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05/02/2012

Massacre à Homs, Moscou et Pékin complices.

          Le Conseil de sécurité des Nations Unis vient une fois de plus de montrerson caractère partial,  injuste et particulièrement anti démocratique. Pékin et Moscou ontbloqué une résolution qui condamnait les bombardementspar l’armée syriennede la ville de Homs. Bachar el Assad … peut donc continuer à tenter de réduire son peuple au silence. L’histoire est pourtant en marche et le rejet de cette timide résolution, qui ne visait qu’à condamner les bombardements sans prendre les moyens de les arrêter, n’y changera rien. Le dictateur criminel devra tôt ou tard rendre des comptes.

          Les autres membres permanents du Conseil, ce petit club restreint qui prétend régenter le monde, s’étaient pourtant entendus pour déposer un texte de protestation. Mais c’était déjà  trop pour Pékin et Moscou. Et plutôt que de s’abstenir, ils ont, au nom d’un clientélisme criminel opposé un veto à la résolution. Cela veut simplement dire qu’au nom des intérêts d’un des membres de ce club des cinq, (membres permanents), le monde doit se résigner à regarder un dictateur assassiner son peuple.

          Cet épisode révèle une fois de plus le caractère inique de ce Conseil de sécurité.  La  question n’est plus de savoir si tel ou tel pays doit céder son siège ou si tel ou tel pays peut y rentrer mais bien la suppression du droit de vétodes cinq membres permanentsde ce conseil mis en placeà l’issue de la seconde guerre mondiale par ceux qui se considéraient alors comme  les seuls vainqueurs de ce conflit. Le monde a changé et ce qui pouvait paraitre comme nécessaireen 1946  relève aujourd’hui d’un déni de démocratie évident.

Le résultat est qu’un dictateur, par ailleurs bon client de la Russie et de la Chine, peut en toute impunité massacrer son peuple. Les cris d’orfraie des capitales occidentales, au demeurant bien timides, n’y changeront rien puisque ce criminel se sent soutenu par ses solides alliés. L’ambassadeur des Etats Unis a eu raison de dire que « ceux qui refusent cette résolution, doivent se sentir complices du  massacre ».

         Du fait de l’impéritie des Nations Unis on s’achemine vers une véritable guerre civile en Syrie. On peut d’ailleurs se demander si le peu d’empressement des Nations Unies à intervenir n’est pas lié au faitque les leçons ont été tirées et que pour certaines capitales il vaut mieux s’en tenir à un dictateur bien connu plutôt qu’à une évolution démocratique qui risque de confier le pouvoir à des représentants de l’Islam. Ce sordide calcul serait une erreur terrible car si un pouvoir acquis par la démocratie peut évoluer par les urnes, un pouvoir acquis par les armes  se maintient par les armes.

24/01/2012

900 manifestants devant l’inspection d’académie du Finistère


Daniel Le Bigot par kemperlecologieagauche

900 manifestants devant l’inspection d’académie du Finistère le matin du 23 janvier 2012 pour s’opposer à la fermetures de 54 postes d’enseignants envisagées dans les écoles publiques du département à la prochaine rentrée.

21:18 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2)

17/01/2012

Joli coup médiatique mais faux conflit.

Marc Morvan est revenu à la charge ce week end en occupant le rond point près de chez lui. Interviewé par France 3, j'ai dû répondre à la question de la journaliste... " Quelle est la position de la ville dans le conflit qui l'oppose à Marc Morvan ?". J'ai eu beau répondre que la ville n'avait aucun conflit avec le sculpteur, j'ai dû me faire une raison, cette réponse n'intéressait pas la journaliste. mouton.jpg

Je précise donc que depuis le mois de mars 2011, date à laquelle Marc Morvan a dû obtempérer à la demande du tribunal de dégager tout le matériel qu'il avait entreposé sur le bas côté du rond point, le contentieux qui l'opposait à la ville est clos. Cette demande était justifiée pour des questions de sécurité. J’imagine facilement les critiques qui n’auraient pas manquées de fuser si ces objets avaient été la cause d’un accident.

Marc Morvan continue cependant à contester les limites de sa propriété avec celles de l'espace public. C'est son droit le plus strict et le tribunal l'a ainsi reconnu. Le tribunal lui a simplement demandé de fournir à l'expert nommé, les titres de propriété afin que celui-ci fasse procéder au bornage officiel. Il semble que cela n'a pas été fait et la ville n'est, en rien, responsable de cette situation. Il est évident que la collectivité se rendra aux conclusions de cette expertise. Mais la ville ne demande rien, cette affaire concerne maintenant le sculpteur et le tribunal par l'expert interposé.