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17/07/2012

illuminations de Noel.

L'an passé ce dossier nous avait valu un certain nombre de remarques du style... " La ville dans le noir.." ou " trou noir sur l'Odet". Pour les fêtes de fin d'année 2012 la ville vient de passer un marché avec les sociétés ETDE et CITEOS.

Le principe du centre ville couvert d'un ciel d'étoilé, qui avait bien plu,  reste d'actualité. La variante, cette année, portera sur le périmètre étendu aux rues Elie Fréron,  Sainte Catherine, Place au beurre,  Saint Mathieu, passerelle "pissette"... Le boulevard Kerguelen comme les quais du Steir  verront  leurs  arbres illuminés et les remparts du jardin de l'évêché seront eux aussi mis en lumière.  Pour ce qui est des mairies annexes, nous conservons le principe de l'an passé.

La vidéo qui suit transcrit l'échange que nous avons eu au conseil municipal du 12 juillet.  Pour une fois que la droite quimpéroise nous donne ses satisfécits, je vous invite à apprécier.


Daniel Le Bigot par kemperlecologieagauche

12:42 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : quimper, keg

07/07/2012

Construire en densifiant la ville est une nécessité.

biblithoteque.jpgQuimper voit chaque année près de 200 jeunes ménages quitter la ville pour aller s’installer en proche ou parfois plus lointaine périphérie.  Les raisons sont variées. Elles vont du simple choix de s’installer ailleurs, que ce soit  à la campagne, ou proche de  la mer. Mais pour un certain nombre d’entre eux, c’est l’impossibilité d’accéder à la propriété qui les pousse sur la route.  Ils deviennent ainsi ceux que l’on nomme « les migrants alternants », c’est-à-dire qu’ils font de manière quotidienne le trajet entre leur lieu de travail et leur lieu d’habitation.  C’est pour tenter de stopper cette hémoragie que la ville  mène une  politique dynamique en faveur de l’habitat.

Cette politique nous amène à proposerà la construction, des sites en ville (ici l'ancienne bibliothèque Toul al laer)  mais aussi dans les quartiers reliés confortablement par le réseau de bus. Ces propositions qui visent prioritairement les jeunes ménages  tiennent compte de la nécessité de réduire les consommations foncières. Nous devons savoir que, depuis les années 70, c'est l'équivalent d'un département français qui se trouve artificialisé tous les dix ans. Enfin, nos propositions tiennent compte également des disponibilités financières des ménages pour l’acquisition. En cette période de crise, elles se limitent généralement entre 120 et 140 000 euros.  La ville a donc mené une politique foncière énergique qui lui permet aujourd’hui de maîtriser le prix des terrains.  Elle s’est également engagée à maintenir une certaine densité en proposant en centre-ville du collectif et  pour la maison individuelle, des terrains allant de 350 à 450 m2.  

Bien entendu, ces propositions sont accueillies de manières diverses suivant que les personnes sont demandeuses d’un logement ou qu’elles sont déjà propriétaires. Dans ce second cas, c’est bien souvent la peur de voir son patrimoine perdre de la valeur du fait des nouvelles constructions qui anime la réaction. Cette appréhension peut d’ailleurs se comprendre et il est de la responsabilité de la ville de faire en sorte que l’arrivée de  nouveaux arrivants se fasse dans les meilleures conditions. Dans le même temps il faut aussi que chacun comprenne que tout le monde a le droit de pouvoir réaliser son projet. Que la ville a besoin de diversité et que les ménages avec enfants sont nécessaires pour assurer l’équilibre de nos services en particulier pour les écoles.

Je suis par ailleurs particulièrement frappé par l’importance que prend la voiture dans la réaction des habitants, souvent de manière contradictoire.  Les mêmes réclameront d'un coté plus de sécurité pour leurs enfants et de l'autre  une voirie large facilitant la vitesse de leur véhicule. Ils réclament des places  de stationnement  sur la voirie  mais   refusent d’utiliser leur garage, bien souvent encombré par d’autres matériels. 

 Partagé entre la défense de son  patrimoine individuel et la crainte de l'autre mais dans le  meme temps convaincu qu'il lui faut faire preuve de compréhension pour vivre en collectivité,  chaque habitant  navigue ainsi  dans ses  contradictions.

 

  

02/07/2012

le 14 juillet, on ne fait pas les courses...

Le groupe local Europe Écologie Les Verts Kemper Kerne apporte son soutien aux travailleurs de la grande distribution en lutte, notamment à Kemper, contre le travail le dimanche et les jours fériés.

Aucune pression ne doit être exercée sur les salariés pour les inciter à accepter d’être « volontaires » sous la menace de la précarité, dans un contexte de pénurie d’emplois stables.

L’augmentation du nombre de jours fériés travaillés est un des symptomes du recul du droit du travail. C’est une source de désorganisation de la vie de famille des salariés. C’est un facteur d’aggravation des conditions de travail lié au renforcement de la flexibilité des emplois.

Il y a suffisamment de secteurs où le travail doit se poursuivre sans interruption (santé, transports…), n’en ajoutons pas de nouveaux au nom de la fièvre consumériste qui n’apporte rien à la qualité de vie des citoyens