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21/01/2008

lettre à Bernard Poignant

Je souris à la lecture de mon journal ce matin : Bernard Poignant samedi, lors de la présentation de ses vœux (première fois en 7 ans !), « à quimper, la gauche est rassemblée pour la première fois dès le premier tour » ???.
Du calme Bernard, l’enthousiasme ne doit te rendre ni aveugle ni amnésique… En 2001, à coups de forceps, Jean Claude Joseph avait déjà associé, le PS, le PC, le PRG, le démocrate de progrès, l’UDB et les Verts, pour un résultat sur lequel je ne reviendrai pas. Cette année, tu auras remarqué que les Verts, qui participent aussi à un rassemblement, "Kemper l'écologie à gauche" ne s’inviteront que pour le plat de résistance. Tu auras aussi remarqué que l’extrême gauche ne participera même pas au rassemblement du second tour.
Ceci dit, je comprends bien ta préoccupation en tant que responsable PS, coûte que coûte apparaître comme les rassembleurs même en forçant un peu la réalité. Je t’invite pour ma part à t’interroger sur le fait que nous ne soyons pas de ton "rassemblement" alors que nous portons haut notre appartenance à la gauche.
La gauche, ce n’est pas un parti politique mais un ensemble de valeurs. Et il en est une (au moins), relativement nouvelle, qui s’impose progressivement depuis les années 1980: c’est « l’écologie » qui consiste à penser l'homme et son épanouissement dans un espace dont il n'est que locataire et dont il doit intégrer la finitude. Tu conviendras facilement qu’au PC ou au PS il y a encore beaucoup d’efforts et de révolutions à faire pour intégrer cette valeur nouvelle.
Notre présence au premier tour se justifie en grande partie par la volonté de promouvoir cette écologie humaniste. Les électeurs jugeront et diront clairement le poids qu’ils lui donnent. Le second tour c’est autre chose, il s’agit alors d’élire une équipe et un Maire. Nous avons toujours dit notre volonté de participer activement à la gestion de la ville et nous acceptons naturellement la confrontation dans une équipe diversifiée sur la base du rapport de force voulu par les électeurs.
Cher Bernard, Je t'invite donc à intégrer simplement cette petite note et ceci justement pour faciliter ce que nous souhaitons sans ambiguité, le rassemblement au second tour.

10:50 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2)

20/01/2008

L'eau est un bien public.

La gestion de l’eau est une des compétences essentielles des collectivités locales. 02dad08ca8e5d0bb583ffd581a2b9294.jpgLe Maire en a la responsabilité entière tant en ce qui concerne la qualité du produit que de sa distribution. L’enjeu prioritaire demeure à mon sens la qualité. Des efforts ont été faits ces dernières années mais il ne faut surtout pas baisser la garde. Nous sommes loin d’une eau brute de qualité et si certains gestionnaires considèrent l’eau comme un produit industriel, c’est bien parce que sa dégradation rend encore indispensable un traitement avant l’arrivée au robinet. Le comble est que ce sont bien souvent les mêmes firmes qui en amont sont responsables de la dégradation de la qualité et qui en aval proposent des solutions techniques de traitement.
Oui l’eau est un bien public indispensable à tous. Sa gestion, de la source au robinet doit être le fait du service public. Que ce service soit effectué en direct par une régie ou en délégation n’enlève d’ailleurs en rien à la responsabilité du Maire. Je milite aujourd’hui pour un service régional de l’eau qui mènera auprès des collectivités locales les missions de support technique ainsi que d’analyse en mutualisant les moyens. Ce service dépendant du Conseil Régional assurera de plus la coordination des politiques de protection de la ressource. La logique sera alors que les collectivités locales prolongent et financent ce service en assurant directement par l’intermédiaire de régies la distribution aux usagers. Ce sera le choix qu’avec "Kemper l’écologie à gauche" je proposerai aux quimpérois.

16:40 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)

18/01/2008

Le train mieux que l'avion.

Les aéroports du grand Ouest ont vu une augmentation de trafic de 7% en 2007. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la planète mais c’est une réalité qu’il nous faut assumer. Cette augmentation est essentiellement due aux vols internationaux. Il apparaît dans le tableau fourni par la DGAC que l’aéroport de Quimper dont la fréquentation concerne essentiellement Paris, voit lui une légère baisse de sa fréquentation. La question se pose donc vraiment de la pertinence de la présence de trois aéroports (Lorient Quimper et Brest) distants de moins de 100km. A plus forte raison dans la perspective de l’arrivé du TGV à Quimper. 71741d0a620e0b9f3a5f15dc1a29fc30.jpg

L’accueil de la ligne LGV va nécessiter des investissements importants de la part des collectivités locales, nos budgets ne sont pas extensibles et il faudra bien un jour se fixer des priorités et faire les choix qui s’imposent. Une ligne LGV mettra les Quimpérois en trois heures au centre de Paris. C'est-à-dire que pour un départ à 6h du matin, il sera possible d’effectuer une journée entière de travail dans la capitale pour un retour le soir avant 22h. Les aléas liés aux intempéries, les bouchons entre Orly et le centre de Paris occasionnent très fréquemment des retards qui ne permettent pas aux avions d’assurer à tous coups cette possibilité. Par ailleurs le tarif train reste nettement plus avantageux que l’avion

La question, a l'heure de la prise en compte de la nécessité d'un développement durable, n’est donc pas d’envisager une extension du trafic aérien à partir de Pluguffan, avec les investissements qui y seraient liés mais bien de miser fortement sur l’arrivée de la ligne LGV en gare de Quimper et d’assurer au mieux par une complémentarité avec Brest et Lorient la jonction jusqu’en 2012 date à laquelle est prévue cette arrivée.

09:57 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)