Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/05/2014

Un défi pour les écologistes.

         Comme un boxeur  sur le ring, qui chancèle   après avoir reçu un coup particulièrement douloureux, il faut du temps  pour encaisser une défaite électorale. j'ai accepté de répondre à la demande de Bruno Salaun du Télégramme pour une interview.

            Il ne s'agissait  pas de venir jouer les pleureuses, de se plaindre d'une situation que tout homme ou femme politique doit se préparer à affronter. Il ne s'agissait  pas non plus de jouer les gros bras et de faire comme ci tout ceci était sans importance.

interv.odt

               Au delà des aléas des  scrutins,  la planète file un mauvais coton. Notre génération, malgré les signaux d'alarme, continue de faire flamber notre patrimoine naturel. Savez vous que dès le mois de juillet 2013 nous avions consommé la  totalité  du carburant dont nous pouvons théoriquement disposer pour l'année.

           Les écologistes sont parfois  maladroits dans leur manière de présenter les situations. Parfois "mal à l'aise" quand ils choisissent d'assumer des responsabilités. Je suis pourtant persuadé qu'ils ont raison sur le fond et que plus  nous attendrons  pour mettre en œuvre leurs  propositions  et plus la situation sera dégradée.

            Une majorité des électeurs quimpérois a choisi la fuite en avant plutôt que la remise en cause de leurs habitudes.  Ne nous trompons pas, c'est bien l'audace du  schéma transport et les craintes qu'il a suscitées  qui ont fait en grande partie le résultat de la consultation. Les Quimpérois n'ont pas choisi le projet de la droite puisqu'elle n'en avait pas. Ils ont choisi de ne pas mettre en œuvre le projet qu'avec les socialistes  nous leurs proposions.   Otage d'une  partie importante  des commerçants du centre ville enfermés dans leurs habitudes, cette équipe municipale ne pourra pas mettre en œuvre les réformes qui pourtant s'imposeront dans les années à venir. les écologistes seront là pour pointer les erreurs et proposer les alternatives qui peu à peu seront entendues des Quimpérois.

 

           

 

20/04/2014

Fukushima, Tchernobyl, nucléaire dehors ! Nukleel er maez - 3ème édition

Rassemblement du Faou (Finistère) du dimanche 20 avril 2014

22:57 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléaire

17/04/2014

Les écologistes prennent l'air.

 

            duflot.jpegLes écologistes ont donc quitté le gouvernement. Manuel Vals, l'actuel premier ministre leur aurait pourtant promis une place de choix, numéro 2 du gouvernement. Alors fallait il rester, en travaillant de l'intérieur, en avançant pas à pas ou fallait il claquer la porte et revendiquer une indépendance pleine et entière. Nos deux Ministres ont choisi mais les avis restent très partagés. Les militants écologistes semblent plutôt satisfaits de cette décision alors que les parlementaires Verts estiment ce choix hasardeux pour l'avenir de l'écologie.

             Un excellent édito de Thomas Le Grand sur France Inter le vendredi 11 avril donne raison aux Ministres contre les parlementaires. Il argumente sur le fait que ni François Hollande ni Manuel Vals ne se sentent intimement concernés par la transition énergétique. Pour l'un comme pour l'autre, une couche de peinture verte suffit amplement. L'avenir reste à leurs yeux le nucléaire, d’où un désengagement tout en lenteur, et le gaz de schiste dont Montebourg, autre poids lourd de l'équipe gouvernementale ne cesse de vanter les mérites. Du coup pourquoi rester solidaire d'un gouvernement qui prend l'eau et pour les écologistes perdre jour après jour un peu plus de leur crédibilité. L'argument est de poids surtout à moins de deux mois des élections européennes ou les écologistes espèrent bien tirer leur épingle du jeu en se démarquant  d'un PS en partie plombé par l'image du Président de la république.

             L'autre position, que pour ma part j'ai toujours défendue, est qu'il valait mieux être dans une équipe qui avait les manettes plutôt que d'attendre l'hypothétique grand soir. Je reste sur cette position de fond  qui me semble être la vraie stratégie gagnante   pour l'écologie. Je nuance malgré tout mon propos en ce sens qu'il faut aussi montrer au PS,  qui si nous savons être des alliés loyaux, nous ne sommes pas une force d'appoint que l'on flatte quand on en a besoin mais que par ailleurs on traite  comme l'enfant gâté et capricieux auquel il  faudrait veiller à ne  pas trop céder.

             Ce coup de semonce des ministres écologistes peut donc avoir une vertu démonstrative face à un gouvernement qui ne disposera pas pour longtemps d'une majorité stable et qui devra donc trouver des partenaires de fond pour une réorientation en matière de politique de développement. Faire de la politique c'est anticiper, c'est accepter de perdre un jour en restant  fidèle à ses convictions afin gagner sur le fond à l'échelle du temps.