16/09/2012
Mobilisons nous !
L'enquête publique sur le plan transport proposé par la collectivité va donc débuter cette semaine. Cette enquête marque un tournant dans la vie politique de notre cité. La droite ne s'y est pas trompé qui attaque bille en tête le projet. A nous de savoir réagir et de nous mobiliser.
Je vous invite à venir nombreux dans les mairies pour défendre ce projet qu'il faudra sans doute améliorer et préciser mais qui déjà tourne la cité vers l'avenir et lui donne la possibilité d'un développement véritablement durable.
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13/09/2012
Les places de compensation
350, c'est le nombre de places de parking que les aménagements liés au schéma transport vont supprimer. Ces places supprimées le seront essentiellement sur le boulevard Kerguelen, réservé aux voies de bus, et sur l'actuel parking de la Résistance qui sera consacré au pôle d'échange. Bernard Poignant s'est très tôt engagé à compenser ces pertes par la création de places en ouvrage. Trois sites ont été étudiés : rue Théodore le Hars, rues des Douves et place de la Tour d'Auvergne. Les deux premiers sites seraient réalisés en ouvrage extérieur et le troisième en sous-terrain.
J'avais réagi lors de cette annonce car je la trouvais prématurée. Il aurait été préférable d'attendre la fin de l'enquête publique et les recommandations des commissaires enquêteurs pour faire cette annonce. Bernard Poignant en a décidé autrement ; nous avons dû prendre acte.
Participer à une majorité c'est se bagarrer pour faire avancer nos projets mais c'est aussi écouter l'autre partenaire et accepter certains compromis. Ces 350 places sont le prix à payer pour tourner la ville vers l'avenir. Le mouvement qui consiste à réduire progressivement le nombre des automobiles dans les cœurs de ville est maintenant bien lancé et n'en déplaise aux adeptes de l'immobilisme, Quimper s'inscrit dans ce mouvement.
Vous pourrez lire grâce aux liens ci-dessous les deux articles (OF et Télégramme) consacrés à la mise en place des mesures de compensation des places supprimées par le projet.
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03/09/2012
Le "TSCG"ou le faux débat
Les écologistes vont-ils, oui ou non voter le fameux « Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance de l’Europe » (TSCG). Le débat est très animé avec d’un côté Dany, qui en tant qu’irréductible Européen , défend le traité et invective les parlementaires qui menacent de ne pas le voter et de l’autre, Eva, qui dit que ce traité est trop dur pour les peuples et qui demande donc de le rejeter. Les participants aux journées d’été des écologistes à Poitiers ont eu l’occasion, l’espace d’un soir, de voir combien ce débat sur l’Europe reste passionné.
Pour ma part, il me semble que l’on se trompe, non pas de débat mais de moment. Ce traité, est ou n'est qu' un acte administratif, un acte financier. Est-il nécessaire pour trouver une porte de sortie à la situation que connait la Grèce et peut être de manière encore plus forte l’Espagne… je ne saurais le dire. Sans doute va-t-il faciliter les procédures, rassurer momentanément l’Allemagne et permettre à tout le monde de gagner un peu de temps. Tous les participants semblaient cependant s’accorder pour dire que rien ne serait résolu et que traité ou pas la situation n’est pas prête de s’améliorer. Du coup, faut il que nos députés le votent au parlement au nom de la solidarité gouvernementale ou au contraire faut il qu’ils le rejetent pour montrer notre désapprobation sur la manière dont la gauche française aborde cette question ? J’avoue franchement qu’au-delà du symbole, la question telle qu’elle est posée n’a pas grande importance. Et, même si l’acte n’est pas glorieux, je prônerais assez facilement une abstention d’humeur tant il me paraît que le véritable sujet n’est toujours pas abordé.
L’Europe libérale a failli, l’Europe des financiers montre ses limites et le pire aujourd’hui serait de laisser la Grèce face à ses problèmes. Demain ce sera l’Espagne, après demain l’Italie et ensuite la France. Alors que faut-il faire ? Virer la Grèce de l’Europe, la pousser dans les bras des généraux, la laisser aux mains de ceux qui rêvent d’en découdre avec la Turquie ; je n’ose même pas y penser. Alors oui nous allons devoir aider financièrement ce pays qui certes, en terme de gestion, mérite une grande partie des reproches qui lui sont faits mais nous n’avons pas d’autre solution. Et ensuite…. Ensuite il faudra mener la guerre, oui la guerre puisque c’est de cela qu’il s’agit, la guerre contre la spéculation financière qui sciemment et sans scrupule asphyxie les plus faibles pour les faire tomber. Cette guerre ne peut être gagnée que s’il existe un véritable projet politique pour l’Europe et une gouvernance politique pour le mettre en œuvre. Qui dit projet politique ne dit pas rythme identique pour tous. Je le dis sans réserve si l’Europe face à d’autres continents doit protéger son modèle social, elle doit aussi accepter que sur son territoire les échanges commerciaux soient partiellement corrigés par un système de taxe de péréquation. Le grand défaut de la construction européenne a été de croire qu’en créant un grand marché libre et concurrentiel les niveaux allaient s’harmoniser par le haut. Les spéculateurs ont entendu eux, que dans la jungle de la dérégulation, c’était le plus malin et le moins scrupuleux qui ferait le profit maximum.
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