08/01/2008
centre ville.
ce texte est une réponse à la tribune de B Poignant dans Ouest France.
Si le commerce est un élément essentiel de son animation, le centre ville n’a pas vocation à être exclusivement un super marché.
Les Quimpérois et les visiteurs doivent aussi y trouver les activités qui les intéressent. Pour certains ce sera le cinéma, pour d’autre le théâtre, mais pour nombre de jeunes la recherche sera d’un lieu animé, un bar, une salle de concert. En la matière, la ville souffre énormément. Les banques, les agences immobilières ont remplacé les bistrots. Le souci de l’hyper tranquillité a fermé les salles de concerts. Traverser aujourd'hui le centre après 19h s’apparente plus à la traversée du désert qu’a celle d’un lieu de vie.
La ville peut et doit modifier cette situation, les halles et son environnement lui appartiennent. Il y a là un très bel espace qui, transformé pourrait devenir le poumon de la cité. Pour ma part j’y verrais une partie réservée en journée aux activités classiques des halles avec paiement à la place, et une autre à des bistrots genre « bars a tapas ». Ceci nécessite de modifier le statut d’au moins une partie de l’espace pour que le principe de la concession ou du bail emphytéotique permette aux acteurs d’invertir dans un outil en terme de confort, de convivialité et pour qu’ils puissent se mettre aux normes sanitaires. La partie espace public pouvant permettre le déballage classique dans la journée et servir de lieu pour spectacles en soirée. Une telle transformation qui permettrait des animations distinctes en journée et en soirée ne peut bien entendu se faire que dans la concertation, c’est le moment d’y penser.
Quand à l’idée d’un parking sous terrain place de la résistance, je m’étonne que des acteurs économiques ou politiques puissent encore ne serait ce que l’évoquer. A l’heure du développement durable, de la prise en compte des effets de la pollution sur les changements climatiques, les gestionnaires des villes doivent au contraire proposer des solutions pour diminuer la présence des véhicules tout en conservant une capacité à la mobilité. Le transport collectif est incontestablement l’élément structurant des villes qui bougent. Pour qu’il soit attractif il lui faut une cadence élevée et une vitesse commerciale constante. Il faut donc, en terme d’investissements publics, choisir entre les voitures, ses parkings et le transport collectif avec ses aménagements pour le rendre efficace.
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26/12/2007
C'est le moment!
Entre Noël et premier de l'an, pas de trêve. Le combat continue.
Vous trouverez à suivre le texte de la pétition que nous mettons en ligne.. et bien entendu l'adresse de la pétition.
Allez y, sans modération entre la dinde (bio) et le fromage (de pays) , faites signez vos beau-frères, belle-soeurs, copains, copines... de 7 à 77 ans on ne sera jamais de trop et c'est le moment.
Si la pétition ne suffit pas pour la prise en compte de ce chemin dont la mise en place est d'un évident bon sens, nous irons sur place pour manifester début janvier.
La ville de Quimper réalise actuellement un bassin de rétention de 20000m3 pour contenir les eaux pluviales route de Brest à l’emplacement des établissements Nicot. Ces travaux donnent l’occasion de mettre en place une piste cyclable et piétonne permettant aux uns et aux autres de circuler sans danger sur cet itinéraire qui va de la ville vers Gourvily et vers le Stangala. La route de Brest voit passer plus de 20000 véhicules par jour, les trottoirs, l’éclairage sont inexistants et le bord de la chaussée défoncé abrite de nombreuses flaques d’eau.
Nous demandons à la mairie de revoir le programme des travaux en cours afin d’y inclure cet itinéraire sécurisé
Pour signer:
http://kemperlecologieagauche.net/petition/
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25/12/2007
Julien Gracq le talent, la discrétion en plus.
Julien Gracq est décédé samedi dans sa petite ville de Saint Florent Le Vieil. Il était âgé de 97 ans. En guise de cadeau, j'ai envie de lui rendre hommage en ce jour de Noël parce que bien qu'inconnu du grand public, c'était un grand homme.
Il s'est installé à Quimper en 1937 pour y enseigner l'histoire au lycée de la Tour d'Auvergne. (Max Jacob, Per Jakes Hélias ont fréquenté le même établissement). En 1951, il reçoit le prix Goncourt de littérature. Mais fidèle à une éthique rigoureuse, il refusera de retirer ce prix qui lui aurait pourtant apporté reconnaissance et richesse. Extrêmement discret il publiera une vingtaine d’ouvrages chez José Corti, éditeur auquel il restera fidèle.
En 1996, étant adjoint au Maire de Quimper j’ai reçu la visite de madame Flétour qui avait rencontré et qui entretenait toujours une correspondance avec Julien Gracq. Elle suggérait que Quimper honore de son vivant cet homme exceptionnel. L’idée était de donner son nom à l’une des passerelles qui traversent l’Odet. Contacté par madame Flétour, Julien Gracq nous a fait savoir, qu’il souhaitait en toute simplicité garder cette discrétion qui le caractérise. Le projet est donc resté en l’état.
Aujourd’hui, l’écrivain a disparu, les choses ont changé et c’est sa mémoire et son œuvre qu’il s’agit maintenant de conserver. Je propose donc d’organiser sur Quimper, au printemps, à l’occasion de l’ouverture de la médiathèque, une rétrospective de la vie et des œuvres de cet écrivain plein de sagesse, peu connu ou du moins pas assez connu des quimpérois et peut être signifier par une plaque, un nom sur une salle de la médiathèque que les livres n’existent que parce que des hommes, des femmes les ont écrits.
20:10 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (2)