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12/12/2011

Barrage à la démagogie de l'UMP.

        landud.jpg Dans un communiqué du 3 décembre  Georges  Philippe  Fontaine (élu UMP de Quimper) s’en prend directement aux écologistes qui auraient, selon lui,  choisi des « barrages  » sur le bassin versant de l’Odet plutôt que des solutions écologiques de bon sens. Je crois que Monsieur Fontaine réagit avec précipitation sur un sujet, certes  intéressant d’un point de vue électoral  mais extrêmement traumatisant pour les populations concernées par les inondations. Je l’invite à reprendre les propos des uns et des autres au lendemain des inondations du 12 décembre 2000.  Ils disent tous :« la solution est en amont ». Alain Gérard cite même : «  et pourquoi pas des barrages écréteurs de crues… ».

En tant qu’écologiste  et  adjoint à l'urbanisme de Quimper  j’ai toujours défendu trois principes :

     - Protéger les populations et les biens des gens qui habitent des lieux potentiellement inondables

     - Imposer aux nouvelles constructions,  des dispositions pratiques et réglementaires  les maintenant à l’abri,

     - Rechercher en amont les solutions intégrées à l’environnement qui ralentiront la descente de la crue.

La protection des zones humides, l’édification de talus perpendiculaires à la pente et la réduction des ruissellements en maintenant des cultures hivernales sont des actions efficaces,  initiées et menées par le SIVALODET. Avouons que ces propositions tres écologiques  ne trouvaient que peu  d'écho aupres des propriétaires des terrains. Mais ces solutions, qu’il faut continuer à développer ne suffiront pas. En 1910, le remembrement n’avait pas été réalisé,  le maïs n'était pas cultivé et pourtant les gens circulaient en barques avenue de la Libération. 

Le sol  fonctionne comme une éponge, il absorbe l’eau et quand l’éponge est gorgée d’eau, elle  ne retient plus rien. Il y a ainsi, tous les trente, cinquante ansdes épisodes pluvieux qui dépassent ce que le sol peut absorber. Sauf à accepter que des quartiers entier, une gare, des usines ...  soient soumis à ce risque dont on ne peut prévoir la fréquence, la solution consiste à étaler la crue pour en limiter l'importance.

C'est en tant qu’écologiste que je défends l'édifications de talus et les "ralentisseurs de crues"  pour m'opposer aux barrages. Le but est de maintenir,  à la manière d’un entonnoir, un débit de la rivière compatible avec la section de l'Odet dans la ville. La conséquence  est qu'il y aura en amont  une fois tous les dix,  vingt ans des champs, des prairies qui seront inondés plus largement qu'ils ne le sont aujourd'hui. C’est  aux bureaux d’étude de regarder la faisabilité, les meilleurs emplacements, et l’intégration de ces ralentisseurs dans le cadre naturel de la vallée de l’Odet. C’est également à eux de mesurer les impacts afin qu’ils soient minimisés, sachant que  les préjudices seront  assumés par la collectivité.

11/12/2011

Réglement de service de l’eau

Au nom des élus KEG, explications des raisons de notre abstention sur le dossier du "Réglement de service de l’eau" lors du conseil communataire du 9 décembre 2012


Daniel Le Bigot par kemperlecologieagauche

17:30 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

27/11/2011

Pourquoi suis je candidat...

Fukushima vient de nous rappeler deux réalités que les hommes tentaient d’oublier.

 

La première,  est que l’activité humaine vient modifier le climat et que cette modification entraîne des catastrophes de plus en plus fréquentes à l’échelle de la planète (même si la relation de cause à effet dans le cas du tsunami n’est pas avérée).

La deuxième,  et là encore le paradoxe est cruel, le pays qui a dû, le premier,  expérimenter les effets dévastateurs de la bombe atomique se trouve aujourd’hui victime d’une nouvelle bombe, civile celle-là par le biais d’une centrale électrique.

Plus près de chez nous, les marées de l’automne ont recouvert les plages de Fouesnant, de Douarnenez d’un tapis nauséabond  d’algues vertes.

 

Le sens de mon engagement

Il n’y a pas de fatalité à ces différents événements. Ils trouvent tous leur origine dans la frénésie de consommation qui agite notre société et dans les profits que font certains de cette frénésie. Alors il nous faut nous engagersur le terrain, nous investir dans les associations pour entraîner le plus grand nombre de nos concitoyens vers  une mobilisation pour un autre type de développement.

           Il faut aussi que nous nousbattions sur le terrain politique pour être présents dans les lieux ou se prennent les décisions qui engagent la société. Faire de la Politique c’est se donner les moyensd’intervenir sur le réel. C’est en tous cas le sens de mon engagement, chez les Verts et aujourd’hui à Europe Ecologie les Verts.

             Conseiller municipal et adjoint au Maire de Quimper je crois  à la capacité d’affronter la réalité tout en  restant  ferme sur nos fondamentaux  idéologiques.

Ces fondamentaux concernent, bien entendu, le respect de la nature mais ce respect n’a de sens que s’il donne à l’Homme sa place et sa part de responsabilité. S’il lui donnela possibilité d’exercer cette responsabilité par une éducation, par une participation active à la vie démocratique et par une reconnaissance de ses droits.

Je crois aussi à la nécessité de mettre plus de simplicité, de lucidité, dans nos rapports aux autres organisations politiques. Nous sommes encore minoritaires alors que  nos idées progressent dans la société. Nos concitoyens hésitent à nous confier des responsabilités, parce qu’à tort et parfois à raison, l’image qu’ils ont de nous reste brouillée par des propos, des débats et quelques foisle spectacle de nos divisions. Pour gagner en crédibilité nous devons nous engager plus en profondeur dans les exécutifs. Qu’ils soient locaux ou nationaux. Pour ce faire nous n’avons d’autre solution que de passer des accords électoraux afin de parvenir à peser dans ces assemblées. Le système électoral actuel ne  favorise pas l’expression des groupes minoritaires, alors profitons de cette législative pour amener la  majorité à faire le choix  de sortir de la 5ème République  pour en construire une 6ème qui respecterait véritablement les droits des minorités, de toutes les minorités.

 

 Faire campagne c'est regarder plus loin.

               Une campagne électorale est un moment privilégié pour  nouer un dialogue de  terrain. Le temps d’une campagne  le candidat devient un repère.  Il lui appartient alors de proposer  un horizon vers lequel  nous aurons tous envie d’aller. Il n’est pas un marchand de rêve, un fabriquant d’illusions, mais il doit donner l’espoir. L’espoir qui fait quechacunaura envie de se mobiliser pour changer choses.

 

 Je croisà la capacité d’une société motivée à résister à la loi du marché, à refuser le diktat des financiers. C’est dans le prolongement de la campagne d’Eva Joly,  le sens profond et l’espoir que je souhaite donner par ma candidature qui portera le projet des écologistes, d’Europe Ecologie Les Verts auprès du plus grand nombre de nos concitoyens

* Hommes avec un H veut bien dire individu sans distinction hommes, femmes