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03/07/2006

droit d'asile

Nous avons été reçu cet après midi en préfecture dans le cadre des questions liées aux demandeurs. Par une personne visiblement à l'écoute, sans doute personnellement peinée de la façon dont sont traités ces cas douloureux. En particulier ce lui de la petite Patimat de Brest qui depuis le 4 avril est séparée de sa maman. Mais quand on lui a demandé ce qu'allait faire le Préfet pour que cesse cette situation.... Grand silence...puis "Ce n'est pas moi qui traite ces dossiers...".
En fait on se fiche de notre Gu... Cela fait plusieurs jours que le rendez vous a été pris, avec l'objet clairement exprimé. Elle avait le temps de se mettre au parfum... ou de se faire accompagner par une personne informée.
Sur le fond, pas de changement depuis les roulements d'épaules " Vous allez voir ce que vous allez voir de Sarko..." Les files d'attente sont aussi longues, Arnaud Klarsfeld (pote à Sarko) pense que tout va très bien ainsi, que la France agit avec doigté. Les demandeurs d'asile sont baladés (a leurs frais) de Quimper à Rennes.
Ce n'est pas grave, la France est sous anesthésie générale, le souffle court, elle attend mercredi pour se colorer de bleu blanc rouge. Les nostalgiques diront bleu blanc beur.

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09/06/2006

les espèces s'adaptent!

Juste une petite preuve de la théorie de Darwin sur "l'adaptabilité" des espèces...
En fait il n'y a pas encore 5 ans on aurait dit " sur la faculté des espèces à s'adapter..." depuis on a inventé la flexibilité, la capabilité, l'adaptabilité... (Une mauvaise langue, dans mon dos, me souffle qu'il n'y a que la débilité qui date depuis la nuit des temps et qui a encore de belles années en perspective).

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Apres le plombier polonais voilà que l'on nous fait le coups du mécano canin... d'ici peu, nous n'aurons plus que les os à ronger...

00:00 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)

24/05/2006

l'économie résidentielle... tout est dans la dose!

J’ai eu plusieurs réactions suite à l’article passé dans la presse « touche pas la loi Littoral » (voir plus bas), et en particulier un appel du Maire de Plozévet m’invitant à une visite sur place. Je dois avouer que le cas de la résidence « art et vie » en projet sur cette commune n’était pas le meilleur exemple que je pouvais prendre en ce qui concerne les atteintes à la loi Littoral. J'étais sans doute marqué par leur projet, que j'ai combattu à la pointe de Mousterlin.
Le site ici se trouve à 600 m du bourg, en limite d’un plateau déjà fortement urbanisé qui fait vraiment une rupture avec la partie qui va vers la mer à 1,5km. On peut donc prétendre, et le Maire le fait semble t’il, en toute bonne foi, qu’il y a continuité avec l’agglomération. D’un autre coté, ce projet va de fait agrandir les limites de l’agglomération et la question des constructions possibles aux franges des zones agglomérées va se poser. Le risque est donc de voir progressivement l’agglomération s’étendre, bien évidemment en direction de la mer.
Nous sommes ici dans un cas d’interprétation de la loi, dans l'épaisseur du trait. En référé le tribunal administratif, saisi par un riverain du projet, a interrompu les travaux. Nous verrons d’ici 6 mois, ce qu’il dira sur le fond. Mais c’est vrai que l’argument qui prétend qu’il vaut mieux grouper 500 lits (c’est le cas) en continuité du bourg sur un espace de 5 à 7 hectares plutôt que de voir se développer les résidences secondaires habitées 15 jours dans l’année, tient la route.
En fait, c'est toute la question de la place réservée à l'économie résidentielle qui est ici en question. Comment faire en sorte que cette économie, dont on ne peut nier les effets positifs sur l'emploi local, puisse se développer en conservant ce qui est une véritable richesse de notre région, à savoir son cadre de vie.
C'est tout le débat autour de la loi Littoral avec ceux qui la considère comme un verrou à faire sauter et ceux qui la voient comme un garde fou indispensable, donc à conserver.

00:15 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)