tout temps l’art a choisi la résistance et c’est donné pour mission de déranger l’ordre convenu.