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10/05/2011

« Quelque chose a changé … »

 

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Le 10 mai 1981, c'est avant tout la victoire d'un homme, François Mitterrand  lors d'un scrutin qu'il a toujours combattu, jusqu'au jour où il lui a souri, dans un même élan une victoire de la gauche  aux législatives qui ont suivi. Nous sortions de 30 années de droite très marquées par de Gaulle et un immense  traumatisme laissé par l’enterrement, sans fleurs ni couronnes, de nos espoirs soixante-huitards. Avec le recul, Giscard  fait figure de simple passant dans le tableau.

Ce dimanche 10 mai, un énorme espoir naît et parcourt le pays. La tête de Mitterrand apparaît à la télé, celles d’Elkabbach de Moujotte paraissent défaites.

 

Le résultat d'une lutte exemplaire

J’étais à Plogoff  et depuis 17 heures nous savions, par une fuite savamment organisée que c’en était terminé du projet de centrale nucléaire. Mitterrand l’avait dit « si je suis élu, la centrale de Plogoff ne fera pas partie de mon programme électronucléaire… » Promesse très mitterrandienne, qui en substance laissait entendre, à qui voulait bien écouter, que le programme électronucléaire allait se poursuivre, mais sans Plogoff et pour nous c’était bien là l’essentiel. La formidable fête qui a suivi cette annonce restera gravée à jamais dans ma mémoire. Le lendemain matin, au travers des brumes matinales qui encombraient lourdement mes pensées, le plaisir de bisquer ceux de mes collègues  qui, effondrés, attendaient le coup de « penbaz »  que les rouges allaient rapidement asséner aux tenants de l’enseignement privé. La fête a duré toute la semaine et je vous l’assure, elle était bien belle. Tout paraissait maintenant possible et ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, ceux de l’ancien régime. Paul Quilès du haut de la tribune ne posait pas la question de savoir si les têtes allaient tomber, il demandait simplement les noms.

 

La force des symboles

Rapidement, très rapidement, une voix s’élève,  celle de Robert  Badinter qui réclame et obtient l’abolition de la peine de mort. Le symbole est fort, l’homme en gardera l’estime du peuple de gauche.

Deux ans plus tard, la fameuse réforme "pour un service public unifié de l’éducation " sombrait avec  son instigateur Alain Savary.  Au nom des principes, des valeurs, je crois que c’est à ce moment que j’ai ressenti une grande déception.

Je ne suis pas un déçu du 10 mai, je crois simplement que nous n’avons pas été assez exigeants et que nous avons laissé s’installer la "gauche caviar", mais de cela je vous en reparlerai prochainement.

06/05/2011

Retour de la loi du Talion?

     Mardi matin, dans  la presse,  «  l’Amérique exulte.. »  L’ennemi public numéro 1  « Oussama Ben Laden » vient d’être abattu en pleine ville d’Abbottābād, à moins de 100km d’Islamabad. Obama intervient en direct et apres  un  troublant "justice est faite" pour qui n'est pas américain, , donne  les premiers détails de l’opération commando qui, au nez et à la barbe de l’armée pakistanaise (quel camouflet !) vient de « libérer le monde… » Un grand succès pour l’Amérique qui s’estime ainsi vengée de l’horrible attentat du 11 septembre.

 Ce même jour,  page 7 du télégramme: Un sexagénaire de Marseille tire et abat un jeune adolescent de 15 ans qui tentait de s’introduire par effraction dans un commerce de la ville. La police intervient pour éviter le lynchage du tireur.

Quel rapport entre ces deux évènements me direz vous… aucun, à priori, les fait sont tellement disproportionnés. Du moins les faits qui ont amenés à ces deux exécutions. Car il s’agit bien d’exécutions. Il ne s’agit pas de juger à ce niveau de qui mérite la mort ou pas (pour ma part je ne donne aucune justification à la peine de mort) mais simplement de poser les circonstances qui peuvent amener à neutraliser quelqu’un en le tuant, sciemment. En droit on appelle cela, la légitime défense, c'est-à-dire, que je suis autorisé à tuer si et seulement si ma propre vie est en danger. Visiblement l’adolescent ne menaçait en rien la vie du tireur, la légitime défense ne peut donc être invoquée. Sans connaitre les détails de la mort de Ben Laden, il semble que celui-ci n’était pas armé. Une balle en pleine tête sans autre forme de procès...  difficile d’évoquer la légitime défense.

Je ne sais pas s’il y avait d’autres solutions, peut être pas... Je dis simplement qu’au titre des droits de l’homme,  chaque individu, et ceci quelques soient les crimes commis a droit à un jugement.

C’est un principe, et je pense que c’est sur ce type de principe que se construit  une société de droit et devoir. Quand au plus au sommet de l’Etat, l’exemple est donné que l’on peut déroger à ce principe, il devient délicat  ensuite de justifier auprès du "sexagénaire marseillais"   qu' il ne peut lui, se faire justice.

Encore un fois, je ne porte pas de jugement sur le fait. Sachant à l'évidence que Ben Laden aurait été un prisonnier ô combien  encombrant, mais je m’interroge au nom des principes.

 En tous les cas, je ne peux cacher mon malaise  devant cette liesse et ces louanges qui saluent un fait, qui au delà de la question de la légitimité,  ne peut être qualifié de glorieux.

30/04/2011

[vidéo] Projet Transports de Quimper Communauté


Daniel Le Bigot par kemperlecologieagauche

Concertation du 18 avril au 7 mai 2011 sur le "Projet Transports" de Quimper Communauté.

Le dossier de concertation est consultable dans les mairies de Plomelin, Plonéis, Locronan, Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec, Pluguffan, Quimper et dans les mairies annexes. Il est également disponible à l’Espace grands projets (Théâtre de Cornouaille) ainsi qu’à l’agence de la QUB, quai de l’Odet, à Quimper.

Dans chacun de ces lieux, un registre public sera disponible pour recueillir vos avis, remarques, suggestions.

14:00 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : quimper, transport, bus