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17/02/2008

Solidarité avce les salariés mais pas avec les actionnaires.

Les dirigeants de Girex Mazal, entreprise (210 salariés) qui fait partie du groupe indien Wockhardt , ont indiqué jeudi que "l’entreprise mettra de l’argent pour sauvegarder des emplois si les pouvoirs publics en mettent de leur coté". A première vue, c’est une conception assez étonnante du libéralisme prôné par cette multinationale, second fabricant mondial de médicaments génériques. Il semble bien qu’en Inde comme en France le vieille adage « on privatise les profits et on mutualise les pertes » soit de rigueur.

Pour que la collectivité publique intervienne financièrement au nom de l’emploi, (près de 60 emplois menacés) il faudrait, et cela me parait un minimum qu’elle soit associé au projet de l’entreprise. Or à ce jour, nous sommes dans l’opacité la plus complète quant au devenir de l’entreprise. Si Wockhardt s’est intéressé à Girex, c’est bien parce qu’il espérait tirer de gros profit de la vente du médicament « veinamital ». Ce médicament n’étant plus remboursé, sa vente a lourdement chuté. La première question à se poser est de savoir si ce médicament justifiait par son efficacité d'un remboursement par la sécu.

Au delà de cet aspect, l’outil est bien présent, le personnel est motivé et qualifié il reste donc à connaître les projets de l’entreprise et à s’entourer des garanties quant à la sauvegarde des emplois avant que l’argent public vienne au secours d’un groupe international qui par ailleurs dégage des bénéfices importants.

23:03 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)

20/01/2008

L'eau est un bien public.

La gestion de l’eau est une des compétences essentielles des collectivités locales. 02dad08ca8e5d0bb583ffd581a2b9294.jpgLe Maire en a la responsabilité entière tant en ce qui concerne la qualité du produit que de sa distribution. L’enjeu prioritaire demeure à mon sens la qualité. Des efforts ont été faits ces dernières années mais il ne faut surtout pas baisser la garde. Nous sommes loin d’une eau brute de qualité et si certains gestionnaires considèrent l’eau comme un produit industriel, c’est bien parce que sa dégradation rend encore indispensable un traitement avant l’arrivée au robinet. Le comble est que ce sont bien souvent les mêmes firmes qui en amont sont responsables de la dégradation de la qualité et qui en aval proposent des solutions techniques de traitement.
Oui l’eau est un bien public indispensable à tous. Sa gestion, de la source au robinet doit être le fait du service public. Que ce service soit effectué en direct par une régie ou en délégation n’enlève d’ailleurs en rien à la responsabilité du Maire. Je milite aujourd’hui pour un service régional de l’eau qui mènera auprès des collectivités locales les missions de support technique ainsi que d’analyse en mutualisant les moyens. Ce service dépendant du Conseil Régional assurera de plus la coordination des politiques de protection de la ressource. La logique sera alors que les collectivités locales prolongent et financent ce service en assurant directement par l’intermédiaire de régies la distribution aux usagers. Ce sera le choix qu’avec "Kemper l’écologie à gauche" je proposerai aux quimpérois.

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18/01/2008

Le train mieux que l'avion.

Les aéroports du grand Ouest ont vu une augmentation de trafic de 7% en 2007. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la planète mais c’est une réalité qu’il nous faut assumer. Cette augmentation est essentiellement due aux vols internationaux. Il apparaît dans le tableau fourni par la DGAC que l’aéroport de Quimper dont la fréquentation concerne essentiellement Paris, voit lui une légère baisse de sa fréquentation. La question se pose donc vraiment de la pertinence de la présence de trois aéroports (Lorient Quimper et Brest) distants de moins de 100km. A plus forte raison dans la perspective de l’arrivé du TGV à Quimper. 71741d0a620e0b9f3a5f15dc1a29fc30.jpg

L’accueil de la ligne LGV va nécessiter des investissements importants de la part des collectivités locales, nos budgets ne sont pas extensibles et il faudra bien un jour se fixer des priorités et faire les choix qui s’imposent. Une ligne LGV mettra les Quimpérois en trois heures au centre de Paris. C'est-à-dire que pour un départ à 6h du matin, il sera possible d’effectuer une journée entière de travail dans la capitale pour un retour le soir avant 22h. Les aléas liés aux intempéries, les bouchons entre Orly et le centre de Paris occasionnent très fréquemment des retards qui ne permettent pas aux avions d’assurer à tous coups cette possibilité. Par ailleurs le tarif train reste nettement plus avantageux que l’avion

La question, a l'heure de la prise en compte de la nécessité d'un développement durable, n’est donc pas d’envisager une extension du trafic aérien à partir de Pluguffan, avec les investissements qui y seraient liés mais bien de miser fortement sur l’arrivée de la ligne LGV en gare de Quimper et d’assurer au mieux par une complémentarité avec Brest et Lorient la jonction jusqu’en 2012 date à laquelle est prévue cette arrivée.

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