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31/07/2014

l'Histoire ne peut justifier l'injustifiable.

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           L'armée Israélienne insensible à l'opinion internationale, continue imperturbablement son invasion du territoire palestinien de la bande de Gaza. Méthodiquement elle bombardent ce petit pays de 40 km de long sur 10 km de large faisant plus de 1400 victimes essentiellement civiles. Des enfants meurent dans des écoles bombardées mais l' état Hébreux drapé dans son costume de victime éternelle taillé dans la toile des martyres des camps de concentration, s'en moque.

               Ne soyons pas naïfs, la situation est loin d'être simple, le Hamas soutenu par l'Iran porte lui aussi sa part de responsabilité dans le massacre que subit le peuple Palestinien. La région est devenue le théâtre d'un funeste rapport de force entre les différentes factions des combattants d'Allah et les civils sont honteusement utilisés comme bouclier humain pour des activités terroristes. Il n'empêche l'agresseur, celui qui développe sa politique de colonisation, celui qui pilonne à coup de drones, d'avions, de chars reste bien l’État israélien.

              L’Europe, les États Unis complices dans leur silence se contentent d'évoquer timidement le statut démocratique de l’État d’Israël! Comme si l'institution démocratiquement élue était le garant de la morale. Que 60% des Israéliens approuvent et marchent au pas derrière les généraux, n'enlève rien au caractère odieux de cette agression. Aux vues des lois internationales l'occupation des territoires palestiniens est illégale, l'édification d'un mur isolant les Palestiniens et les condamnant à la famine est illégale, malgré cela, fort de son impunité et du silence des Nations, l’État Israélien poursuit sa colonisation.

               L'agression militaire israélienne serait justifiée d’après les généraux par des impératifs de sécurité, mais qui aujourd'hui peut encore croire qu'il existe une issue militaire à ce conflit. Tout le monde le sait tant que durera ce conflit la sécurité des uns et des autres sera menacée.

             Si l’antisémitisme est une plaie qu'il faut combattre au même titre que toutes les formes de racisme, le statut de victime et la culpabilité née de l'histoire ne peuvent en aucun cas justifier aujourd'hui ni le comportement de l’État d’Israël ni le silence des pays occidentaux

              

           Il appartient à l’État d'Israël et ceci en raison de sa suprématie militaire de proposer une solution pour aller vers la paix dans cette région du monde aujourd'hui si tourmentée. Il ne s'agit pas de nier, comme l'ont fait pendant longtemps les différents pays Arabes l'existence de l’État d'Israël ni de lui contester le droit à la sécurité mais il est inacceptable que ce droit légitime  soit une justification pour une colonisation rampante des territoires palestiniens.

                

 

21/07/2014

Ludovic Jolivet : l'image d'un maire fébrile

bretagne-cinq-activites-periscolaires-biogaz....jpgQuand il était membre de l'opposition, Ludovic Jolivet se comportait comme un conseiller d'opposition. C'est à dire qu'il cherchait des "poux" à la majorité et en particulier au Maire. Il jouait son rôle.

Maintenant qu'il est Maire, il semble perdu et cherche systématiquement à se justifier par rapport à cette majorité qu'il a combattue. Par des propos insidieux, il essaie de semer le trouble sur une gestion qu'il a lui-même reconnue comme de qualité. Il prétend de maniére sournoise qu'à l’époque un cadeau aurait été fait au promoteur de la CIRMAD concernant le projet de la caserne des pompiers. Mais alors pourquoi l'a-t-il voté ? Et s'il a des doutes qu'il les exprime clairement et les initiateurs de ce projet, élus ou services, lui répondront sans problème.

Pris dans une escarmouche avec le Président de la maison La Retraite, dans une explication laborieuse, il sous-entend qu'il y avait à l’époque des passe-droits auxquels il aurait mis fin. Là encore qu'il dise publiquement de quels passe-droits il s'agit !

Lors du dernier conseil pris en défaut, sur une question bénigne à propos d'un vœu, il se cabre et soumet l'opposition de manière peu démocratique au silence. II va plus loin et sans doute par excès de fébrilité me traite alors "d'agitateur". Je n'en fais pas une affaire d’État mais ce genre de propos n'est pas la coutume du conseil municipal de Quimper. Cette attitude très impulsive et ce recours fréquent à la gestion antérieure pour justifier sa politique ne me semble pas de bon augure pour la sérénité dont la ville conserve le besoin.

13:47 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (6)

12/07/2014

Clash. L'opposition municipale quitte le conseil

Le Télégramme du 12 juillet 2014 / Thierry Charpentier /

daniel-le-bigot-vient-de-se-faire-traiter-d-agitateur-par_1976742.jpgDu rarement vu, voire du jamais vu, hier soir, lors du dernier conseil municipal avant les vacances. En tout début de séance, sur un voeu somme toute anodin, le maire a sommé, à plusieurs reprises, l'opposition de se taire et n'a plus rien voulu entendre. Les conseillers d'opposition, dénonçant un déni de démocratie, ont quitté les lieux.

« M. Gramoullé, fermez votre micro ! » On est loin des éléments de langage savamment choisis. Le ton de Ludovic Jolivet est péremptoire et tranche avec la demande de prise de parole du flegmatique chef de file de l'opposition municipale. Il est à peine 18 h 15 et le conseil municipal va connaître un moment de tension qui n'est guère coutumier à Quimper.

Débat renvoyé à la toute fin de séance

Tout débute, à l'ouverture des débats, quand Ludovic Jolivet annonce qu'il retire de l'ordre du jour un voeu demandant au conseil de se solidariser avec l'Association des maires de France. L'AMF s'est en effet insurgée contre la baisse massive des dotations de l'État. Fidèle à ses prises de positions précédentes, Ludovic Jolivet explique qu'à ses yeux, il faut accompagner l'État dans le redressement des finances publiques et non le blâmer. Durant quelques minutes, il s'en ouvre à nouveau devant le conseil, parle du « défi inédit » à venir... Mais annonce tout de go, comme le lui permet le règlement intérieur, qu'il renvoie le débat autour de ce voeu à la toute fin de séance. Et d'enjoindre son adjointe, Marie Le Gall, chargée du handicap, à lire la première délibération.

« Non, il n'est pas normal que vous ayez la parole »

Mais, à l'autre bout de la salle, Gilbert Gramoullé lève déjà la main. Ludovic Jolivet feint de l'ignorer mais Gilbert Gramoullé lui demande la parole. L'élu d'opposition dira ensuite que le maire ayant livré un commentaire politique, il ne pouvait pas ne pas s'exprimer. Répétant qu'il a proposé que « ce débat ait lieu en fin de séance », le maire le coupe sans ménagement et à trois reprises : « M. Gramoullé, je vous demande de fermer votre micro ! ». Au ton employé, on croit presque entendre « Fermez votre g... ». Gilbert Gramoullé passe outre. Marie Le Gall peine à lire son texte. La toute jeune assemblée observe, interloquée, la tension monter. Piero Rainero demande une suspension de séance, qu'il n'obtient pas. Dénonçant un abus de pouvoir, les neuf conseillers d'opposition décident, malgré tout, de quitter les lieux. Ils reviennent une poignée de minutes plus tard et se rassoient. Gilbert Gramoullé, calmement : « La moindre des choses est de me laisser terminer. Il est normal que j'aie la parole ». Ludovic Jolivet va-t-il infléchir sa position ? « Je préside ce conseil. Non, il n'est pas normal que vous ayez la parole ! », lui répond-il, rappelant qu'il est maître des débats.

« Du théâtre ! Ça ne me gêne pas »


« Autoritarisme ! » « Jamais vu ça ! » Les protestations reprennent de plus belle. La jeune conseillère verte Anne Gouérou interpelle le maire : « Il ne s'agit pas d'un débat, alors ? ! ». Elle s'entend répondre : « Il y a quelques règles de politesse qu'il faudra que vous appreniez, Madame ! ». Daniel Le Bigot l'interroge : « Avez-vous l'intention de faire ça à chaque conseil ? ». Le maire lui lâche : « M. Le Bigot, on sait que vous êtes un agitateur ! ». Bronca. L'opposition est en train de quitter les lieux quand Georges-Philippe Fontaine, adjoint aux finances, veut mettre son grain de sel : « On viendra vous chercher au XXIe ! » (NDLR, un bar de la place Saint-Corentin). Mal lui en prend. Daniel Le Bigot : « Georges-Philippe, tu n'es pas obligé de faire écho à la stupidité ! ». C'est sur cette remarque que les neuf conseillers disparaissent. À l'extérieur, les commentaires sont peu amènes : « Le maire ouvre un débat et refuse que l'opposition s'exprime. Nous faisons une suspension de séance. Normalement, il a eu le temps de se calmer et de se montrer à la hauteur de sa fonction, mais non, il s'enfonce ! », livre Gilbert Gramoullé. « Ce n'est pas une question de légalité, mais de perception démocratique d'autant que ce n'était pas un sujet qui allait cliver. Et qu'il me traite d'agitateur quand, il y a quelques mois, il était encore à ma place... », estime Daniel Le Bigot. Tous regrettent de n'avoir pu débattre. À l'intérieur, les délibérations sont votées à grande vitesse. À travers quelques saillies humoristiques, certains s'ingénient à minimiser le clash. « Du théâtre ! Ça ne me gêne pas », dira, peu après, Ludovic Jolivet. Isabelle Le Bal, qui portait un voeu pour la réunification de la Bretagne, obtient certes un vote à l'unanimité, mais amputé de dix voix dont elle savait, avant le conseil, qu'elles allaient lui être acquises. La rentrée politique promet.