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31/05/2006

coude a coude!

Et oui, tout était trop simple. Plus que deux candidats en lice, medium_cochet.jpg medium_voynet.jpgenfin les Verts allaient nous faire un truc facile à comprendre. Surprise, sur 4696 suffrages exprimés, Yves Cochet en recueille 2349 et Dominique Voynet 2347, soit deux voix d'écart. En fait il suffit d'une erreur d'une voix en trop pour Yves qui passe à Dominique et c'est l'égalité parfaite... j'y crois.
Alors que faire, compter, recompter? En fait le score est très serré et le restera, évidemment. La solution de panache serait que nos deux amis se rencontrent et d'une manière ou d'une autre (à eux de voir) sorte de la salle avec le même message " c'est .... qui a gagné", point barre. Et tout le monde se met en campagne.
Parce que franchement, le plus important maintenant n'est pas de tenir en haleine les électeurs (le sont ils vraiment?) mais bien d'avancer sur les questions programmatiques.
En ce qui me concerne je reste motivé pour une campagne sur nos thèmes jusqu'à une primaire a gauche (y compris avec le PS, je précise parce qu'il y en a qui ne les considèrent comme n'étant plus à gauche) qui pourrait avoir lieu en fin d'année. L'avantage de cette formule serait que les électeurs de gauche pourraient, lors de cette primaire, s'exprimer sur les différentes sensibilités sans craindre le coup du 21 avril. Et pour la vraie présidentielle, la gauche aurait un seul candidat donc certain d'être au second tour et de rassembler l'ensemble des électeurs de gauche qui sont majoritaires dans le pays pour barrer Sarkozy.
Le scénario me plait bien... mais je crains que nous ne soyons pas assez nombreux pour l'imposer, d'abord chez les Verts puis à la gauche en général.

23:45 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1)

La grâce qui tue

C’est incontestable Guy Drut a été un grand sportif. Sa médaille d’or au 110 mètres haies des olympiques de Montréal en 1976 fut un vrai bonheur.
Et alors… Depuis, qu’il s’est reconverti dans la politique, Député, Ministre (au fait, j’aimerais bien que l’on m’explique pourquoi les sportifs de haut niveau penchent presque tous à droite…) Il ne fait plus rêver. Qui plus est ce Monsieur sensé incarner les valeurs olympiques se fait prendre les doigts dans la confiture pour une sombre affaire de marchés publics de la région Ile de France dirigée alors par Michel Giraud, bravo. Quinze mois avec sursis, même tarif (le sursis en plus) que s’il avait jeté un bock de bière, vide, sur des CRS de retour d’une visite en banlieue. Rien à dire, le tarif c’est le tarif. Chirac, le champion de la tolérance zéro, qui ces jours ci doit avoir la tête ailleurs, se prend de compassion pour cet ami fidèle et lui accorde sa grâce. Et tout le monde de se poser la question… en pleine affaire "clearstream", est il devenu fou? Parce que la raison officielle, à savoir notre sauteur de haies pourra ainsi participer au comité olympique afin défendre la candidature de la France en … 2020, Il n’y a que le Galouzeau pour gober un truc pareil.
Non, en fait, c’est tout simple, Chirac, qui nage dans le brouillard le plus complet à propos de prochaines présidentielles, est prêt à donner sa grâce a toute personne susceptible de la lui rendre d’ici quelques mois. Alors pourquoi pas Guy Drut aujourd’hui, demain Le Floc Prijent … Papon. On vit vraiment une époque formidable.

08:37 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

24/05/2006

l'économie résidentielle... tout est dans la dose!

J’ai eu plusieurs réactions suite à l’article passé dans la presse « touche pas la loi Littoral » (voir plus bas), et en particulier un appel du Maire de Plozévet m’invitant à une visite sur place. Je dois avouer que le cas de la résidence « art et vie » en projet sur cette commune n’était pas le meilleur exemple que je pouvais prendre en ce qui concerne les atteintes à la loi Littoral. J'étais sans doute marqué par leur projet, que j'ai combattu à la pointe de Mousterlin.
Le site ici se trouve à 600 m du bourg, en limite d’un plateau déjà fortement urbanisé qui fait vraiment une rupture avec la partie qui va vers la mer à 1,5km. On peut donc prétendre, et le Maire le fait semble t’il, en toute bonne foi, qu’il y a continuité avec l’agglomération. D’un autre coté, ce projet va de fait agrandir les limites de l’agglomération et la question des constructions possibles aux franges des zones agglomérées va se poser. Le risque est donc de voir progressivement l’agglomération s’étendre, bien évidemment en direction de la mer.
Nous sommes ici dans un cas d’interprétation de la loi, dans l'épaisseur du trait. En référé le tribunal administratif, saisi par un riverain du projet, a interrompu les travaux. Nous verrons d’ici 6 mois, ce qu’il dira sur le fond. Mais c’est vrai que l’argument qui prétend qu’il vaut mieux grouper 500 lits (c’est le cas) en continuité du bourg sur un espace de 5 à 7 hectares plutôt que de voir se développer les résidences secondaires habitées 15 jours dans l’année, tient la route.
En fait, c'est toute la question de la place réservée à l'économie résidentielle qui est ici en question. Comment faire en sorte que cette économie, dont on ne peut nier les effets positifs sur l'emploi local, puisse se développer en conservant ce qui est une véritable richesse de notre région, à savoir son cadre de vie.
C'est tout le débat autour de la loi Littoral avec ceux qui la considère comme un verrou à faire sauter et ceux qui la voient comme un garde fou indispensable, donc à conserver.

00:15 Publié dans societe | Lien permanent | Commentaires (0)