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15/12/2010

les atouts d'une politique foncière publique.

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Un article de Ouest France faisait état de la politique foncière mise en place par Quimper communauté. Cet article à fait réagir quelques amis écologistes. Je vous propose donc cette explication pour faire avancer un débat qui me semble fondamental et donc tres intéressant.  
Il me semble indispensable que la collectivité publique ait une véritable politique foncière,

 cette politique est justement l'inverse de la spéculation. Avoir 150 hectares de réserves foncières  permet  de déroger à  la loi du marché et de proposer une diversité de terrains en fonction des activités. Ce foncier sera consommé au fur et à mesure des besoins et  dans l'esprit du développement durable, en cherchant notamment à mutualiser les espaces publics.  Lors d'une  visite samedi matin ce qui a beaucoup surpris les élus de la communauté c'était  la préservation des  éléments de paysage sur la zone d'activité économique de Kerdroniou. Bien sûr ces terrains sont soustraits de l'espace agricole mais je suis persuadé qu'ils participeront autant qu'avant à la diversité biologique.

Quimper et sa région  connaissent une croissance de population de l'ordre de 1% par an, d'ou la nécessité de construire 600 à 700 logements et d'accueillir entre cent cinquante et deux cents emplois supplémentaires chaque année. On peut accepter ou souhaiter que ces logements soient construits à Gourlizon ou à Coray... Il faut savoir que quand à Quimper on construit 50 % en collectif et 50 % sur des parcelles de 300 à 400 m2, sur les deux communes citées on ne fait pas de collectif et l'individuel est en moyenne de 1000 m2. Ce qui veut dire que quand à Quimper on utilise 15 hectares pour construire 600 logements, il en faut 60 hectares dans la première et deuxième couronne. Faites  le bilan en consommation agricole... et  encore, je ne parle pas des consommations de carburant liées aux déplacements pendulaires.
Il faut être économe sur notre consommation foncière car c'est un bien qui disparait définitivement. Pour l'être il faut avoir suffisamment de réserve pour ne pas avoir le couteau sous la gorge à chaque demande...
je ne prétends pas que cette politique foncière soit parfaite... elle s'inscrit effectivement aujourd'hui dans le cadre d'une société qui reste de consommation. Je suis intimement persuadé qu'il nous faudra sortir de cette logique de croissance, mais pour l'instant c'est encore en gérant bien l'espace autour et dans les centres urbains que l'on fait le moins de dégâts.



 

26/09/2010

reponse a histoire d'eau

Bernard Poignant Maire de Quimper  donne dans sa lettre son point de vue quant à la gestion de l'eau.

Réponse rapide avant de revenir plus longuement sur ce dossier.

Quand le Maire dit que la Délégation de Service Public n'est pas le diable, il a raison, le Maire garde sa responsabilité sur la question globale de la gestion de l'eau. Ce qu'il ne dit pas c'est que cette délégation, assurée localement par du personnel qui fait son boulot et qui est normalement rémunéré, a  aussi pour raison d'être, de remonter des bénéfices aux actionnaires du groupe VEOLIA. Il s'agit là d'une rente financière sur  la distribution d'un élément naturel qui appartient à tout le monde.

Le Maire dit également qu'il n'y a pas d'idéologie et que c'est l'élément prix entre une régie et une DSP qui motive le choix. Pourquoi pas si tel est son choix mais alors comparons des valeurs comparables...le projet de régie mis en balance fonctionnait avec 26 équivalents temps plein quand VEOLIA propose 12 équivalent temps plein. Il est facile alors de dénoncer un parti pris car les deux systêmes ainsi présentés ne sont évidemment pas comparables en l'etat. Il aurait fallu reprendre l'étude faite pour une régie et la faire expertiser par un responsable d'une régie fonctionnant effectivement dans une autre collectivité. Il aurait pu nous dire si les chiffres étaient ou non exagérément gonflés.

En fait en proposant un report de la décision, c'est ce que nous demandions, une contre expertise publique

20/09/2010

Europe Ecologie

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Le mouvement écologique  se trouve aisni sous l'impulsion de Dany Conbendit à la croisée des chemins. Le choix pour  le parti  les Verts est donc simple:   se fondre dans un nouveau parti Europe Ecologie, ou de poursuivre sa route en solitaire.  Europe Ecologie devenant alors une sorte de confédération à géométrie plus ou moins variable, qui se constituerait, se deconstruirait en fonction des échéances électorales.

Je pense que le temps est venu pour les Verts de passer à la phase supérieure, celle d'être le pivot d'un rassemblement. Nous l'avons constaté lors des dernières consultations électorales, les écologistes   pèsent de plus en plus sur le paysage politique du pays. C'est une réalité, les Verts y ont largement contribué et il nous faut l'assumer. D'un autre coté, soyons réalistes, la structure actuelle des Verts avec ses sempiternelles guéguerres des courants et ses statuts bloquant ne nous permet pas de progresser.  Europe Ecologie, sous la houlette de Dany  a montré sa capacité à mobiliser les énergies. Le chemin  me semble donc tout tracé et il me semble qu'il y a une responsabilité historique pour les Verts d'y adhérer.

Que feront les autres partis politiques qui ont participé à la démarche Europe Ecologie? c'est a eux seuls de décider mais là encore soyons pragmatiques: la double appartenance a deux organisations politiques nuit évidemment à la clarté et à la lisibilité par l'opinion. Si l'UDB en ce qui nous concerne  souhaite conserver son activité politique centrée autour de l'autonomie de la Bretagne. Ce sera son choix et nous devrons le respecter. Il restera à prévoir un partenariat privilégié avec ce parti que nous rencontrons sur la plupart de nos luttes mais je pense que les choses seront ainsi plus claires.

00:56 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)