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18/03/2013

En réponse à Ludovic Jolivet.

Texte de ludovic Jolivet dans le Télégramme du jour

Ludovic Jolivet se plait à systématiquement attaquer la personne. Il est conseiller municipal d’opposition, ceci ne lui donne pas le droit à l’insulte. Pour ma part je ne le suivrai pas sur ce chemin.

Sur le fond du dossier stationnement, oui la politique de la ville que je porte et défends consiste à modifier la place de la voiture dans la cité. Depuis une quarantaine d’années l’automobile s’est positionnée en conquérante, aujourd’hui nombre de citoyens souhaitent retrouver dans le cœur de la ville des espaces de tranquillité et de convivialité. Les municipalités sont donc toutes confrontées à cette problématique comment assurer la mobilité dans la ville toute en réduisant la place de l’automobile. Le choix du stationnement payant est le seul réaliste pour éviter les véhicules ventouses. Sans doute faut-il encore travailler pour adapter les différents tarifs aux réels besoins des populations, résidents, travailleurs, ou usagers des services et commerces. Les tarifs pratiqués à Quimper n’avaient pas évolués depuis une dizaine d’années. Il était donc logique de les adapter aux réalités que sont les coûts d’investissement et de gestion du parc.

Avec mon groupe de Kemper Ecologie à Gauche nous nous sommes abstenus sur la délibération présentée au conseil municipal du 20 décembre. Non pas en désaccord avec la proposition du Maire concernant les tarifs mais simplement, comme nous l’avons expliqué, parce que nous considérions que la mise en payant du parc du Steir à la Providence nous paraissait prématurée. Nous pensions qu’il fallait proposer une alternative aux salariés à savoir mettre en œuvre la politique des parkings périphériques gratuits avec liaisons bus efficace vers le centre ville avant de supprimer la gratuité du parc du Steir.

Que Ludovic Jolivet se rassure, cette différence d’appréciation, sur l’opportunité du calendrier ne remet aucunement en cause notre accord sur la politique globale des déplacements et du stationnement proposées par la municipalité de Quimper.

15/03/2013

FB Breizh Izel - L'invité de 7h20 (15/3/13)

A Quimper, les parkings de la Providence et du Steir deviennent payants dans quelques jours.

A partir du 25 mars, 600 places de stationnement jusque là gratuites seront payantes.Jusqu'à présent, seul le parc Glacière côté hyper centre était payant, mais le reste de cette vaste zone restait gratuit à condition d'apposer sous son pare-brise le disque pour limiter son temps de stationnement.

11:03 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

12/03/2013

l'épopée de la cité des abeilles.

                Cette semaine la ville de Quimper propose une série d’animations autour de l’architecture et du développement durable. Demain soir au théâtre Max Jacob Daniel Le Couedic nous dira combien la faible densité dans la construction des 20 dernières années a couté en terme de consommation foncière. Au rythme ou nous allons, c’est l’équivalent d’un département français qui tous les 10 ans, se trouve ainsi artificialisé…

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Ce soir Marion Boé présentait son film d’une heure sur «  la construction de la cité des abeilles » à Penhars. Débutée en 1951 pour se  terminer en aout 1954 cette formidable épopée a vu 100 familles s’investir pour construire 100 maisons. Ils étaient employés, maçons, fonctionnaires, certains n’avaient jamais vu une truelle de leur vie et ils se sont lancés dans ce projet fou qui consistait à bâtir de leurs mains leur maison. Toutes les économies y sont passées mais qu’importe car au bout du compte ils l’ont eu cette sacrée baraque. Les témoignages sont émouvants, cette grand-mère qui dit spontanément «  si c’était à refaire, je le referais…. »  puis après réflexion…une hésitation «  tout compte fait peut être pas, ça a été très dur.. » Elle poursuit, « on avait 25 ans et pendant trois ans nous n’avons pas eu de vie de couple ». Une autre qui dit que son mari rentrait tard le soir et s’endormait sur sa soupe… Alors, le chantier terminé, les femmes ont repris le pouvoir et les enfants sont nés.  

Pendant le chantier tout le monde travaillait sur les maisons. Pas de chacun la sienne, mais une devise, ce que je fais ici je le fais aussi ailleurs. Au final, les habitations ont été distribuées  à l’amiable en fonction de la taille de la famille et pour les habitations  particulièrement convoités, par un tirage au sort.

Les réflexions  dans la salle ont ensuite tourné autour de la question : Une telle solidarité serait elle encore possible aujourd’hui ?... difficile d’y répondre. Les temps ont certes changés, l’individualisme est devenu une religion et tout porte à croire que le chacun chez soi serait ainsi devenu  irréversible. Personnellement, je n’en suis pas si sûr, les crises sociales si elles sont difficiles à vivre,  créent aussi des solidarités inespérées. Alors,  tout n’est peut être pas perdu …